Une année sous le signe de «One Health» Il est des années qui marquent plus que d’autres. 2020 est de celles-ci. La crise sanitaire mondiale que nous avons vécue a bousculé beaucoup de certitudes mais elle a rappelé une exigence : l’importance de l’accès de tous à une alimentation saine, sûre et de qualité.
Il est rappelé les missions de la DGAL Des missions de gestion des risques liés à l’alimentation et de santé publique.
Les missions de la DGAL sont :- Protéger la santé des consommateurs, des animaux, des végétaux et de l’environnement en fixant et contrôlant les conditions sanitaires dans lesquelles les denrées animales et végétales sont produites et mises sur le marché ou introduites sur le territoire national.- Répondre aux attentes de la société pour un système alimentaire durable et résilient fondé sur l’agro-écologie
En adoptant une approche globale, la DGAL :- anticipe les risques et les analyse,met en œuvre les mesures appropriées et prévoit leur évolution. Les dispositifs de surveillance pilotés par la DGAL et permettant d’agir à titre préventif sont particulièrement utiles. La complexité des questions soulevées nécessite une gestion du risque intégrée et transversale, mobilisant différentes compétences techniques, scientifiques et organisationnelles.
En adoptant une vision plus internationale des risques sanitaires, la DGAL fait face à :- l’accroissement constant des échanges mondiaux,- l’émergence de nouveaux organismes nuisibles pour l’homme, les animaux ou les végétaux,aux conséquences des changements climatiques.
Au delà de salmigondis, rappelons que la DGAL n'anticipe pas les risques et ne les analyse pas, c'est le rôle de l'Anses; le role de la DGAL est la gestion des risques .... comme cela est indiqué dans les missions de la DGAL ...
S'agissant des effectifs, nnotons que l’ors d’un audit de l’UE en France en décembre 2019, il est rapporté,
Tous les représentants des services locaux de la DGAL rencontrés par l’équipe d’audit sauf un ont exprimé leur inquiétude quant à la disponibilité d’effectifs suffisants pour réaliser tous les contrôles officiels.
Par ailleurs, le mot transparence n’est pas prononcé, il est vrai que la DGAL n’est pas une habituée de ce type d’exercice, pas plus qu’est évoqué la crise des rappels liés à l’oxyde d’éthlène, depuis septembre 2020, en effet, c’est une autre direction générale, la DGCCRF, qui s’en occupe ..., chacun son truc, et la sécurité des aliments sera bien assurée ...
Cela étant, le budget de la Direction générale de l’alimentation (DGAL) et des services déconcentrés (programme 206 «Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation») s’est élevé pour l’année 2020 à 568 millions d’euros versus 535 millions d’euros en 2019. et nous dit-on,
Le plafond d’emplois pour le programme 206 s’élevait à 5 006 «équivalents temps plein» (ETP) en 2020 versus 4 695 en 2019.
Comme l’an dernier,
Le programme 206 a bénéficié en 2020 de la création de plusieurs emplois pour faire face au déploiement supplémentaire de contrôles sanitaires et phytosanitaires aux frontières consécutif à l’entrée en vigueur du Brexit.
A noter enfin des informations très lacunaires comme celles sur la contamination des coquillages par les norovirus : de nombreux malades et des fermetures de zones.
La DGAL nous a fait part des problèmes rencontrés en sur les contrôles de la sécurité sanitaire dans les établissements agro-alimentaires en ces termes,
La crise sanitaire a rendu indispensable une priorisation des missions remplies par la DGAL, notamment pendant la période de confinement strict. Durant le printemps 2020, la DGAL a clairement défini des missions prioritaires telles que la poursuite de l’activité d’inspection dans les abattoirs (présence permanente des services vétérinaires d’inspection), la gestion des toxi-intoxications alimentaires collectives (TIAC), et la surveillance des zones conchylicoles, qui ont conduit à ce que les déplacements des agents soient effectués en dérogation de l’obligation de télétravail.
En revanche, les inspections des autres établissements agro-alimentaires ont été reprogrammées en fonction de leur activité et de la sensibilité de leurs process. Un rattrapage partiel a conduit à privilégier durant l’été ces contrôles à ceux traditionnellement effectués dans les commerces de détail.
Ainsi, le nombre de contrôles et d’inspections sur la sécurité sanitaire des aliments en fin d’année s’est élevé à 41 600 (contre 58 200 en 2019).
Cela étant, le pourcentage de suites à une inspection en sécuirté des aliments en sensisblement le même en 2020 à 48% versus 46 % en 2019. Au moins, ce qui semble certain, COVID-19 ou pas, c’est qu’il n’y pas, hélas, au niveau de la sécurité des aliments, une quelconque amélioration ...
Tableau issu du rapport d'activité 2020 de la DGAL |
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