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vendredi 21 février 2020

Surveillance du niveau de bactéries résistantes aux antimicrobiens chez les poulets du Royaume-Uni, selon la Food Standards Agency


« Les enquêtes de surveillance de la FSA montrent le niveau de bactéries résistantes aux antimicrobiens chez les poulets britanniques », source article de Joe Whitworth paru le 20 février 2020 dans Food Safety News.

Il y a eu un déclin de E. coli résistants aux antimicrobiens mais pas de Campylobacter chez le poulet d'après l'enquête de la Food Standards Agency (FSA).

Deux enquêtes annuelles ont analysé le poulet réfrigéré vendu au Royaume-Uni, l'un examinant certains E. coli résistants aux antimicrobiens (RAM) et l'autre Campylobacter résistants aux antimicrobiens. Les résultats vont de 2017 à 2018. Une étude précédente portait sur le bœuf et le porc.

L'utilisation d'antibiotiques est importante pour traiter les infections et prévenir les maladies chez les animaux et les humains. Cependant, la surutilisation ou la mauvaise utilisation des antimicrobiens dans les milieux d'élevage et de soins de santé a été liée à l'émergence et à la propagation de micro-organismes qui leur sont résistants, rendant le traitement inefficace et posant un risque pour la santé publique.

Paul Cook, responsable scientifique de la FSA dans l'évaluation des risques microbiologiques, a déclaré: « Bien qu'il existe des preuves de la présence de bactéries RAM chez le poulet vendu au Royaume-Uni, il est encourageant de voir les niveaux se maintenir et même diminuer. Le risque de contracter des infections liées à la RAM en mangeant ou en préparant de la viande contaminée reste très faible tant que vous suivez de bonnes pratiques d'hygiène et de cuisson. »

Résultats pour E. coli résistants aux antimicrobiens
Au total, 309 échantillons de poulet ont été collectés et testés pour E. coli entre janvier et décembre 2018 dans 10 chaînes de supermarchés. Ils comprenaient du poulet entier, des filets de poulet et d'autres découpes comme des quartiers, des cuisses et les pilons. Deux échantillons provenaient de Pologne, mais tous les autres provenaient du Royaume-Uni.

La proportion de prélèvements positifs pour E. coli produisant des bêta-lactamases à spectre étendu (BLSE) est passée de 65,4% en 2013/14 à 29,7% en 2016 et 8,4% en 2018.

Aucun prélèvement de E. coli n'était résistant aux carbapénèmes. Au total, 13 échantillons ont été cultivé sur gélose avec l'antibiotique colistine, mais aucun n'était positif pour les gènes de résistance à la colistine médiés par les plasmides mcr-1, mcr-2 ou mcr-3.

Les échantillons positifs pour E. coli producteurs AmpC sont tombés de 16,3% en 2016 à 5,2% en 2018. La proportion d'échantillons qui ont été cultivés sur gélose contenant du céfotaxime a également diminué en 2018 à 13,6% contre 45,1% en 2016.

Les proportions d'échantillons de poulet avec E. coli avec AmpC+BLSE et le phénotype BLSE étaient plus élevées dans les échantillons sans peau que sur la peau des échantillons.

Quarante-deux échantillons de E. coli étaient résistants au céfotaxime, une céphalosporine de troisième génération. Parmi ceux-ci, 23 ont exprimé une résistance au phénotype BLSE, 16 se sont révélés exprimer une résistance au phénotype AmpC et 3 ont exprimé une résistance au phénotype BLSE et AmpC.

Les isolats avec un phénotype combiné de résistance à BLSE+AmpC étaient en moyenne résistants à plus d'antimicrobiens. Aucun isolat n'était résistant aux antimicrobiens, azithromycine, méropénème, témocilline ou tigécycline.

« Cette réduction du niveau de E. coli résistants aux antimicrobiens sur la viande de poulet depuis 2013/14 peut être liée à l'interdiction par le British Poultry Council de l'utilisation de céphalosporines de troisième et quatrième génération dans les troupeaux utilisés pour la production de viande de volaille au Royaume-Uni en 2012 dans le cadre de la gestion des antimicrobiens », selon le rapport.

Résultats de Campylobacter résistants aux antimicrobiens
L'autre enquête a testé 1769 échantillons de poulet réfrigéré entier, produit au Royaume-Uni entre août 2017 et juillet 2018 pour Campylobacter.

Un total de 393 des isolats de Campylobacter prélevés sur 392 échantillons de poulet vendus en distribution ont été testés pour la RAM sur 1 114 échantillons positifs. Au total, 263 isolats provenaient de grands distributeurs et 130 de petits magasins. Cela comprenait 328 isolats de Campylobacter jejuni et 65 isolats de Campylobacter coli.

Le niveau d'isolats résistants aux antimicrobiens était similaire à ce qui avait été signalé dans l'enquête précédente d'août 2016 à juillet 2017. La découverte d'isolats de Campylobacter résistants aux antimicrobiens sur des poulets signifie qu'il est important de manipuler les oiseaux de manière hygiénique et de les cuire à cœur pour réduire les risques pour la santé publique, selon les chercheurs.

La résistance à la ciprofloxacine a été identifiée dans 52% des isolats de Campylobacter jejuni et un peu moins de la moitié des isolats de Campylobacter coli. Deux isolats de Campylobacter jejuni et deux de Campylobacter coli étaient résistants à l'érythromycine et 52 pour cent des isolats de Campylobacter jejuni et 60 pour cent des isolats de Campylobacter coli étaient résistants à la tétracycline.

Aucun d'entre eux n'était résistant à la gentamicine, tandis que 2% des Campylobacter jejuni et 9% des Campylobacter coli étaient résistants à la streptomycine.

La résistance à plusieurs antibiotiques, donc une résistance à trois classes d'antimicrobiens non apparentées ou plus, a été retrouvée dans six isolats de Campylobacter coli et cinq Campylobacter jejuni. Une proportion plus élevée d'isolats de Campylobacter coli a montré une résistance à plusieurs antibiotiques mais la raison de cela n'est pas bien comprise.

Les pourcentages d'isolats résistants aux fluoroquinolones étaient similaires aux années d'enquête précédentes, mais plus élevés que les données des études antérieures. La proportion de Campylobacter jejuni résistant à la tétracycline était significativement plus faible dans cette étude par rapport aux données antérieures.

Des différences dans les niveaux de résistance à la ciprofloxacine et aux tétracyclines des isolats des oiseaux standard, en libre parcours et bio a été examinée sans aucun résultat significatif.

jeudi 13 février 2020

La FDA s'arme de la science pour aider à prévenir les infections à Cyclospora

« La FDA s'arme de la science pour aider à prévenir les infections à Cyclospora », source communiqué de la FDA.

Document écrit par Steven Musser, Deputy Director for Scientific Operations, FDA’s Center for Food Safety and Applied Nutrition (CFSAN) et Alexandre da Silva, Lead Parasitologist au CFSAN’s Office of Applied Research and Safety Assessment.

Cyclospora cayetanensis est si petit qu'il ne peut être vu qu'avec un microscope. Cependant, le travail de la Food and Drug Administration des États-Unis n'a rien de petit pour aider à protéger les consommateurs contre les maladies d'origine alimentaire que ce parasite peut causer.

Bien sûr, c'est petit. Il en est de même des milliards de micro-organismes à l'intérieur de chacun de nous.
Cyclospora est sur le radar public depuis au moins 1996.

La cyclosporose est une maladie intestinale causée par la consommation d'aliments, principalement des produits frais, contaminés par Cyclospora. La FDA a travaillé pour aider à prévenir les produits contaminés d'atteindre les consommateurs, rassemblant des connaissances scientifiques qui aideront à mieux détecter le parasite dans les aliments et l'environnement, et à recueillir des données pour mieux comprendre comment les aliments sont contaminés par le parasite et aider à prévenir la contamination dans l'avenir. Nous partageons également ce que nous savons avec les parties prenantes des secteurs public et privé.

Parce que plusieurs épidémies passées ont été associées à des herbes fraîches, la FDA a effectué un plan de surveillance avec des prélèvements de la coriandre fraîche, du persil et du basilic. Une mise à jour trimestrielle sur cette étude de surveillance des aliments a été publiée ce jour. Alors que cet effort se poursuit, notre objectif est de collecter suffisamment d'échantillons pour fournir une estimation précise de la prévalence de la contamination de Cyclospora dans notre approvisionnement alimentaire, nous permettant ainsi de mieux comprendre notre vulnérabilité à la contamination par Cyclospora.

La FDA agit également sur ce que nous savons déjà où se trouve Cyclospora et comment la contamination peut être évitée.

En 2019, 10% des infections à Cyclospora signalées entre mai et août étaient liées à une épidémie dans plusieurs Etats associée à du basilic frais importé qui a commencé à la mi-juin et a été déclarée terminée en octobre. La FDA a augmenté son contrôle à la frontière du basilic exporté par la société liée à l'épidémie avant que la société ne rappelle volontairement son produit et cesse ses expéditions pendant que des mesures correctives étaient mises en œuvre.

La FDA surveille également la contamination des produits cultivés dans le pays. La première preuve confirmée de Cyclospora dans les produits cultivés au pays a été détectée en 2018 dans la coriandre, une découverte non associée à une épidémie de maladies. Comme pour les pathogènes bactériens, si le parasite se trouve sur les produits, la FDA assure le suivi des inspections et de l'échantillonnage, en travaillant avec l'entreprise pour prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé publique.

La FDA a contacté les agriculteurs pour accroître la sensibilisation à Cyclospora et aux mesures qui peuvent être prises dans l'exploitation agricole pour réduire le risque de contamination. Par exemple, les moyens de contrôler les sources de contamination comprennent l'utilisation, l'entretien et le nettoyage appropriés des toilettes et des installations de lavage des mains. Nous avons créé du matériel d'éducation et de sensibilisation pour les agriculteurs, y compris la fiche d'information sur la cyclosporose et les produits frais.

Fin 2014, le Center for Food Safety and Applied Nutrition de la FDA a mis en place un programme de recherche sur la parasitologie alimentaire et, en collaboration avec le CDC, a séquencé les génomes de plusieurs souches différentes de C. cayetanensis, permettant le développement de méthodes de typage génétique. En 2016, nous avons créé une base de données sur le génome appelée « CycloTrakr » qui sera utilisée comme référentiel public de données génomiques au National Center for Biotechnology Information (NCBI). Il s'agit d'une première étape importante vers l'objectif de relier, en temps réel, les empreintes génétiques de Cyclospora dans les aliments contaminés et les personnes malades pour identifier la source des épidémies.

L'agence a également été pionnière dans la détection de parasites, en développant et en validant de nouvelles méthodes d'analyses de Cyclospora dans les produits et l'eau. La première de ces nouvelles méthodes a été utilisée pour la première fois en 2018 pour confirmer la présence du parasite dans un mélange à salade lié à une épidémie qui a rendu malade des centaines de personnes.

En juillet 2019, la FDA a fait sa deuxième avancée majeure dans la détection de Cyclospora, achevant des études qui ont abouti à une nouvelle méthode validée pour analyser la présence du parasite dan l'eau utilisée dans les exploitations agricole est une source potentielle de contamination qui causent des maladies d'origine alimentaire. Les analystes des laboratoires de la FDA sont formés à l'utilisation de cette méthode pour des analyses réglementaires.

NB : Merci à Doug Powell du barfblog de m'avoir signalé cet article.

Ci-dessous hommage au film Parasite, grand vainqueur des Oscars à Hollywood et Palme d'or à Cannes ...

mercredi 12 février 2020

La plupart des chaînes de supermarchés américaines n'informent pas les consommateurs des avis de rappels de produits alimentaires. Quid en France ?


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« Walmart, Aldi et d'autres chaînes de supermarchés échouent au test décisif du rappel ; Kroger, Target obtiennent des notes plus élevées », source article de Coral Beach paru le 12 février 2020 dans Food Safety News, adaptation par mes soins -aa.

Selon des chercheurs indépendants, 22 des 26 principales chaînes de magasins du pays échouent lorsqu'il s'agit d'avertir le public des rappels d'aliments. Parmi ceux qui figurent sur la liste des échecs figurent Walmart et Aldi.

Les consommateurs doivent lutter pour rester à jour sur les rappels d'aliments, le manque d'effort de la part des distributeurs s'avérant être une grande raison pour laquelle le public est dans l'ignorance, selon un rapport publié par des responsables du Fonds pour l'éducation du PIRG (Public Interest Research Group) américain. L'échec épique de l'industrie des supermarchés est particulièrement inacceptable en raison de toute la technologie et du traitement des données en place.

« Les supermarchés devraient être notre meilleur système de notification en matière de rappels, mais au lieu de cela, nous avons constaté que les acheteurs doivent se lancer dans une chasse au trésor presque impossible pour savoir s'ils ont acheté des aliments contaminés », selon un communiqué d'Adam Garber du US PIRG Education Fund.

« Les magasins utilisent déjà une technologie moderne pour suivre les clients, placer des produits et nous cibler avec des publicités. Il n'y a aucune raison pour qu'ils ne puissent pas non plus nous garder en bonne santé. »

L'organisation de recherche à but non lucratif et non partisane a évalué les supermarchés sur la base d'informations accessibles au public pour savoir s'ils informaient les clients des rappels, des notifications en magasin et des notifications directes aux clients. Les conclusions du rapport de 29 pages comprennent:
  • 22 magasins sur 26 n'ont pas informé adéquatement le public des efforts de notifications de rappel, comment s'inscrire aux notifications directes ou où trouver des affichages en magasin. Seuls Harris Teeter, Kroger, Smith’s et Target ont obtenu une note moyenne.
  • 58% des magasins ont signalé un programme pour informer directement les consommateurs des rappels par courriel ou par téléphone. Sur ces 15 magasins, huit seulement ont indiqué clairement comment les clients pouvaient participer, comment le système fonctionne ou quelles informations sont incluses dans les avertissements.
  • Pas un seul magasin n'a fourni d'informations en ligne pour savoir si des avis de rappel sont affichés aux comptoirs du service client, aux caisses ou aux rayons des magasins.

Les chercheurs disent qu'ils savent qu'il pourrait y avoir des programmes en place qui ne sont pas décrits dans le champs public, mais ils disent également que les distributeurs ne répondraient pas aux demandes d'informations sur les mesures de rappel en sécurité des aliments.

« ... la plupart ont refusé de répondre à l'enquête - et les quelques-uns qui ont accepté n'ont répondu qu'à quelques questions », selon le rapport PIRG. « Ce manque de transparence était surprenant étant donné les impacts potentiellement dangereux pour les clients des magasins qui se considèrent comme faisant partie intégrante de tant de villes américaines. »

Le rapport cite une épidémie à Salmonella liée à de la viande hachée bovine qui a rendu des personnes malades pendant des mois et a impliqué un rappel de 5 443,1 tonnes. Un scénario similaire, sinon identique, s'est répété à plusieurs reprises, selon les chercheurs du PIRG, même si les agences de santé publique émettent des avertissements qui sont publiés par les médias.

Les supermarchés sont dans une position unique - au dernier stade de la chaîne d'approvisionnement avant que le client ne prenne possession des aliments - et ont donc la possibilité d'avoir un impact puissant sur la santé publique.

« Ils ne sont peut-être pas responsables du rappel, mais ils peuvent faire la différence. Nous sommes impatients de voir une transparence accrue concernant les efforts de notification de rappel et les programmes améliorés », selon un communiqué de Dylan Robb du PIRG Education Fund.

Le Fonds américain pour l'éducation PIRG (Public Interest Research Group) est un groupe indépendant et non partisan qui travaille pour les consommateurs et l'intérêt public. Par la recherche, l'éducation du public et la sensibilisation, nous servons de contrepoids à l'influence de puissants intérêts qui menacent notre santé, notre sécurité sanitaire et notre bien-être.

Commentaires
Article très similaire à ce qui se passe en France, sauf qu'en France, les services réglementaires informent très peu des avis de rappels de produits alimentaires, heureusement Oulah! est là ...

A quend une telle étude qui montrera que les distributeurs et les chaînes de supermarchés en général n'aiment pas les avis de rappel, cela fait tâche, et donc renâclent à informer le consommateur ... l'affichette d'un avis de rappel dans un magasin étant le plus souvent synonyme de chasse au dahu ...

Pratiquement aucune entreprise alimentaire ne diffuse d'avis de rappel sur son site Internet, quant aux distributeurs, la publication sur leurs sites Internet respectifs est à géométrie très variable y compris dans le temps en antidatant les communiqués pour être dans les clous ... 

Pour la France, j’avais qualifié cette chasse au trésor à une « chasse au dahu » dans cet article du 29 août 2013, « Aliments et rappels en France : les consommateurs ne sont pas vraiment informés ! ». On lira aussi la « Foire aux questions à propos des rappels d’aliments en France » du 23 mai 2016.

Depuis cette date, les choses ont-elles changées, non pas vraiment ! Ainsi par exemple, la DGCCRF avait arrêté en janvier 2020 de diffuser les avis de rappels de produits alimentaires, les avis de rappels ont recommencés à être publiés en février 2020 ...

Et dans un avenir procche, les choses vont-elles changées, heu …, peut-être, sauf l’on croit cet extrait d’un article de la revue PROCESS Alimentaire,
L’Ania (Association Nationale des Industries Alimentaires), la FCD (Fédération du Commerce et de la Distribution), GS1 France et une quarantaine d’acteurs à se réunir dans un groupe de travail pour proposer de nouveaux outils digitaux. Une étude d’ampleur va être menée et les résultats seront dévoilés en juin prochain.

Voilà un frémissement, mais on ne jugera que sur pièces ...

mardi 11 février 2020

A propos de la présence du virus de l'hépatite E chez les porcs aux Etats-Unis


« Des scientifiques sont inquiets de la présence du virus de l'hépatite E chez les porcs à l'abattoir », source article de Coral Beach publié le 11 février 2020 dans Food Safety News.

Le sang contaminé provenant de porcs d'abattoir infectés par le virus de l'hépatite E pourrait atteindre la chaîne d'approvisionnement alimentaire humaine, selon des chercheurs.

« ... 40 pour cent des porcs d'abattage américains (échantillonnés) étaient séropositifs pour le VHE (virus de l'hépatite E), indiquant une infection antérieure par le VHE des porcs dans les élevages ce qui était cohérent avec les estimations antérieures pour les porcs d'élevage américains », selon un article qui vient d'être publié par une équipe de scientifiques dirigée par Harini Sooryanarain du Département des sciences biomédicales et de pathobiologie du Virginia Polytechnic Institute et de la State University.

Les scientifiques se sont lancés dans le projet en sachant que dans les pays industrialisés, il existe deux des huit génotypes zoonotiques porcins du VHE présentant une menace émergente de maladie d'origine alimentaire pour l'homme. Le virus peut être transmis par la consommation de porc cru ou insuffisamment cuit, selon l'équipe de recherche et les informations des Centers for Disease Control and Prevention.

Cela peut prendre jusqu'à 60 jours après l'exposition au virus pour que les symptômes se développent. Les personnes infectées peuvent rester contagieuses pendant plusieurs semaines. Le CDC rapporte qu'il n'y a pas de vaccin contre l'hépatite E approuvé aux États-Unis.

Les chercheurs ont commencé avec près de 23 000 échantillons de porcs provenant de 25 abattoirs dans 10 États. Ils ont utilisé 5 033 échantillons sélectionnés au hasard et représentant les 25 abattoirs et les 10 États. Les 23 000 échantillons ont été collectés en 2017-2019 pour une étude différente et archivés pour une analyse future. Les échantillons de sang ont été prélevés sur le plancher de mise à mort des abattoirs, et le sérum a été séparé et conservé congelé au Beltsville Agricultural Research Center de l'ARS-USDA.

« Nous avons précédemment montré que le VHE-3 est présent dans les troupeaux de porcs américains et qu'une petite proportion des produits du porc commerciaux, tels que le foie et les chitterlings, provenant des magasins américains contiennent du VHE infectieux », selon l'article des scientifiques publié dans l'édition de février de Emerging Infectious Diseases.

« Cependant, concernant le statut actuel de l'infection par le VHE des porcs du marché américain au moment de l'abattage, le point d'entrée de la chaîne d'approvisionnement alimentaire, reste inconnu. »

Bien que 40% des échantillons soient séropositifs, seuls 6% des porcs présentaient une virémie à VHE détectable. C'est encore assez inquiétant, selon l'équipe de recherche. Étant donné que de nombreux porcs à l'abattoir sont virémiques, la sécurité sanitaire du porc est préoccupante, car le sang contenant du VHE infectieux pendant l'abattage peut contaminer les produits de porc cru.

Les scientifiques ont rapporté que des études ont montré que près de 6 pour cent des porcs à l'abattoir au Royaume-Uni et 44,4 pour cent en Écosse étaient virémiques. Un nombre croissant de cas déclarés d'infection humaine ont été attribués à la consommation de porc cru ou insuffisamment cuit.

dimanche 9 février 2020

49 personnes malades : Des éclairs vitrés provoquent un empoisonnement de masse dans deux provinces arméniennes


« 49 personnes malades : Des éclairs vitrés provoquent un empoisonnement de masse dans deux provinces arméniennes », source article de Doug Powell du barfblog.

News Az rapporte que des cas d'empoisonnement ont été signalés dans la ville de Sisian dans la province méridionale de Syunik et à Vanadzor et Stepanavan dans la province septentrionale de Lori.

Selon le ministère, tous les patients présentaient des symptômes de diarrhée, de fièvre et de vomissements. Un diagnostic préliminaire a indiqué que la cause de l'empoisonnement était une infection intestinale.

Le Centre national de contrôle et de prévention des maladies a déclaré que 41 patients avaient été retrouvés à Lori et 8 à Syunik. Actuellement, 33 patients sont toujours traités à Lori et 8 à Syunik. Les médecins jugent l’état des patients satisfaisant. Selon le service de presse de l'Inspection de la sécurité des aliments, des études en laboratoire ont permis de retrouver des salmonelles dans les éclairs.

Il a déclaré que la société Zeytun Sweet avait été inspectée mais qu'aucune non-conformité des normes sanitaires n'avait été constatée, mais il s'est avéré que les éclairs n'avaient pas subi d'évaluation de la conformité et n'avaient pas de certificat de salubrité. Zeytun Sweet Company a été condamnée à interdire à la vente le produit et à rappeler les éclairs du marché et à les détruire.

De plus, des prélèvements d'œufs, d'huile, de garniture ainsi que des produits finis utilisés pour la production d'éclairs ont été prélevés pour un examen plus approfondi.

Recommander d'utiliser un thermomètre au lieu de dire servir très chaud : La culture de sécurité de la sécurité des aliments selon la FSA

« Recommander d'utiliser un thermomètre au lieu de dire servir très chaud : la culture de sécurité de la sécurité des aliments selon la FSA », source Doug Powell du barfblog.

Jose Bolanos de la Food Standards Agency du Royaume-Uni écrit dans « Organisations, Culture & Food Safety. A rapid comparative overview of organisational culture frameworks in the food sector », que la FSA s'intéresse depuis longtemps à la culture organisationnelle et à son impact sur la capacité d'une entreprise alimentaire à fournir des aliments sains et ce qu'elle dit c'est ça.

Cependant, même si des travaux ont été menés sur l'évaluation de la culture organisationnelle dans certains domaines de réglementation, les progrès ont été limités dans l'élaboration d'une approche réglementaire spécifique à la culture de la sécurité sanitaire des aliments.

Et ça continue en langage du bureau.

Je ne peux pas prendre au sérieux une agence qui recommande toujours que la viande soit cuite jusqu'à ce qu'elle soit très chaude.

Doug Powell fait allusion a certaines recommandations de la FSA à propos de Listeria où il est indiqué,
  • cuire ou réchauffer les aliments jusqu'à ce qu'ils soient très chauds.

Tout le monde a une caméra, une édition avec la chaîne de magasin Red Rooster en Australie


« Tout le monde a un camera, une édition avec la chaîne de restauration Red Rooster en Australie », source Doug Powell du barfblog.

Nick Hall de Franchise Business rapporte que la chaîne de restauration rapide Red Rooster a pris la décision drastique de fermer deux points de vente à Perth après que des photos divulguées aient soulevé des inquiétudes concernant la sécurité des aliments.

Les images publiées sur Facebook semblent montrer des poulets cuits entassés à l'arrière d'un véhicule de livraison Red Rooster; déballé, non réfrigéré et dans un état apparemment insalubre.

En outre, des articles suggèrent que les poulets étaient transportés le jour où le soleil de Perth est le plus meurtrier.

Les internautes sur les réseaux sociaux ont critiqué le magasin pour ses pratiques insalubres, et beaucoup se demandent pourquoi les poulets ont été placés à l'arrière de la voiture en premier lieu.

« Pour moi, cela ressemble à un magasin à court de poulet et quelqu'un les a transférés d'un magasin à un autre », a spéculé un utilisateur.

En réponse aux non-conformités présumées de la sécurité des aliments, Red Rooster a rapidement décidé de fermer le magasin à Forrestfield, ainsi qu'un autre à Waypoint, également sous la direction du même franchisé.

Dans un communiqué, Red Rooster a confirmé que les magasins resteraient fermés jusqu'à la fin des investigations.
« Ces magasins resteront fermés pendant que des investigations détaillées seront menées, les mesures nécessaires seront prises et nous sommes convaincus que les normes d'exploitation de ces sites répondent aux attentes élevées de nos normes strictes de la marque », a déclaré la marque.

« Nous avons alerté les autorités compétentes et travaillons en étroite collaboration avec elles tandis que notre personnel local sur le terrain entreprend l'investigation et les actions nécessaires pour répondre aux normes de notre marque. »


L'année dernière, la marque a été obligée de fermer sept restaurants dans le Queensland après que le franchisé qui les exploitait ait subi une sanction de l'administration. La marque a rapidement réagi et a rouvert six des magasins moins d'une semaine après la fermeture, sauvant ainsi plus de 100 emplois.

Cette fois-ci, Red Rooster espère un retournement tout aussi positif.

Epidémie de salmonellose à Salmonella Dublin en lien avec une consommation de Morbier au lait cru. Le jour d'après ... l'entreprise plaide « non coupable »


Comme je l'indiquais dans un précédent article sur le sujet, ici, on pourra lire ou relire quelques épisodes précédents à propos du fromage morbier
Par ailleurs, le morbier, comme d'autres fromages, au lait cru ont un passé de rappels pour cause de présence de pathogènes …
  • 26/02/2014
Les personnes qui auraient acheté ce morbier ne doivent pas le consommer en raison d'un contamination par la bactérie Listeria monocytogenes.
  • 01/06/2015
Près de 3 000 kilos de morbier, soit 608 meules, distribués dans plusieurs pays d'Europe, font l'objet d'une procédure de retrait après la détection de listeria. La préfecture du Jura a indiqué le 28 mai, selon l'AFP, qu'un autocontrôle réalisé le 6 mai par un grossiste sur du morbier avait révélé la présence de listeria. Le morbier est un fromage au lait cru fabriqué dans le massif du Jura. Le 26 mai, le groupe fromager suédois Falbygdens Ost avait annoncé le rappel de 750 kg de morbier vendus sous les marques « Les 3 Comtois » et « Falbygdens Rekommenderar », en invoquant une suspicion de listeria. Le fromager avait spécifié avoir été informé par Interval, son fournisseur.
  •  15/03/2019
Notification au RASFF de l'UE, référence 2019.1009, par l'Allemagne de Escherichia coli producteurs de shigatoxines (présence dans 25g) dans du fromage au lait cru de France.
Un rappel a eu lieu le 14 mars 2019 en Allemagne de Morbier AOP au lait cru, 250 g fabriqué par SA Perrin Vermot et distribué par Lidl. Cela étant, le lien de ce rappel n'existe plus, erreur ou non confirmation du rappel (?).
  • 08/02/2020
La fromagerie familiale, productrice de morbier, est considérée par les autorités sanitaires comme responsable des intoxications à la salmonelle. À Cléron, dans le Doubs, les deux frères Perrin réfutent fermement ces accusations. La suite de l'article est réservé aux abonnés ...
  • 08/02/2020
Selon L'Est Républicain, Salmonelle dans le morbier : Perrin plaide « non coupable »
La fromagerie familiale, productrice de morbier, est considérée par les autorités sanitaires comme responsable des intoxications à la salmonelle. À Cléron, dans le Doubs, les deux frères Perrin réfutent fermement ces accusations.
depuis vendredi, que l’entreprise qui emploie près de deux cents personnes, est dans la tourmente. « Nous avons été contactés, ce vendredi, par la DDCSPP (Direction d’État chargée de la protection des populations) qu’une enquête dans le cadre d’une urgence sanitaire concernait notre entreprise, explique Jean-Luc Perrin à la direction de l’entreprise avec son frère Jean-Marie. Ils sont venus le lendemain faire des investigations. » Neuf meules sont concernées.
À l’origine de cette « descente », le cas de treize personnes intoxiquées par la même souche de salmonelle. Les investigations et recoupements ont dirigé les enquêteurs vers les produits Perrin. Le ministère de l’Agriculture a ordonné un rappel de meules de morbier qui pourraient après recoupements et enquête être celles produites par la fromagerie Perrin.
Un cas grave pour l’entreprise qui était, jusqu’à vendredi, en pleine croissance avec un chiffre d’affaires de 48 M€ concernant le dernier exercice, soit une augmentation de 16 % en une seule année. « Il s’agit de lots qui datent de novembre. Les tests sont négatifs, une alerte à la salmonelle nous semble impossible. »
« C’est un paradoxe, ajoute Jean-Marie Perrin. Nous faisons des analyses tous les jours. Nous faisons beaucoup plus d’analyses que beaucoup d’autres. Nous, on va jusqu’à être capable de déterminer l’ADN de chaque vache si besoin. Le reproche que l’on fait à ces conclusions est qu’elles ont été faites sans analyses contradictoires. En gros, le message est, puisque vos produits étaient là, donc c’est vous. Nous voulons cette analyse contradictoire. Le préfet m’a garanti qu’elle serait faite avec la plus grande précision. Cette enquête contradictoire nous donnera raison. »
Contacté le syndicat interprofessionnel du morbier, basé à Poligny (Jura), avait, ce samedi, tendance à la jouer neutre.
« On a appris qu’il y avait une enquête en cours, notait Florence Arnaud, directrice du syndicat. Elle est orientée vers une seule entreprise, la fromagerie Perrin. Le contrôle de la qualité sanitaire des morbiers est particulièrement rigoureux. Pour les seuls éleveurs, dix-huit points de contrôles d’hygiène sont effectués. »

Chacun aura aussi noté la différence entre le titre et le contenu du communiqué de Santé publique de France et ceux du ministère de l'agriculture, tous deux du 7 février, 
Mise à jour du 10 février 2020Un article de Joe Withworth paru le 9 février dans Food safety News traite du sujet, « 13 sick from Salmonella in France linked to eating raw milk cheese ».

Il est aussi indiqué que « Les autorités françaises enquêtent également sur une flambée d'origine alimentaire suspectée d'être causée par Salmonella Enteritidis dans des œufs biologiques d'Italie. »

En effet, selon une notification au RASFF de l'UE par la France le 9 janvier, référence 2020-0125, il y aurait des cas d'intoxication alimentaire suspectée en France liés à des œufs bio d'Italie de marque Oliveiro Claudio pour présence de Salmonella enterica sérotype Enteritidis.

Un rappel des œufs bio a eu lieu en Italie le 28 janvier, voir ici

A noter enfin, un premier avis de rappel du 8 février mis en ligne sur le site Internet d'AuchanSuite à la présence éventuelle de Salmonelles et par mesure de précaution, la société SA PERRIN VERMOT procède au rappel des produits ... mais aussi Lidl et Casino.

On apprend également par les autorités du Luxembourg, le 10 février
Les autorités de sécurité alimentaire luxembourgeoises viennent d’être informées par la société Auchan que le produit « Morbier AOP » de la marque Jean Perrin contaminé potentiellement par des Salmonelles a été distribué au Luxembourg dans les magasins Auchan.
Une distribution plus large ne peut être exclue.
Mise à jour du 12 février 2020. Rappel tardif de Morbier chez Carrefour en date du 10 février, ici

samedi 8 février 2020

Epidémie de salmonellose à Salmonella Dublin en lien avec une consommation de Morbier au lait cru : point au 7 février 2020


Santé publique de France rapporte le 7 février une « Epidémie de salmonellose à Salmonella Dublin en lien avec une consommation de Morbier au lait cru : point au 7 février 2020 »
13 cas de salmonellose de sérotype Dublin sont en cours d’investigation : lien identifié avec une consommation de Morbier au lait cru entre novembre 2019 et janvier 2020.
Contexte / Alerte

Santé publique France investigue actuellement 13 cas de salmonellose causés par Salmonella enterica sérotype Dublin (S. Dublin) signalés par le Centre national de référence (CNR) des Salmonella (Institut Pasteur) du fait de l’appartenance des souches à même cluster génomique. Les souches ont été isolées entre la semaine 48 (fin novembre 2019) et la semaine 1 (début janvier 2020). Il s'agit de 8 hommes, et 5 femmes, âge médian de 72 ans. Les cas sont répartis sur 7 régions.

Parmi ces 13 cas, 3 patients sont décédés, sans présumer de la responsabilité de la salmonellose dans le décès.
Investigations épidémiologiques menées par Santé publique France

Le début des symptômes, pour les cas interrogés, va de la semaine 48 à la semaine 1, la majorité des cas se regroupant sur 3 semaines (S48 à S50). Neuf cas ont été hospitalisés. La majorité des cas ont rapporté avoir consommé avant leurs symptômes du Morbier au lait cru, acheté dans des enseignes différentes.
Investigations microbiologiques par le CNR

Le CNR a confirmé que les souches de S. Dublin des 13 cas appartenaient au même cluster par deux méthodes complémentaires suite à l’analyse du génome complet.
Investigations de traçabilité par la DGAL et ses DDPP

L'analyse par la Direction générale de l’alimentation (DGAL) des achats de fromages à partir des cartes de fidélité des cas a permis d'identifier que les Morbiers achetés par les cas provenaient d’un même fournisseur. Des investigations chez ce producteur sont en cours par la DDPP en lien avec la DGAL afin d’identifier les causes de cette contamination et prendre les mesures correctives nécessaires.
Mesures de contrôle

Suite aux résultats des investigations, la SA PERRIN (FR 25-155-001 CE), en lien avec les autorités sanitaires, procède le 07/02/2020 au retrait de la vente et à un rappel des morbiers au lait cru suivants :
Meules entières des lots : n°23240923 (DLUO 10/02), 23240924 (DLUO 01/02), 23271122, 23271123, 23271124, 23271125, 23271126 et 23271127 (DLUO au 05/03 et 30/03). Lot de découpe : n°13 (DLC au 12/02)
Ces produits sont commercialisés au rayon traditionnel et au rayon libre-service des supermarchés et hypermarchés (GMS) sur tout le territoire français et sont identifiables par le numéro d’agrément (FR 25-155-001 CE) apposé sur le fromage ou l’emballage.
Les autorités sanitaires recommandent aux personnes qui détiennent encore les produits concernés de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente où ils ont été achetés.

Je me demande si ce retrait/rappel n'arrive pas un peu tard sachant que les cas se sont produits entre la semaine 48 de 2019 et la semaine 1 de 2020, mais y avait-il une autre réponse ?

Un communiqué du ministère de l'agriculture du 7 février 2020 informe du « Signalement de cas de salmonelloses : retrait et rappel de morbier au lait cru » et fournit des détails du rappel, n° de lots, etc.

On se rappelle que le 12 juillet 2019, le ministère de l'agriculture avait signalé des « Cas de gastroentérites liés à la consommation de coppa contaminée par des salmonelles ». La formulation trouvée le 7 février me paraît plus exact, même si Santé publique de France parle d'épidémie ... et d'éventuels décès ...

A noter une constance dans les communiqués des autorités sanitaires, c'est d'antidater d'un jour, au minimum, les communiqués dans ce genre d'épisode …

Dans ce contexte, on pourra lire ou relire quelques épisodes précédents,
En complément, il n'est même pas certain que l'on ait un communiqué de rappel de la part des distributeurs ...


Mise à jour du 10 février 2020Un article de Joe Withworth paru le 9 février dans Food safety News traite du sujet, « 13 sick from Salmonella in France linked to eating raw milk cheese ».

Il est aussi indiqué que « Les autorités françaises enquêtent également sur une flambée d'origine alimentaire suspectée d'être causée par Salmonella Enteritidis dans des œufs biologiques d'Italie. »

En effet, selon une notification au RASFF de l'UE par la France le 9 janvier, référence 2020-0125, il y aurait des cas d'intoxication alimentaire suspectée en France liés à des œufs bio d'Italie de marque Oliveiro Claudio pour présence dSalmonella enterica sérotype Enteritidis.

Un rappel des œufs bio a eu lieu en Italie le 28 janvier, voir ici

A noter enfin, un premier avis de rappel du 8 février mis en ligne sur le site Internet d'AuchanSuite à la présence éventuelle de Salmonelles et par mesure de précaution, la société SA PERRIN VERMOT procède au rappel des produits  ... mais aussi Lidl et Casino.

On apprend également par les autorités du Luxembourg, le 10 février
Les autorités de sécurité alimentaire luxembourgeoises viennent d’être informées par la société Auchan que le produit « Morbier AOP » de la marque Jean Perrin contaminé potentiellement par des Salmonelles a été distribué au Luxembourg dans les magasins Auchan.
Une distribution plus large ne peut être exclue.
Mise à jour du 12 février 2020. Rappel tardif de Morbier chez Carrefour en date du 10 février, ici