lundi 6 juillet 2020

Ouf, un ministère de l’agriculture existe encore … mais que pèsera-t-il ?


N’étant un spécialiste des arcanes politiques, je fais confiance au blog-notes d’Olivier Masbou à propos du nouveau gouvernement …

Le ministère de l’agriculture existe encore
« Je souhaite qu’il y ait un ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation et de l’Agroalimentaire de plein exercice », a indiqué Christiane Lambert le 1er juillet après sa réélection à la présidence de la FNSEA.
Les syndicats agricoles ont fait le forcing auprès de l’Elysée pour maintenir un ministre de l’Agriculture de plein exercice. Ils ont eu raison de se faire entendre, car ce n’était pas gagné d’avance tant les pressions se font de plus en plus insistantes pour rattacher l’agriculture à l’environnement. La nomination, vendredi, de Jean Castex, un haut fonctionnaire certes, mais aussi un élu rural, natif du Gers et maire de Prades (6 000 habitants) dans les Pyrénées-Orientales avait rassuré un peu. Ce n’était pas lui, pensait-on, qui allait sacrifier ce ministère stratégique pour défendre l’agriculture et aussi la ruralité, notamment à Bruxelles.
Julien Denormandie, nouveau ministre de l’agriculture
Et de quatre. Julien Denormandie est le quatrième ministre de l’Agriculture du quinquennat. Il succède à Didier Guillaume, qui avait succédé à Stéphane Travert, qui avait succédé à Jacques Mezart. Cela donne le tournis. L’Agriculture garde donc un ministère de plein exercice, mais reste toujours aussi mal classée dans la hiérarchie gouvernementale : 15ème sur 16 ministres, comme dans le gouvernement précédent.
Mais n'oublions pas Paris, ville dont Olivier Masbou indique, qu'elle donne l'exemple ...
Première ville de France, Paris est aussi la première dans ce cas. A peine élue, Anne Hidalgo a eu le besoin de s’entourer de 37 adjoints (contre 27 dans la municipalité précédente de la même Hidalgo). Et parmi ses adjoints, on trouve Audrey Pulvar « adjointe à la Maire de Paris en charge de l’alimentation durable, de l’agriculture et des circuits courts ». Ce qui vaut à l’ancienne journaliste, et ex présidente de la Fondation pour la nature et l’homme, la Fondation de Nicolas Hulot, quand ce dernier était ministre de l’Ecologie, d’être gentiment moquée sur les réseaux sociaux. 
En effet, « Vague verte oblige, les nouveaux exécutifs municipaux des grandes villes ont décidé de se doter d’adjoints délégués à … l’agriculture. Sans crainte du ridicule. »

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