Cécilia Solal dans Vigil’Anses n°11, le bulletin des vigilances de l’Anses de juillet 2020, nous informe à propos des « Imitations d’aliments : toute ressemblance n’est pas totalement fortuite, ni forcément autorisée ».
Désinfectant pour les mains dans une bouteille gin, en Australie |
Des produits cosmétiques ou des articles de consommation courante peuvent être commercialisés sous la forme d’aliments ou dans un emballage rappelant celui d’aliments, afin d’attirer les consommateurs. Cette ressemblance peut être à l’origine d’ingestion accidentelle, notamment chez l’enfant. Les imitations de denrées alimentaires sont encadrées par une directive européenne et font régulièrement l’objet de rappels de produits par les autorités de contrôle européennes. Pour autant, de nouvelles imitations apparaissent régulièrement nécessitant la vigilance de tous pour les faire retirer du marché si le risque est avéré.
Afin de rendre un produit cosmétique, un produit détergent, un bien de consommation plus attractif aux yeux des consommateurs, certains fabricants proposent des emballages ou des formes de produit ressemblant à des aliments. Parfois très réalistes, ces produits incitent à l’achat en stimulant la gourmandise du consommateur, en associant son utilisation à un moment de plaisir sensoriel voire en attirant les plus jeunes, occultant ainsi les risques potentiels qui en découlent. Les catégories de produits pouvant être confondues avec des denrées alimentaires concernent majoritairement des usages ne nécessitant pas d’autorisation préalable de mise sur le marché. Il est donc assez courant de trouver dans des magasins, des bougies ou des savons ressemblant à des gâteaux ou à des bonbons. Or la mise sur le marché de tels produits peut être à l’origine de risques graves chez les enfants : étouffement suite à l’ingestion de petites parties ou intoxications par les substances chimiques contenues dans ces produits.N'hésitez pas à lire la suite de cet article très documenté ...
On lira aussi dans ce numéro de vigil’Anses, des articles à propos de comportements à risque en matière de désinfection des logements, des aliments, voire du corps, du fait de l’utilisation de produits inappropriés ou dans des conditions ne respectant pas les recommandations.
- Publication des rapports d'activité de toxicovigilance et du réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles, par Chloé Greillet.
- Crise du coronavirus et confinement : des situations à risque d'intoxication rapidement identifiées, par Sandra Sinno-Tellier et Dominique Vodovar.
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