jeudi 3 décembre 2020

Greenyard accepte un règlement lié à une épidémie dans plusieurs pays à Listeria présent dans des légumes surgelés

Vous lirez ce qui suit mais ce que je peux dire, c'est que cela n'est pas cher payé ! Une broutille de 500 000 euros pour ce groupe, c'est insensé !

Tous articles du blog sur Greenyard sont ici.

La FSMA de Belgique est l’autorité des services et marchés financiers veille au traitement honnête et équitable du consommateur financier et à l’intégrité des marchés financiers.

Elle a infligé à Greenyard un règlement transactionnel de 500 000 euros et une publication nominative sur le site web de la FSMA.

Pour mémoire, selon Food Safety News,

L'épidémie associée comprenait 54 cas de listériose en Australie, Finlande, Suède, Danemark, Autriche et Royaume-Uni avec 10 décès de 2015 à 2018. Des chercheurs anglais ont découvert que la souche de l'épidémie était restée dans la chaîne alimentaire britannique des légumes surgelés jusqu'en avril 2019 et avait provoqué un cas de méningite à Listeria en Angleterre en février de l'année dernière.

Ce règlement transactionnel trouve son origine dans la divulgation tardive d’informations privilégiées et dans la diffusion par Greenyard SA d’informations fausses et trompeuses concernant une contamination à la listeria dans son usine de légumes surgelés en Hongrie. La contamination à la listeria s’est produite chez Greenyard Frozen Hungary. Au moment des faits, ce producteur de légumes surgelés était une filiale à 100 pour cent de Greenyard SA.

La FSMA a mené une instruction sur la manière dont Greenyard SA avait, en tant que société cotée, communiqué après que l’agence hongroise de sécurité alimentaire eut pris le 29 juin 2018 des mesures liées à la contamination à la listeria. L’agence avait alors ordonné le rappel auprès des clients et consommateurs de tous les surgelés que Greenyard Frozen Hungary avait fabriqués entre le 13 août 2016 et le 20 juin 2018. L’agence avait en outre interdit à l’entreprise de continuer à commercialiser ces produits.

Dans la motivation de sa décision du 29 juin 2018, l’agence se réfère aux analyses menées notamment p le laboratoire de référence de l'Union européenne pour la listeria. Lesdites analyses ont établi une concordance entre la souche spécifique de bactérie listeria ayant infecté 47 personnes et causé le décès de 9 d’entre elles, et celle découverte dans les surgelés produits et commercialisés par Greenyard Frozen Hungary. Ces résultats ont été révélés dans un rapport anonymisé publié conjointement le 3 juillet 2018 par les autorités européennes compétentes. Le rapport en question, dont Greenyard a été mis au courant le jour même, faisait référence à la décision de l’agence hongroise.

La FSMA considère que cette information revêtait un caractère privilégié. Bien que la société ait été en possession le 3 juillet 2018 au plus tard de tous les éléments lui permettant de divulguer cette information privilégiée, elle ne l'a publiée que le 13 juillet 2018. Selon la FSMA, Greenyard SA n’a de ce fait pas respecté l’obligation qui était sienne de publier une information privilégiée dès que possible.

Dans un communiqué de presse daté du 4 juillet 2018, Greenyard SA a de plus présenté de manière fausse et trompeuse un certain nombre d’éléments quant à la gravité de la situation. L’entreprise a ainsi diffusé des informations qui ont donné, ou ont été susceptibles de donner, des indications fausses ou trompeuses en ce qui concerne le cours de l’action. Greenyard SA savait ou aurait dû savoir que ces informations étaient fausses et trompeuses. Selon la FSMA, Greenyard SA a ce faisant commis une violation de l’interdiction de manipulation de marché.

L’instruction de la FSMA a débouché sur un règlement transactionnel. Celui-ci prévoit le paiement d’un montant de 500 000 euros et une publication nominative sur le site web de la FSMA.

Le programme Apollo de la NASA a contribué à renforcer la sécurité des aliments aux États-Unis. Merci HACCP !

«Le programme Apollo de la NASA a contribué à renforcer la sécurité des aliments aux États-Unis», source VOA News.

Les Américains sont moins susceptibles d'avoir une intoxication alimentaire à Thanksgiving grâce à la NASA. Oui, la NASA.

Le système d'analyse des dangers et des points critiques pour leur maîtrise (HACCP pour Hazard Analysis Critical Control Point) de l'agence spatiale, créé il y a des décennies pour l'initiative d'atterrissage lunaire, est crédité à ce jour de la réduction des maladies d'origine alimentaire.

Développé à l'origine pour les aliments des astronautes au tout début du programme Apollo, le système HACCP a été adopté par les principaux acteurs de l'industrie alimentaire.

Il y a soixante ans, dans l'actuel Johnson Space Center de Houston, un nutritionniste et un microbiologiste de Pillsbury se sont associés à la NASA pour fournir des aliments non contaminés aux astronautes des missions Gemini et Apollo.

Au lieu de tester les produits finis, Paul Lachance et Howard Bauman ont proposé une méthode qui identifiait et maîtrisait les points de défaillance potentiels dans le processus de production alimentaire.

Pour rendre les aliments des astronautes sûrs, le duo a identifié des dangers dans la chaîne de production, observé le danger et déterminé comment il pourrait être évité.

En 1971, la mort de deux personnes par botulisme, une grave maladie d'origine alimentaire causée par des bactéries, a incité la National Canners Association à adopter des normes plus strictes. La Food and Drug Administration et l'association des conserveurs ont mis en œuvre la réglementation HACCP pour les conserves à faible teneur en acide.

En 1993, une épidémie d'intoxication alimentaire dans une chaîne de restauration rapide (Jack in the Box -aa) a incité les fabricants de viande et de volaille à adopter le règlement HACCP dans le cadre d'un effort visant à restaurer la confiance du public dans l'industrie. Une décennie plus tard, la FDA et le ministère de l'agriculture ont rendu les réglementations HACCP universelles pour les producteurs de viande, de volaille, de fruits de mer et de jus.

La normalisation a été encore renforcée en 2011 lorsque la loi de modernisation de la sécurité alimentaire de la FDA est entrée en vigueur. Bien que HACCP s'applique à tous les producteurs alimentaires américains, toutes les applications sont uniques à des denrées alimentaires particulières.

Jetez un œil au repas de Thanksgiving américain typique maintenant.

Tout d'abord, tous les aliments sur la table de Thanksgiving ont été soumis à la réglementation HACCP. Les CCPs de la sauce aux canneberges comprennent la zone de lavage où les baies sont reçues pour la première fois, les points de filtration et de détection des métaux où les matières étrangères sont éliminées, une zone de pasteurisation pour le traitement thermique et des contrôles d'acidité, entre autres, selon Katy Latimer, vice-présidente de recherche et développement pour Ocean Spray, connu pour ses produits de canneberge.

Des contrôles rigoureux existent également pour la production de dinde chez Butterball Turkey LLC, qui affirme que les réglementations sont «enracinées» dans la façon dont ils produisent les aliments.

Tout en remerciant pour un repas nourrissant de Thanksgiving, les Américains pourraient avoir quelques mots pour le programme pionnier de la NASA qui a empêché des maux d'estomac, et bien pire, pendant des décennies.

L'hygiène en cuisine à l'honneur: comment les émissions de cuisine influencent les pratiques d'hygiène des téléspectateurs

Illustration de la réalisation des trois versions des vidéos avec différents niveaux d'hygiène, en utilisant l'assaisonnement comme exemple. (photo a) Vidéo sur l'hygiène correcte: Assaisonnement avec une cuillère à café. (photo b) Vidéo sur une mauvaise pratique d'hygiène: Assaisonnement avec les doigts (après avoir touché du poulet cru). (photo c) Vidéo témoin : Gros plan sur des aliments saupoudrés d'assaisonnement.

Le BfR présentait un projet de recherche sur le thème de l'hygiène dans les émission de cuisine à la télé, il y a deux ans, en janvier 2018. Un article du BfR 05/2018 s'était intéressé à « L'hygiène en cuisine à l'honneur: les émissions de cuisine télévisées influencent-elles notre comportement en matière d'hygiène? ».

Les émissions de télévision traitant de tous les aspects de la cuisine sont populaires. Ils ne transmettent pas seulement des connaissances et des recettes savoureuses, ils ont également une valeur de divertissement élevée. Un projet de recherche de l'Institut fédéral pour l'évaluation des risques (BfR) montre cependant que l'hygiène en cuisine ne joue souvent qu'un rôle mineur à la télévision. A l'occasion de la Semaine verte internationale, le BfR présente les objectifs, la procédure et les résultats du projet au forum BfR 'Kitchen Hygiene' au CityCube Berlin.

«Les résultats montrent que des mesures d'hygiène importantes sont souvent négligées dans les émissions de cuisine, avec une erreur hygiène observée toutes les 50 secondes en moyenne», a déclaré le professeur Dr. Andreas Hensel, président du BfR.

La bonne nouvelle est que si l'hygiène en cuisine est correctement démontrée, les émissions de cuisine télévisées peuvent également jouer un rôle de modèle en promouvant des mesures d'hygiène dans la cuisine pour prévenir les infections d'origine alimentaire. «Si vous vous lavez toujours soigneusement les mains après avoir touché des œufs, des crudités ou de la viande, par exemple, et si vous nettoyez des planches à découper après chaque étape de travail, vous pouvez vous protéger et protéger les autres contre les maladies infectieuses d'origine alimentaire», a expliqué Hensel.

Du projet à la réalisation, voici donc cette étude qui vient de paraître ...

« L'hygiène en cuisine à l'honneur: comment les émissions de cuisine influencent les pratiques d'hygiène des téléspectateurs », source Risk Analysis via Doug Powell du barfblog. L'article est disponible en intégralité.

Une mauvaise hygiène lors de la manipulation des aliments est une cause majeure de maladies infectieuses d'origine alimentaire. Pour déterminer si les pratiques d’hygiène visibles dans les émissions télévisées de cuisine influencent l’hygiène en cuisine des téléspectateurs, une étude sur l’adoption d’un comportement hygiène démontré a été conduite dans des conditions expérimentales contrôlées.

Dans une étude ostensiblement sur la cuisson en suivant des recettes, les participants (n = 65) ont été assignés au hasard à l'une des trois conditions, dans laquelle ils ont regardé une vidéo de cuisine qui ne différait que par le comportement hygiène du chef.

Dans la condition 1, le chef s'est livré à de mauvaises pratiques d'hygiène lors de la préparation du plat, dans la condition 2 le comportement d'hygiène du chef était exemplaire et dans la condition 3, le comportement hygiène du chef n'était pas visible (condition témoin).

Après avoir regardé la vidéo, les participants ont été invités à préparer la recette individuellement dans la cuisine entièrement équipée du laboratoire. Les séances de cuisine ont été enregistrées sur bande vidéo et les expérimentateurs ont caché les problèmes hygiène codés commis par les participants.

Le niveau hygiène en cuisine présenté dans la vidéo de la cuisson a considérablement affecté les pratiques d'hygiène des participants qui préparaient la recette. Les participants qui avaient regardé la vidéo de cuisine avec des pratiques d'hygiène correctes ont commis beaucoup moins de manquements à l'hygiène que ceux qui avaient regardé la vidéo avec de mauvaises pratiques d'hygiène.

Du point de vue de la communication sur les risques, les émissions de cuisine télévisée sont bien placées pour transmettre à un large public des connaissances sur les pratiques hygiène essentielles lors de la préparation des aliments. Pour faciliter le changement de comportement vers des pratiques de manipulation des aliments plus sûres parmi les téléspectateurs, appliquer visiblement des pratiques d'hygiène correctes dans les émissions de cuisine est une stratégie prometteuse.

Commentaires. A l'heure, où semble-t-il, l'Anses indique vouloir cultiver l’ouverture et le dialogue et s'ouvrir à la société, voilà le type d'action concrète à développer en matière de sécurité des aliments, puisqu'il s'avère que c'est un axe stratégique de l'agence ...

En juillet 2019, le blog vous avait proposé La coiffe ou la toque en cuisine, à propos de la dernière pub de Barilla.

mercredi 2 décembre 2020

Nouveaux documents sur le glyphosate : le gouvernement doit sortir du déni !

 Le blog vous en avait parlé,

Voici une nouvelle information de Science-Technologies-Actions qui est un Collectif dont le but est de défendre et promouvoir la Science dans le débat public.

Le dernier communiqué du 1er décembre 2020 s'intitule, «Nouveaux documents sur le glyphosate : le gouvernement doit sortir du déni ! »

Le Collectif STA recommande vivement la lecture de l’étude récente de Marcel Kuntz et le livre de Gil Rivière-Wekstein qui répondent de façon rigoureuse et référencée aux diverses interrogations soulevées par le glyphosate, et qui documentent l’un des plus scandaleux détournements de la science aux profits de vues idéologiques et d’intérêts privés.

Devant ces preuves, le Collectif STA demande instamment au chef de l’Etat le retrait de cette demande d’interdiction du glyphosate que rien ne justifie et qui pénalise gravement l’agriculture française et notre environnement.


Le contexte :

Le 27 novembre 2017 le Président Macron a décidé d’interdire le glyphosate «dès que des alternatives auront été trouvées et au plus tard dans 3 ans».

Trois après, il propose l'interdiction du glyphosate dans l'Union européenne en 2022 !

Une fuite en avant traduisant l’embarras du chef de l’Etat face à une décision précipitée, sans concertation avec les scientifiques, sans étude d’impact, sans analyse risques/bénéfices et  ignorant un retour d’expérience exceptionnel de près d’un demi-siècle.

Au-delà des conséquences néfastes pour la compétitivité de l’agriculture française et pour l’environnement avec le retour du travail du sol consommateur de carburant et émetteur de CO2, cette décision ne repose sur aucune base scientifique :

- que ce soit l’avis du CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) classant le glyphosate « cancérogène probable » (comme la viande rouge !), classement contesté par toutes les agences sanitaires française (Anses), européennes (Efsa, Echa) et internationales, y compris l’OMS maison-mère du CIRC.

Un organisme marqué en outre par un manque de neutralité et de graves conflits d’intérêts.

- que ce soient les pseudo-études initiées par des organisations écologistes ou des chercheurs militants.

Le Collectif STA composé de chercheurs, ingénieurs, médecins, enseignants et autres citoyens consternés par la marginalisation de la Science et les attaques incessantes contre les technologies innovantes, a pour but de faire entendre la voix de la raison, de l'approche scientifique et du progrès, notamment auprès des décideurs et des médias.

Complément du 21 décembre 2020. Lu dans Alerte EnvironnementSNCF : l’alternative au glyphosate va coûter un bras aux contribuables…et à l’environnement.

Le déclin des cas d'intoxication alimentaire se poursuit en Angleterre et au Pays de Galles

Les sondage reflète-t-il la réalité des faits, vaste sujet ….

Un article de Joe Whitworth paru le 29 avril 2019 dans Food Safety News rapportait « Un sondage révèle une augmentation du nombre de personnes touchées par une intoxication alimentaire au Royaume-Uni ».

Près de la moitié des personnes interrogées dans un sondage au Royaume-Uni ont déclaré avoir subi une intoxication alimentaire. Le chiffre de 47% des personnes qui ont déclaré être tombées malades à cause de la nourriture à un moment de leur vie est passé de 40% en 2012, 41% en 2014 et 44% en 2016.

Voici un nouvel article qui tend à contredire ce sondage … car «Le déclin des cas d'intoxication alimentaire se poursuit en Angleterre et au Pays de Galles», source article de Joe Whitworth paru le 2 décembre 2020 dans Food Safety News.

Les intoxications alimentaires en Angleterre et au Pays de Galles ont diminué pour la cinquième année consécutive, selon des chiffres annuels.

Il y a eu plus de 8800 cas d'intoxication alimentaire officiellement notifiés en 2019, contre un peu plus de 11 000 en 2018. Les chiffres les plus récents ont augmenté entre 2013 et 2014.

Public Health England (PHE) recueille les notifications de maladies infectieuses (NOIDs pour notifications of infectious diseases) et publie chaque semaine des analyses des tendances locales et nationales. Les NOIDs sont l'un des moyens par lesquels PHE effectue la surveillance des infections à travers le pays.

La plupart des cas d'intoxication alimentaire ont été enregistrés chez les 45-64 ans, suivis par le groupe d'âge 25-44 ans et les personnes âgées de 65 ans et plus. Le plus bas était chez les moins de 1 an.

Le Yorkshire et Humberside avaient le plus de cas d'intoxication alimentaire par région avec 2 270 suivis de 1 645 dans le sud-est et un peu plus de 1 050 dans le nord-est.

Londres comptait plus de 660 cas d'infections, tandis que les West Midlands en avaient le plus petit nombre avec 49. Dans toutes les régions étudiées sauf une, les hommes étaient plus touchés que les femmes. Dans la région de l'Est, les nombres étaient égaux selon le sexe. Le Pays de Galles a signalé 1 470 cas avec plus d'hommes malades que de femmes.

PHE n'a pas encore publié le rapport annuel sur les zoonoses au Royaume-Uni pour 2018. La plupart des autres pays ont déjà révélé les données de 2019.

La Food Standards Agency (FSA) estime que 2,4 millions de cas de maladies d'origine alimentaire surviennent chaque année au Royaume-Uni.

Chiffres par pathogène et augmentation des SHU

Plus de 4 500 cas de campylobactériose ont été enregistrés avec près de 1 650 cas d'infection dans le Sud-Est en 2019.

Près de 700 cas de salmonellose ont été notées avec le nombre plus élevé de 172 patients conjointement signalé par Londres et le Sud-Est.

Les données ne montrent qu'un seul rapport de listériose et de cyclosporose. Ceci malgré une épidémie de listériose dans laquelle sept personnes sont décédées liées à des sandwichs servis dans les hôpitaux. Les 41 cas de yersiniose provenaient du sud-est.

Un total de 85 cas d'infection à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) a été enregistrée ainsi que 16 cas de STEC O157. Seuls deux cas de STEC non-O157 ont été signalés. Il y avait 26 cas classés comme autres infections à E. coli ou sans précision.

Les cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU), souvent associés à des infections à E. coli, sont passés à 15 par rapport à 12 l'année précédente et sont au plus haut niveau depuis qu'ils ont été déclarés en 2010. Six femmes et quatre hommes ont été touchés en Angleterre. Quatorze cas concernaient des personnes de moins de 14 ans et un cas appartenait à la tranche d'âge des 45 à 64 ans.

Londres et le Nord-Est ont tous deux enregistré trois cas de SHU, tandis que le Nord-Ouest, le Yorkshire et Humberside, le Sud-Est et le Sud-Ouest en ont tous eu un cas. Le Pays de Galles a enregistré cinq cas, dont deux femmes et trois hommes.

mardi 1 décembre 2020

A propos de la sécurité sanitaire des aliments en France, axe stratégique de l'Anses

La sécurité sanitaire des aliments fait partie des missions socles de l’Anses, tant en recherche qu’en évaluation des risques. Le 24 novembre 2020, les scientifiques de l’Agence ont participé à des ateliers pour renforcer les travaux transversaux menés sur cet axe stratégique.
La surveillance des denrées alimentaires
Bactéries, virus, résidus de médicaments vétérinaires, eaux de consommation… : l’Anses détient plus d’une quinzaine de mandats de référence nationaux en rapport avec la sécurité sanitaire des aliments. Les échanges du 24 novembre ont identifié les leviers pour améliorer la surveillance des aliments tout au long de la chaîne alimentaire et l’exploitation des données, pour tenir compte des attentes des utilisateurs, qu’il s’agisse des pouvoirs publics, des professionnels de l’agroalimentaire ou des consommateurs. Une réflexion a également été menée sur les synergies avec la plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire, qui regroupe 14 partenaires et est co-coordonnée par l’Anses.

Peut-être aussi augmenter le nombre de contrôles et d'inspections, si l'Anses veut bien faire passer le message ...

L’attribution des sources des maladies d’origine alimentaire
Plus de 2 millions de cas de contaminations par des organismes pathogènes transmis via l’alimentation sont recensés chaque année en France. Pour prévenir ces infections, il est important de bien connaitre les animaux, les aliments et les pratiques de conservation et de préparation de la nourriture à l’origine de ces contaminations. Ceci demande d’analyser une grande quantité d’informations. Les échanges ont porté sur les données disponibles, les outils d’analyse utilisables, notamment en génétique, et les méthodes d’analyse statistique. Les possibilités de collaborations, tant en interne qu’avec des partenaires externes, ont également été discutées et des pistes d’action prioritaires ont été dégagées.

Le nombre de cas de contaminations ne diminuent pas mais n'augmentent pas non plus semble-t-il depuis plusieurs années. En effet, selon cette étude de 2018, « la morbi-mortalité attribuable aux maladies infectieuses d'origine alimentaire reste élevée en France, avec 1,28 à 2,23 millions de cas annuels, dont 15 800 à 21 200 hospitalisations et entre 232 et 358 décès. »

Dans ces conditions, que fait-on pour améliorer les données ?
La génomique et le séquençage du génome entier
Les méthodes de séquençage génétique, notamment du génome entier, sont de plus en plus utilisées y compris dans le cadre de l’évaluation des risques sanitaires. Il est ainsi possible d’identifier plus finement et plus rapidement les souches de microorganismes présents dans un aliment. Des marqueurs génétiques peuvent être identifiés pour prévoir la virulence d’une bactérie ou sa résistance aux antibiotiques. L’un des objectifs de l’Anses est de poursuivre le développement de l’utilisation du séquençage complet de génomes. Les outils et les applications de cette approche à l’Anses ont été discutés, ainsi que les besoins pour étendre leur utilisation. 

Bonne nouvelle !

L'Anses constate que 90 % des données de caractérisation des nanomatériaux du dispositif R-nano ne sont pas exploitables

L'Anses nous relate le 1er décembre 2020 les avatars du « Evaluation du dispositif national de déclaration R-Nano à propos des nanomatériaux ».

Utilisés dans la composition d’une grande variété de produits de la vie courante, les nanomatériaux soulèvent pourtant de nombreuses interrogations sur les risques que leur présence peut générer, aussi bien pour la santé humaine que pour l’environnement.

Dans ce contexte, l’Anses rappelle que la déclaration des substances à l’état nanoparticulaire, rendue obligatoire en France dès 2013, constitue un outil indispensable en matière de traçabilité, d’information du public et d’évaluation des risques. Après huit années d’existence, l’Agence réalise une première évaluation de ce dispositif de déclarations et souligne que l’absence ou la mauvaise qualité des données transmises nuit toujours à la traçabilité des nanomatériaux et à l’exploitation de ces données par les agences de santé publique. Elle propose plusieurs axes d’amélioration pour fiabiliser les données du registre R-Nano, améliorer la traçabilité des nanomatériaux et optimiser l’efficacité du système.

Que se passe-t-il précisément ?

L'Anses découvre le monde réel et constate :

Sur les 52 000 déclarations analysées, 90 % des données de caractérisation des nanomatériaux telles que la taille, la surface spécifique, la charge de surface ne sont pas exploitables et 10 % seulement renseignent correctement leur usage. L’absence de données ou la mauvaise qualité de celles-ci impacte significativement les possibilités d’exploitation, notamment en matière d’évaluation des risques sanitaires potentiels. L’Anses rappelle la nécessaire mobilisation des déclarants, sous l’égide de l’autorité administrative en charge du registre, afin de trouver les solutions pour améliorer le recueil des données.

Mais elle est où l'autorité administrative et ses moyens de contrôles ?

En raison de «La flexibilité octroyée aux déclarants lors de la mise en place du dispositif pour les aider dans leur déclaration entrave la qualité des données», et donc, l'Anses suggère « de mettre un terme aux dérogations accordées et de rendre la déclaration plus exigeante en matière d’informations à renseigner. »

Et éventuellement, l'Anses envisage «Un système de vérification de la qualité et de la pertinence des données enregistrées ».

Face à ce constat d'échec dans la «déclaration pour une meilleure traçabilité des nanomatériaux », l'Anses indique tout de même que « Le système reste encore perfectible et pour obtenir une traçabilité complète des nanomatériaux présents sur le marché. »

On se donne rendez-vous dans huit ans ?

Augmentation des plaintes des consommateurs concernant les aliments notée par la Food Standards Agency

« Augmentation des plaintes des consommateurs concernant les aliments notée par la Food Standards Agency », source article de Joe Whitworth paru le 1er décembre 2020 dans Food Safety News.

Le nombre de plaintes du public concernant des sites d'alimentation et de restauration dans les trois pays (Angleterre, Pays de Galles et Irlande du Nord) a augmenté, selon un rapport publié par la Food Standards Agency (FSA).

Les autorités locales ont enregistré près de 71 000 plaintes concernant la sécurité des aliments et l'hygiène des établissements alimentaires au cours de la période 2019-2020. Il s'agit d'une augmentation de près de 5% par rapport à 2018-2019 dans les trois pays. Les plaintes relatives aux règles alimentaires, qui couvrent l'authenticité et la fraude alimentaire, ont augmenté de 3% pour atteindre près de 11 000 en 2019-2020.

Les statistiques concernent l'application de la législation alimentaire par les autorités locales en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord. Le rapport couvre d'avril 2019 à mars 2020. Les informations proviennent des autorités locales et sont compilées par la FSA.

Le système de surveillance de l'application des lois par les autorités locales (LAEMS pour Local Authority Enforcement Monitoring System) couvre les activités de réglementation sur l'hygiène alimentaire, y compris la qualité microbiologique et la contamination des aliments par des micro-organismes ou des corps étrangers; et les règles alimentaires, y compris la composition, la contamination chimique, l'adultération et l'étiquetage.

Pour l'hygiène alimentaire, il y a eu globalement une légère diminution des effectifs déclarés par rapport à 2018-2019, mais il y a eu une augmentation des ressources pour les règles alimentaires.

En Angleterre, les plaintes concernant la sécurité des aliments et l'hygiène ont augmenté de 5% à 64 397 et celles concernant les règles alimentaires ont augmenté de près de 5% à 9 542 en 2019-2020. Au Pays de Galles, les plaintes ont augmenté de 9% à 4 480, mais les problèmes relatifs aux règles alimentaires ont diminué de 14% à 623. En Irlande du Nord, les plaintes ont diminué de 16% à 1 894 et celles relatives aux règles alimentaires ont légèrement baissé de 744 à 742 en 2019-2020.

Prélèvements et application de la loi

Les prélèvements alimentaires officiels sont analysés par des laboratoires de contrôle officiels. Un total de 44 026 échantillons aurait été prélevé en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord en 2019-2020, soit une augmentation de moins de 1% par rapport à l'année précédente.

En Angleterre, il y a eu une augmentation de 4,2% des prélèvements signalés, au Pays de Galles, une diminution de 6,7% et en Irlande du Nord, une baisse de 6,1%. Le total des analyses est passé de 45 673 à 46555 en 2019-2020, y compris une augmentation des analyses de la contamination microbiologique.

Le nombre d'entreprises soumises à au moins un type de mesures d'application de l'hygiène alimentaire était de 156 066 en 2019-2020, soit une diminution de 1,3%. Cela comprenait plus de 930 fermetures volontaires et 230 poursuites.

Il y a eu une diminution de 10% du nombre de sites soumis à des mesures d'application formelles à 4784 en 2019-2020. Les établissements recevant des avertissements écrits ont diminué de 1 pour cent pour s'établir à 151 282.

Le nombre d'entreprises soumises à au moins un type de mesures d'application des règles alimentaires en 2019-2020 était de 25 553, soit une augmentation de 5,8%. Cela a impliqué la saisie, la détention et la remise d'aliments à près de 100 occasions et 56 poursuites.

Le nombre de sites ayant reçu au moins un type de mesure d'application formelle a augmenté de 45% pour atteindre 458 en 2019-2020. Le nombre d'avertissements écrits a augmenté de 5,2% pour atteindre 25095 en 2019-2020.

Les visites prévues chutent

Les interventions d'hygiène alimentaire en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord ont diminué avec 333 426 réalisées en 2019-2020, soit une réduction de 2,4% par rapport à 2018-2019.

Les interventions sont des visites dans les établissements alimentaires pour l'inspection, le contrôle, la surveillance, la vérification, l'audit et l'échantillonnage, ainsi que l'éducation et la collecte d'informations. Ils s'assurent que les entreprises respectent les exigences des lois sur l'hygiène alimentaire et les règles alimentaires.

Les autorités locales ciblent les établissements à haut risque, de catégorie A à C, pour les interventions d'hygiène alimentaire, mais il y a eu une augmentation des visites dans les sites de catégorie E à faible risque par rapport à 2018-2019.

Le pourcentage d'interventions planifiées réalisées est passé de 86,4% en 2018-2019 à 85,7% en 2019-2020 dans les trois pays. Le pourcentage d'interventions liées à l'hygiène alimentaire dans les établissements non encore notés est également passé de 89,1% en 2018-2019 à 87,7% en 2019-2020.

Les interventions en matière de règles alimentaires en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord ont augmenté de 2,1% pour atteindre 106770 en 2019-2020. Cependant, le pourcentage d'interventions planifiées est passé de 40,8% en 2018-2019 à 39,7% en 2019-2020. Les interventions dans les établissements alimentaires non encore notés sont passées de 59,4% en 2018-2019 à 56% en 2019-2020.

En 2019, la FSA s'est déclarée préoccupée par une nouvelle diminution du pourcentage d'interventions prévues en matière des règles alimentaires et l'a décrite comme un «problème de longue date».

Un examen en 2018 a montré que des changements étaient nécessaires pour remédier aux lacunes du modèle actuel de règles alimentaires. L'étude pilote visant à aider à établir un nouveau cadre de prestation devait commencer en 2020, mais a été reportée à 2021 en raison du COVID-19.

Maria Jennings, directrice de la conformité réglementaire à la FSA, a déclaré que l'agence avait un rôle de supervision pour vérifier les contrôles que les autorités locales effectuent sur les entreprises alimentaires.

«Bien que ces chiffres ne soient pas différents de ceux d'avril 2018 à mars 2019, nous reconnaissons que le COVID-19 a clairement créé des pressions importantes sur les autorités locales depuis fin mars 2020 et nous examinerons l'impact de la pandémie sur leurs ressources et sur l'exercice de leurs responsabilités statutaires en matière d'alimentation lors de la réunion du comité des affaires du conseil d'administration de la FSA le 8 décembre.», dit-elle.

NB : Un tel rapport n'a pas d'équivalent en France. 

Les autorités allemandes enquêtent sur des cas d'infections à E. coli impliquant des garderies d'enfants

«Les autorités allemandes enquêtent sur des cas d'infections à E. coli impliquant des garderies d'enfants», source Food Safety News.

Plus de 20 cas d'infections à E. coli sont en cours d'investigation dans une municipalité allemande.

Quatre crèches du district de Lützow-Lübstorf sont touchées par une épidémie à E. coli O26. Lützow-Lübstorf se trouve à Nordwestmecklenburg, dans le Mecklenburg-Vorpommern, Allemagne.

Les E. coli entérohémorragiques (EHEC) sont souvent appelés des E. coli producteurs de shigatoxines (STEC).

Les autorités ont initialement signalé 18 patients, mais ce nombre était passé à 25 à la fin de la semaine dernière. Ils ont averti que d'autres tests étaient en cours, donc plus de cas sont attendus. Les malades comprennent des enfants et leurs proches ainsi que quelques employés de garderies.

La majorité des personnes touchées présentent des symptômes légers ou inexistants, mais il existe également des cas de diarrhée grave. Actuellement, il n'y a eu aucune hospitalisation et aucun patient n'a développé de syndrome hémolytique et urémique (SHU).

Les analyses des produits et dans les locaux d'une entreprise de transformation alimentaire qui approvisionne les garderies ont été négatifs. Les responsables estiment que l'agent pathogène n'est pas entré dans les centres via des aliments préparés par l'entreprise, mais par d'autres moyens, qui font actuellement l'objet d'une enquête.

Les symptômes des infections à E. coli varient pour chaque personne, mais comprennent souvent des crampes d'estomac sévères et de la diarrhée, souvent sanglante. Certains patients peuvent également avoir de la fièvre. La plupart des patients guérissent dans les cinq à sept jours. D'autres peuvent développer des symptômes et des complications graves ou potentiellement mortelles, selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC).

Environ 5 à 10% des personnes diagnostiquées avec des infections à E. coli développent une complication d'insuffisance rénale potentiellement mortelle, connue sous le nom de syndrome hémolytique et urémique. Les symptômes du SHU comprennent la fièvre, des douleurs abdominales, une sensation de fatigue, une diminution de la fréquence des mictions, de petites ecchymoses ou des saignements inexpliqués et une pâleur.

Mise à jour des infections par le virus de l'hépatite A

Pendant ce temps, le nombre de personnes infectées par le virus de l'hépatite A dans une autre ville allemande est passé à 28.

Les enquêtes menées par les autorités portent sur des employés d'une boulangerie de la région. Certains patients n'ont aucun lien avec la boulangerie, le génotypage des souches d'hépatite A est en cours avec des résultats en attente.

Les enquêtes sur l'épidémie à Dummerstorf dans le district de Rostock de Mecklenburg-Vorpommern sont en cours. Le patient le plus récent est devenu symptomatique le 18 novembre.

Il y a 25 personnes malades dans le district de Rostock et trois cas d'hépatite A liés à l'épidémie dans les zones voisines. Les malades comprennent des enfants et des adultes et au moins quatre personnes ont eu besoin de soins hospitaliers.

Plus de 200 contacts potentiels ont été identifiés et une vaccinations a été effectuée pendant la période d'incubation afin de permettre au corps de développer des anticorps et prévenir la propagation de l'infection.

L'hépatite A se propage lorsqu'une personne ingère le virus par contact étroit avec une personne infectée ou en consommant des aliments ou des boissons contaminés. La période d'incubation est généralement de 14 à 28 jours, mais cela peut prendre jusqu'à 50 jours pour que les symptômes se développent. Les symptômes peuvent durer jusqu'à deux mois et comprennent la fatigue, la nausée, les douleurs à l'estomac et la jaunisse, qui est un jaunissement de la peau ou des yeux.

Nouveau rappel de fuets catalans pour présence de Salmonella, nouveaux cas en perspective ? Et, ils sont où les contrôles ?

Le site Oulah!, la référence en matière de rappels, informe le 1er décembre du rappel de Fuets catalans de marque GUSTO Y SABOR pour cause de présence de salmonelles.

Il s'agit des produits suivants Fuet catalan paysan, Fuet catalan paysan poivré, Fuet catalan paysan oignon, Fuet catalan paysan fines herbes et Fuet extra poivre rouge. Voir le détail lots et DDM sur le lien précité.

Auchan a fait de même dans la journée.

Pour nous Français qui n'avons pas la mémoire courte cela nous rappelle quelque chose …

Le ministère de l’agriculture communique le 3 septembre 2020 sur « Retrait et rappel de fuets (saucisses sèches espagnoles) contaminés par des salmonelles » fabriqués par l’établissement espagnol «Embutidos Sola SA».

Il y a eu 18 cas de salmonellose dont majoritairement des enfants, 12 cas

Le blog avait rapporté dans un article le 3 septembre 2020, « France : Rappel tardif de fuets espagnols contaminés par des salmonelles ».

J'indiquais que plusieurs éléments dans le cadre de ce rappel sont à prendre en considération. Ce n’est pas la première fois que ce produit, le fuet espagnol, est l’origine d’un rappel en raison de la présence de salmonelles, ainsi en est-il du rappel du 2 septembre 2020, 1er février 2019, 23 avril 2018 et 3 août 2016, cela aurait dû aider à considérer ce produit comme étant à risque … mais il n'en a rien été ...

Par ailleurs, l'AFSCA de Belgique a rappelé le 6 juin 2020 du fuet espagnol pour cause de présence de salmonelles ... peut-être que les Etats-membres de l'UE se communiquent ce genre d'informations ...

Enfin, le terme 'retard' du titre de mon article est lié au fait que le France a notifié au RASFF de l’UE le 24 août 2020 une suspicion d’intoxication alimentaire (salmonellose) liée à du fuet espagnol en raison de la présence de salmonelles.

Enfin, rappelons qu'en 2018, selon le Centre National de Référence des Salmonella,

... une épidémie à S. enterica sérotype 4,[5],12:i:- ST34 a été identifiée. Elle concernait 41 cas (dernier cas en octobre 2018) et la source de contamination était un type de saucisse sèche fabriquée en Espagne (« fuet »), mais commercialisée uniquement dans le sud de la France.

Le produit est donc bien connu et pourtant …

Le 16 octobre 2020, un nouvel article du blog rapporte que « Les autorités espagnoles agissent contre une entreprise espagnole de fuet face à l'épidémie à Salmonella ».

J'indiquais « Je ne sais pas si les autorités espagnoles font quelque chose, en tout état de cause, l'AFSCA de Belgique a rappelé à deux reprises du fuet d'Espagne, le 16 octobre 2020 et le 1er octobre 2020 ... »

On apprenait que L'Agence Catalane de Santé Publique du Département de la Santé de la Generalitat de Catalunya (ASPCAT) a informé le 14 octobre 2020 qu'en application du principe de précaution, elle a ordonné la suspension de l'activité de fabrication de fuet/espetec de la raison sociale Embutidos Sola SA, entreprise mise en cause par le ministère de l'agriculture le 3 septembre 2020 …

Le 22 octobre 2020, le blog rapporte dans « Il y a vraiment quelque chose qui ne fonctionne pas dans les avis de rappel en France: Le cas du fuet espagnol ! », ce rappel étonnant,

Auchan rappelle le 22 octobre 2020 du fuet (saucisson) espagnol de la société Embutidos Sola SA en raison de la présence de Salmonella.

Et maintenant, le 1er décembre 2020, avec ce nouveau rappel de fuets pour cause de présence de Salmonella, se pose la question de la coopération au sein des Etats membres de l'UE, mais surtout, celles des contrôles, où sont-ils ? Aurons-nous de nouveaux cas de salmonellose, encore ?

Mise à jour du 11 mars 2021. On reparle du fuet mais cette fois-ci, il est fabriqué en Allemagne ; il a été rappelé le 9 mars 2021 en raison de la présence de salmonelles.