Marché en Tunisie |
Deux agences allemandes contribuent à renforcer la sécurité des aliments et la protection des consommateurs en Tunisie.
L'Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques (BfR) et l'Office fédéral de la protection des consommateurs et de la sécurité alimentaire (BVL), tous deux rattachés au ministère fédéral allemand de l'Alimentation et de l'Agriculture (BMEL), apportent leur expertise au projet.
La Tunisie a adopté une nouvelle loi sur la sécurité des aliments en 2019 qui comprend la mise en place de structures d'analyse des risques. Le BfR et le BVL accompagnent le pays dans sa mise en œuvre sur le terrain.
L'objectif est de renforcer les structures administratives de la sécurité des aliments et de protection des consommateurs en Tunisie. Cela protégera le public, créera de meilleures conditions de travail et favorisera le commerce régional et mondial, selon des responsables.
Depuis l'adoption de la loi, la Tunisie a mis en place une Instance Nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (INSSPA) et une agence nationale d'évaluation des risques (ANCSEP/ANER). Tous deux sont sous la responsabilité du ministère tunisien de la Santé. BfR et BVL conseilleront les autorités tunisiennes et dispenseront des formations.
Le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) fournit 5 millions d'euros pour ces efforts sur cinq ans.
Coopération marocaine et autres travaux
Le Maroc est un partenaire commercial important de l'Allemagne en Afrique du Nord et le BfR estime que l'évaluation des risques des denrées alimentaires doit être harmonisée et normalisée au niveau international.
«Les points focaux de la future alliance sont l'évaluation des risques des produits phytopharmaceutiques et la communication des risques, en particulier en relation avec les épidémies de maladies d'origine alimentaire», a dit Andreas Hensel, président du BfR.
Le BfR est également impliqué dans un projet de prévention et de lutte contre les infections à Campylobacter (PAC-CAMPY) qui se déroule jusqu'en octobre 2022.
Les partenaires étudieront l'efficacité des stratégies de réduction le long de la chaîne alimentaire, les stratégies de survie en dehors de l'hôte et l'interaction hôte-pathogène pour limiter la colonisation des agents pathogènes et la propagation chez les animaux affectés, les humains et dans l'environnement.
Un autre objectif est le développement de nouvelles méthodes moléculaires pour la détection quantitative sensible de Campylobacter à tous les stades de la chaîne alimentaire. Les modèles d'intervention sur les risques et d'attribution des sources, des maladies basés sur les données générées par le consortium, aideront les autorités de santé publique et l'industrie à cibler les interventions.
L'agence participe à des travaux visant à réduire les contaminants microbiens dans les processus d'abattage des volailles et des porcs. Le projet KontRed se déroule jusqu'en novembre 2023. L'objectif est de réduire la charge microbiologique des agents zoonotiques sur les carcasses en fin de chaîne d'abattage en optimisant les processus existants, en développant des mesures de contrôle et d'intervention et un modèle de validation.
En France, selon l'Anses du 14 décembre 2020, Singapour et la France signent un protocole d’accord pour renforcer leur coopération concernant la sécurité sanitaire des aliments.
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