samedi 12 juin 2021

Belgique: Evaluation du système de contrôles officiels relatifs à la sécurité microbiologique des aliments d'origine non animale, selon un audit

Voici le résumé du rapport final d'un audit effectué en Belgique du 20 au 30 octobre 2020 afin d'évaluer le système de contrôles officiels relatifs à la sécurité microbiologique des aliments d'origine non animale.

Les objectifs de l'audit étaient d'évaluer le système de contrôles officiels dans le domaine de l'hygiène alimentaire pour prévenir la contamination microbiologique dans la production de denrées alimentaires d'origine non animale, notamment lors de la production primaire, dans les produits transformés et/ou congelés, et dans les graines germées. et les graines destinées à la germination.

Étant donné que la pandémie de COVID-19 a empêché une vérification et une évaluation sur place de l'opération des contrôles officiels, le résultat de l'audit est basé sur un examen de la documentation et des enregistrements relatifs à la portée de l'audit, et sur des entretiens/discussions avec des représentants des autorités compétentes à différents niveaux, par vidéoconférence.

Bien qu'une autorité compétente soit désignée pour effectuer des contrôles officiels concernant les denrées alimentaires d'origine non animale tout au long de la chaîne alimentaire, la conception même du système de contrôle ne comprend pas de mesures spécifiques pour prévenir les risques microbiologiques avant et pendant la récolte. Par conséquent, il n'est pas conçu pour identifier les exploitants du secteur alimentaire n'ayant pas mis en place de mesures pour prévenir le risque de contamination à ce stade de la production (par exemple, présence et utilisation correcte de toilettes sur le terrain, d'installations de lavage des mains, accès des animaux et des ravageurs aux champs).

L'enregistrement obligatoire des producteurs de denrées alimentaires d'origine non animale permet aux inspecteurs d'identifier ces opérateurs pour les contrôles officiels. Cependant, l'enregistrement n'inclut pas d'informations sur le type de culture cultivée, empêchant ainsi l'identification des producteurs primaires produisant des cultures à haut risque (par exemple petits fruits tendres et légumes à feuilles vertes). Bien que le système de contrôles soit basé sur les risques, il ne prend pas en compte les différents risques des aliments d'origine non animale au niveau de la production primaire et de la transformation. Les contrôles officiels sont effectués par du personnel spécialisé et qualifié, assisté d'outils informatiques et de checklists. Les non-conformités détectées ont fait l'objet d'un suivi adéquat. En ce qui concerne les contrôles officiels chez les transformateurs d'aliments prêts à consommer, l'équipe d'audit a noté que les inspecteurs ne sont pas suffisamment conscients des autocontrôles des exploitants du secteur alimentaire (échantillons environnementaux) concernant Listeria monocytogenes, et ne sont pas suffisamment formés pour les évaluer efficacement. Un plan de surveillance microbiologique est en place et des échantillons officiels sont prélevés principalement au niveau du commerce de gros et de détail. Il existe un système de laboratoire doté d’une aptitude et des capacités appropriées.

L'autorité compétente n'a pas mis en œuvre de mesures correctives efficaces pour donner suite à la recommandation de l'audit précédent, DG SANTE (2015/7450), en ce qui concerne les contrôles officiels au stade (avant) récolte.

Le rapport contient des recommandations à l'attention de l'autorité centrale compétente afin de remédier aux lacunes identifiées et d'améliorer encore le système de contrôle.

Mise à jour du 28 juillet 2021. On lire l'article de Joe Whitworth paru dans Food Safety News, DG Sante raises concerns on Belgian microbial controls.

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