Voici le résumé d
u
rapport
final d'un audit effectué en Belgique du 20 au 30 octobre 2020
afin d'évaluer le système de contrôles officiels relatifs
à
la sécurité microbi
ologique
des aliments d'origine non animale.
Les
objectifs de l'audit étaient d'évaluer le système de contrôles
officiels dans le domaine de l'hygiène alimentaire pour prévenir la
contamination microbiologique dans la production de denrées
alimentaires d'origine non animale, notamment lors de la production
primaire, dans les produits transformés et/ou congelés, et dans les
graines germées. et les graines destinées à la germination.
Étant
donné que la pandémie de COVID-19 a empêché une vérification et
une évaluation sur place de l'opération des contrôles
officiels, le résultat de l'audit est basé sur un examen de la
documentation et des enregistrements relatifs à la portée de
l'audit, et sur des entretiens/discussions avec des représentants
des autorités compétentes à différents niveaux, par
vidéoconférence.
Bien
qu'une autorité compétente soit désignée pour effectuer des
contrôles officiels concernant les denrées alimentaires d'origine
non animale tout au long de la chaîne alimentaire, la conception
même du système de contrôle ne comprend pas de mesures spécifiques
pour prévenir les risques microbiologiques avant et pendant la
récolte. Par conséquent, il n'est pas conçu pour identifier les
exploitants du secteur alimentaire n'ayant pas mis en place de
mesures pour prévenir le risque de contamination à ce stade de la
production (par exemple, présence et utilisation correcte de
toilettes sur le terrain, d'installations de lavage des mains, accès
des animaux et des ravageurs aux champs).
L'enregistrement
obligatoire des producteurs de denrées alimentaires d'origine non
animale permet aux inspecteurs d'identifier ces opérateurs pour les
contrôles officiels. Cependant, l'enregistrement n'inclut pas
d'informations sur le type de culture cultivée, empêchant ainsi
l'identification des producteurs primaires produisant des cultures à
haut risque (par
exemple petits fruits tendres et légumes à feuilles vertes). Bien
que le système de contrôles soit
basé sur les risques, il ne prend pas en compte les différents
risques des aliments d'origine non animale au niveau de la production
primaire et de la transformation. Les contrôles officiels sont
effectués par du personnel spécialisé et qualifié, assisté
d'outils informatiques et de checklists.
Les non-conformités détectées ont fait l'objet d'un suivi adéquat.
En ce qui concerne les contrôles officiels chez
les transformateurs d'aliments prêts à consommer, l'équipe d'audit
a noté que les inspecteurs ne sont pas suffisamment conscients des
autocontrôles
des exploitants du secteur alimentaire (échantillons
environnementaux) concernant Listeria monocytogenes, et ne
sont pas suffisamment formés pour les évaluer efficacement. Un plan
de surveillance microbiologique est en place et des échantillons
officiels sont prélevés principalement au niveau du commerce de
gros et de détail. Il existe un système de laboratoire doté d’une
aptitude et des capacités appropriées.
L'autorité
compétente n'a pas mis en œuvre de mesures correctives efficaces
pour donner suite à la recommandation de l'audit précédent, DG
SANTE (2015/7450), en ce qui concerne les contrôles officiels au
stade (avant) récolte.
Le
rapport contient des recommandations à l'attention de l'autorité
centrale compétente afin de remédier aux lacunes identifiées et
d'améliorer encore le système de contrôle.
Mise à jour du 28 juillet 2021. On lire l'article de Joe Whitworth paru dans Food Safety News, DG Sante raises concerns on Belgian microbial controls.
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