C’est la question qui se pose depuis le début de cette affaire en septembre 2020. Il n’y a, a priori, pas de risque immédiat. La DGCCRF précise : «Il convient de limiter au maximum l’exposition des consommateurs à cette substance, un risque pouvant exister sur le long terme en cas de consommation de produits en contenant.»
Les autorités se veulent rassurantes en indiquant qu’elles n’ont eu connaissance d’«aucun signalement d’intoxication» de consommateur en lien avec les produits rappelés.
Mais qu’en est-il d’une consommation à long terme?
Aucune évaluation des risques n’est envisagée par l’Agence de sécurité sanitaire (Anses), comme elle nous le précisait en février dernier.
Pour elle, l’issue d’une telle étude est trop incertaine: «La difficulté de reconstituer une exposition réaliste n’incite pas à déployer une évaluation des risques rétrospective qui serait menée avec de fortes incertitudes sur le scénario d’exposition.»
On dit merci qui ? Merci l'Anses !
En attendant, les rappels continuent ....
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