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jeudi 21 décembre 2023

Vendée : Fermeture en urgence d'une boulangerie-pâtisserie en raison de manquements graves à l'hygiène

Le préfet de la Vendée est un timide, il adresse un communiqué de presse aux médias, mais rien sur X (ex twitter) , ni sur facebook, et on ne connaît avec précision où se trouve ce commerce indélicat avec l’hygiène, pas de photo, pas de nom de commune, …

«Des ‘excréments’ dans un local de production : en Vendée, la préfecture fait fermer une boulangerie», source actu.fr.

La préfecture de la Vendée annonce, ce mercredi 20 décembre 2023, avoir fait fermer en urgence une boulangerie-pâtisserie pour raisons sanitaires. De graves manquements à l'hygiène ont été constatés.

A quelques jours des fêtes de fin d’année, le service sécurité sanitaire des aliments de la DDPP aurait constaté dans cet établissement «de graves manquements aux règles d’hygiène et d’entretien général des lieux et installations».

Et notamment, un défaut important de rangement et de nettoyage-désinfection des locaux et des équipements ; «l’absence d’équipements réglementaires pour le nettoyage et le séchage hygiénique des mains».

Des excréments dans un local de production
Pire, la présence d’excréments dans un local de production ainsi que dans un local de stockage de matières premières et notamment, la farine.

Des denrées sans traçabilité ont également été retrouvées.
Les conditions de conservation et de manipulation des denrées étaient propices aux contaminations.

«Ces graves manquements, heureusement exceptionnels, représentaient un danger immédiat pour la santé publique», a estimé le préfet.
La réouverture de cet établissement sera subordonnée à la constatation sur place, par un agent de la DDPP, de la réalisation de mesures correctives.

Le communiqué ajoute, «Ces contrôles sont réalisés par les services de l’État tout au long de l’année pour assurer la sécurité des populations et des consommateurs.»

Commentaire
Si des «contrôles sont réalisés par les services de l’État tout au long de l’année», peut-on publier le nombre de ces contrôles ?
La transparence a ses limités, Monsieur le préfet de Vendée, regardez ce qui se fait dans les départements 95, 95, 30 et 34 ...

Les blattes peuvent transmettre des gènes de résistance aux antimicrobiens entre groupes

«Les blattes peuvent transmettre des gènes de résistance aux antimicrobiens entre groupes», source ASM News du 14 décembre 2023.

Un nouvel article décrit une étude sur la transmission de la résistance aux antimicrobiens (RAM) chez les blattes, avec des implications pour la transmission de la RAM chez l'homme. L'étude a été publiée dans mSystems, une revue de l'American Society for Microbiology.

La RAM représente une menace sérieuse pour la santé des humains et des autres animaux. Avec de moins en moins de médicaments efficaces contre certains agents pathogènes microbiens, les infections sont devenues de plus en plus difficiles à traiter. La modélisation théorique a été utilisée pour explorer la propagation de la RAM à travers le microbiome de l’intestin symbiotique ou non pathogène des animaux. La présente étude représente une étude du monde réel.

Les insectes grégaires, tels que les blattes, permettent de mettre en place un système expérimental simple et facile à entretenir pour tester la transmission microbienne de la RAM. De nombreuses espèces de blattes vivent en groupes denses et ont des contacts fréquents, parallèlement aux humains vivant en milieu urbain. Les chercheurs ont ajouté la tétracycline au régime alimentaire d’une population de blattes socialement interactives. Les tétracyclines sont une classe d'antibiotiques qui traitent plusieurs types d'infections bactériennes. Ils ont observé une augmentation de l’abondance des gènes de résistance à la tétracycline dans leurs microbiomes intestinaux.

Les chercheurs de l’Université technique du Danemark ont ensuite permis à une population de blattes non traitées de se mélanger à celles traitées à la tétracycline. Après interaction avec les blattes traitées, celles non traitées présentaient également une résistance élevée à la tétracycline, tout comme le substrat du sol dans l'habitat abritant les blattes. Les niveaux de résistance à la tétracycline dépendaient de l’étendue et de la fréquence des interactions entre les populations de blattes traitées et non traitées.

Les résultats de l’étude montrent que la surutilisation directe d’antibiotiques n’est peut-être pas le seul moyen de transmission de la RAM ; les animaux porteurs de gènes de résistance aux antimicrobiens dans leur microbiome peuvent interagir avec ceux qui ne le sont pas, facilitant ainsi la transmission des gènes de résistance aux antimicrobiens entre eux. Des recherches complémentaires chez les mammifères seront nécessaires pour confirmer ces résultats et extrapoler les résultats à l’homme.

mercredi 20 décembre 2023

Indre-et-Loire : Fermeture administrative d'une boulangerie-pâtisserie à Ambillou pour non-respect des règles d'hygiène

Les habitants d'Ambillou, au nord-ouest de Tours, vont devoir trouver un nouveau point d'approvisionnement en pains et en gateaux pour Noël. La préfecture annonce la fermeture administrative de la boulangerie-pâtisserie de la commune, à cause d'un manque d'hygiène.

Une décision prise après un contrôle qui a montré un non-respect des règles d'hygiène. Un laisser-aller susceptible de présenter un risque avéré pour la santé des consommateurs. 

Le préfet du 37 ne détaille toutes les non-conformités, mais c’est un bon début, à poursuivre ...

Commentaires des internautes
- Aucune indulgence à avoir..! Bravo !
- Les salauds !!!

Toulouse : Près de 30 cas d'intoxications alimentaires après un repas dans un restaurant

Après le triste épisode de 6 enfants contaminés à la crèche des Minimes de Toulouse par des STEC, voici que l’on apprend qu’«Environ 30 personnes tombent malades après un repas dans un food court». Source actu.fr.

Environ 30 personnes sont malades après un repas pris aux Halles de la Cité samedi 16 décembre. L'ARS évoque «une suspicion d’infection alimentaire collective».

Que s’est-il passé samedi 16 décembre 2023 en soirée, aux Halles de la Cité, de Toulouse ?
Plusieurs dizaines de personnes sont tombées malades suite à un diner pris dans ce food court implanté depuis cinq ans en bas du théâtre éponyme, en centre-ville, a appris Actu Toulouse de sources concordantes.

«Une suspicion d’infection alimentaire collective», selon l’ARS
Interrogée, l’Agence régionale de santé (ARS) Occitanie confirme ce jeudi 20 décembre avoir «été alertée pour une suspicion d’infection alimentaire collective concernant des clients ayant fréquenté le food court».

Environ une trentaine de clients ayant déjeuné (dîné en réalité, NDLR) à des tables différentes samedi 16 décembre dans cet établissement ont souffert de troubles intestinaux.

«Aucun cas grave», rassure l’ARS
Diarrhées, douleurs abdominales, vomissements… Selon nos informations, ce sont les maux principaux dont souffriraient les malades. «Certains d’entre eux ont consulté un médecin pour un traitement symptomatique et aucun cas grave n’a été identifié», rassure l’ARS.

Origine pour l’heure indéterminée
D’où provient cette intoxication ? Si sur les réseaux sociaux comme sur la page Google de l’établissement, les supputations vont bon train, à ce stade, les équipes de l’ARS «poursuivent leurs investigations», en collaboration avec les autres services de l’État, notamment la Direction départementale de la protection des populations, pour «déterminer l’origine de cette infection».

Tous les clients rappelés par les Halles
Les gestionnaires du lieu, qui ont «fait preuve de bonne foi» et «se sont montrés proactifs», d’après l’une des victimes, ont rappelé toutes les personnes qui avaient réservé ce soir-là, essentiellement des groupes.

Analyses en cours
Contactée, la direction des Halles de la Cité assure aussi avoir «tout mis en œuvre pour identifier la source du problème». Après avoir «pris attache immédiatement» avec l’ARS et les services vétérinaires, elle a également «déposé à un laboratoire spécialisé, un échantillonnage des nourritures servies ce soir-là». Des analyses dont les résultats ne devraient être connus qu’en «fin de semaine».

Commentaire
Il me semble qu’il existe une suspicion sur ce que rapporte l’ARS !
Si les gestionnaires des Halles avaient été proactifs, il n’y aurait pas eu d’intoxication alimentaire, pardon de supicion d’intoxication alimentaire.
Fournir «à un laboratoire spécialisé, un échantillonnage des nourritures servies ce soir-là» n’a aucune valeur juridique.

Val d'Oise : Fermeture administrative d'une épicerie à Groslay en raison d'un risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire

- présence de rongeurs et de leurs déjections
- locaux sales
- denrées conservées dans des conditions inadéquates
- gestion des déchets inadéquats, source de contamination des denrées alimentaires

Du fait de ces manquements l’établissement présente un danger grave pour la santé publique en raison du risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire.

La mesure de fermeture sera levée dès que l’établissement sera aux normes en vigueur.

Commentaires d’internautes
- Je comprends même pas comment on peut envisager qu’il réouvre après avoir nettoyé toute cette merde.
- Ils ont même osé se servir dans un paquet de chips vendu aux clients.
- La préfecture du Val d’Oise est en croisade contre les crasseux qui pensent pouvoir gérer des commerces alimentaires. Bravo.
- Même le préfet du Gard s'y est mis. Merci.
- Le Préfet du 95, je vous vois bien Président de la république ! Vous remettriez en ordre ce pays ! Bravo à tous pour votre travail !
- Cette facon de faire comprendre le pourquoi de ces decisions est interessante.
- A ce niveau c'est un coup de lance flammes qu'il faut, pas une fermeture.
- Comment est-ce possible d’être aussi sale dans un pays qui a de l’eau à volonté, des produits nettoyant etc ?
- Y a t’il une sanction pour le proprio du commerce ? Interdiction de gérer ?

L’Espagne voit une baisse des alertes alimentaires en 2022

«L’Espagne voit une baisse des alertes alimentaires en 2022», source article de Joe Whitworth paru le 20 décembre 2023 dans Food Safety News.

Selon un rapport annuel publié récemment, le nombre de notifications dans le système espagnol d'alerte alimentaire a diminué en 2022.

Les 880 notifications du Système coordonné d’échange rapide d’informations (SCIRI) sont en baisse par rapport au record de 1 081 alertes en 2021.

L'Agence espagnole de la sécurité des aliments et de la nutrition (AESAN) coordonne les actions nationales liées aux produits alimentaires et aux matériaux en contact avec les aliments qui peuvent présenter un risque pour la santé publique. L’agence a dit que la baisse des notifications pourrait être liée à l’influence réduite des mesures liées à la pandémie de COVID-19 et à la diminution des alertes à l’oxyde d’éthylène.

Moins d'alertes et de notifications d'informations ont été émises en 2022, et les 617 avis ont été principalement répartis entre les produits d'origine animale et végétale, les matériaux en contact avec les denrées alimentaires en troisième position.

En fonction du type de produit alimentaire, le poisson et les produits de poisson arrivent en tête, suivis des produits de viande et les compléments alimentaires.

Agents pathogènes problématiques
La plupart des notifications concernant les mollusques bivalves vivants n'ont pas nécessité d'action immédiate de la part des autorités car on pensait que ces produits n'étaient plus sur le marché.

Les dangers chimiques sont à l’origine de 297 alertes, suivis des dangers biologiques avec 181. Par rapport à 2021, les premiers ont diminué tandis que les seconds ont augmenté.

Salmonella a augmenté et reste le principal danger biologique avec 79 mentions. Listeria est à la deuxième place avec 31, suivi par norovirus, l'histamine et E. coli. Salmonella Enteritidis était le type le plus mentionné, suivi de Typhimurium en deuxième position et Infantis en troisième. Trois alertes à l’histamine concernaient des personnes malades.

Salmonella Agona dans des concombres a touché 108 personnes et Salmonella Ball a été identifiée dans de la viande hachée chez 54 patients. Deux sont tombés malades à cause de Salmonella dans le lait du lait 2ème âge.

Autres dangers et thèmes
Les dangers chimiques comprennent les additifs, les produits phytosanitaires, les médicaments vétérinaires et les métaux lourds. Les dangers phytosanitaires représentaient 30% des notifications avec 89 cas, soit une baisse par rapport à 2021. Les alertes étaient dominées par l'oxyde d'éthylène et le chlorpyrifos.

Pour les mycotoxines, 22 notifications ont été enregistrées : 18 pour les aflatoxines, trois pour l'ochratoxine A et une dans laquelle les deux étaient présentes. On les retrouve dans divers produits, comme les figues séchées et les fruits à coque. Il y a eu une diminution significative des notifications d'additifs, notamment pour l'acide ascorbique, utilisé principalement dans les produits de la pêche comme le thon pour lui donner une couleur rouge. En 2022, 32 notifications provenaient de corps étrangers tels que du métal, du verre et du plastique.

Au total, 53 alertes alimentaires liées à la détection de différents allergènes non déclarés ont été traitées par l’AESAN via le SCIRI. Les produits laitiers en sont la principale cause, suivis des fruits à coque et du sésame. Deux incidents mis en évidence concernaient des traces d'arachide dans de la lécithine de soja et de sésame dans du cumin.

Plus de 400 notifications indiquaient que l'origine du produit était un autre État membre de l'UE et, dans près de 200 cas, il s'agissait d'un pays tiers. Pour les pays de l’UE, la France arrive en tête, l’Italie et la Pologne occupent la deuxième place ex æquo et les Pays-Bas sont troisièmes. La Chine était derrière la plupart des notifications en raison des matériaux entrant en contact avec les aliments. L’Inde arrive en deuxième position, suivie par les États-Unis en troisième position et le Royaume-Uni en quatrième position.

Les refus à la frontière sont tombés à 255 contre 324 en 2021. Beaucoup étaient liés à des produits de la pêche. Les raisons du rejet comprenaient des agents pathogènes tels que STEC, Vibrio cholera, Anisakis et des insectes présents dans les produits. Le Maroc était à l'origine du plus grand nombre de notifications, suivi de la Chine, de l'Inde et du Brésil.

Commentaire
Il n'existe pas, à ma connaissance, un tel document pour la France ...

Seine-Saint-Denis : Bilan des contrôles sanitaires en novembre 2023

Au titre de l’hygiène, le bilan des 41 établissements contrôlés pour novembre 2023 (28 en octobre) est le suivant : 22 débits de boissons et restauration, 15 commerces de bouche et 4 établissements de services.
Le résultat : 5 fermetures envisagées, 7 avertissements, 10 mises en demeure. 

mardi 19 décembre 2023

STEC dans une crèche de Toulours, six enfants hospitalisés, des familles portent plainte

«Bactérie E. coli dans une crèche de Toulouse: six enfants hospitalisés, des familles portent plainte», source O.-F. du 19 décembre 2023.

Une intoxication alimentaire est survenue dans à la crèche des Minimes de Toulouse (Haute-Garonne) en novembre 2023. Six enfants ont été hospitalisés mais ils se portent tous mieux aujourd’hui. Alors que l’enquête a révélé la présence de la bactérie E. coli dans des fromages au lait cru fabriqués dans le Jura, deux familles ont porté plainte vendredi 15 décembre.

Deux familles ont porté plainte après une contamination à la bactérie E. coli dans une crèche de Toulouse (Haute-Garonne) en novembre 2023. Selon France Bleu Occitanie, qui révèle l’information, les deux plaintes ont été déposées vendredi 15 décembre. D’autres familles auraient également pu lancer une procédure par la suite.

Plusieurs enfants de l’établissement, qui en accueille 54, avaient ressenti les premiers symptômes le 10 novembre. D’après l’Institut Pasteur, les symptômes provoqués par E. coli apparaissent entre trois et huit jours après l’infection. Au total, six enfants de moins de trois ans avaient dû être hospitalisés, certains dans un état grave. Ils sont tous sortis de l’hôpital depuis, indiquent nos confrères.

Des fromages retirés du marché
La crèche concernée avait été fermée une dizaine de jours par la mairie de Toulouse. Elle a rouvert après un grand nettoyage réalisé par le Centre d’appui pour la prévention des infections associées aux soins (Cpias), rappelle la radio locale.

Une enquête avait également été ouverte afin de déterminer l’origine de l’intoxication. Celle-ci a révélé que la bactérie E. coli était présente dans des fromages au lait cru, servi aux enfants. Les autorités sanitaires ont demandé le retrait du marché de morbier, de tomme ou encore de raclette fabriqués dans le Jura.

Commentaire
Depuis le début de cette affaire de la crèche de Toulouse, on a pris soin d’éviter de dire que cet E. coli était un E. coli producteur de shigatoxines (STEC). Par ailleurs, autre motus de la presse et de la ville de Toulouse, les 6 cas d’enfants ont été atteints d'un syndrome hémolytique et urémique (SHU) en raison de la présence de STEC.

Allemagne : Huile d’olive, 42% de non-conformités

Dans le cadre d'une récente enquête menée par l'Office d'enquête chimique et vétérinaire de Stuttgart (CVUA), plus d'une centaine de bouteilles d'huile d'olive extra vierge ont été analysées et ont révélé des irrégularités dans 40% d'entre elles. La situation était encore plus alarmante pour les huiles achetées en ligne, puisque presque toutes les bouteilles ne répondaient pas aux normes requises.

L'Office fédéral allemand pour la protection des consommateurs eu 1 er août 2022t la sécurité alimentaire (BVL) a identifié l'huile d'olive comme l'un des dix aliments les plus contrefaits en Allemagne, ce qui a incité les autorités locales à effectuer des contrôles de qualité réguliers.

Entre janvier et août 2023, le laboratoire central des huiles et graisses alimentaires du CVUA a examiné 141 échantillons d'huile d'olive extra vierge, constatant que 59 échantillons (42%) présentaient des irrégularités d'étiquetage, des défauts graves ou une pure falsification. Source Affidia.

Commentaire

Rappel très tardif de couteaux : Norovirus inside !

Il y a bien des choses que je ne comprends pas en matière de rappels, oui, je sais, je radote, mais voyez ci-après avec cet exemple ce qu’il en est …

Le 19 décembre 2023, RappelConso nous informe du rappel de couteaux de marque Seafarm (filet de 1 kg) pour cause de détection de norovirus. Lot n° 372905 emballé le 27/11/23 .
- La marque de salubrité indique que le produit vient des Pays-Bas.
- Date début/Fin de commercialisation : du 28/11/2023 au 02/12/2023.

On peut constater que ce rappel intervient très longtemps après sa commercialisation, mais il y a pire, jugez plutôt …

Le 14 décembre 2023, cinq jours avant le rappel, la France a notifié au RASFF de l’UE la présence de norovirus dans des couteaux des Pays-Bas pour cause de présence de norovirus.
Je sais bien que même la notification est tardive par rapport à la commercialisation mais, en temps normal, le rappel aurait dû être publié le même jour ou un jour après la notification au RASFF de l’UE.

Autre surprise, la notification fait suite à deux cas de maladie (vomissements et diarrhées) en France, vous pensez bien deux cas de plus ou de moins de gastro-entérites aiguës, dont Santé publique France nous dit au 12 décembre 2023 : «Le taux d’incidence de diarrhée aiguë rapporté par le réseau Sentinelles est en hausse depuis plusieurs semaines mais reste à un niveau faible par rapport à ceux observés habituellement en cette période

La nouvelle police sanitaire unique de l’alimentation : Le compte n'y est pas du tout !

Il paraît que la «Réforme de la sécurité sanitaire des aliments : la police sanitaire unique de l’alimentation pleinement effective au 1er janvier 2024», selon un communiqué du ministère de l’Agriculture du 18 décembre 2023.
Il paraît que «Cette réforme vise également le renforcement des contrôles pour la protection des consommateurs, avec dès 2024 un accroissement de 80% du nombre d’inspections dans les établissements de remise directe et de 10% dans les établissements de fabrication de produits alimentaires.»

Une partie de la phrase a évolué depuis la publication d’un autre document du 27 septembre 2023 qui disait,
«Elle doit aussi permettre d’accroître la fréquence de contrôle des établissements de remise directe de +80% (commerces de bouches, détaillants, GMS, restaurants commerciaux, etc.) se traduisant par la réalisation de 100 000 contrôles annuels.»

Les 100 000 contrôles annuels étaient alléchants, oui mais patatras, ils sont passés à la trappe, car il faut bien le dire, on ne va se mentir, on ne récolte que la politique de ses moyens, à défaut d’avoir les moyens de sa politique. Bien triste en réalité, la sécurité des aliments n’échappe donc pas à la déliquescence de l'Etat, ici aussi «on marche sur la tête» ...

Alors, faisons un calcul simpe, basons-nous sur les données actuellement disponibles, celles de 2022, où il y a eu 48 960 inspections en sécurité des aliments dont,
- 15 720 dans les établissements d’abattage, de transformation et d’entreposage. C’est cela qui est sensé augmenter de 10%, soit pour 2024, 17 292 inspections à venir ...
- 9 570 en restauration collective, 15 020 en restauration commerciale et 8 650 dans les commerces, soit un total de 33 240 inspections. C’est cela qui est sensé augmenter de 80%, soit 59 832 inspections à venir pour 2024.

Si vous additionnez ces deux totaux (17 292 + 59 832 = 77 124), nous obtenons un chiffre qui reste très nettement inférieur à celui de 2012 avec 86 239 inspections, 2013 avec 82 729 inspections ou encore 2014 avec 78 000 inspections. 
Vous voyez donc contrairement à ce qu'on rapporte le ministère de l'Agriculture, la police sanitaire unique de l’alimentation sera sans doute pleinement effective au 1er janvier 2024 mais avec moins de moyens qu’en 2012, cherchez l’erreur ...

Vous lirez donc ce document du ministère à tête reposée entre Noël et le jour de l’An, car rien ne presse, mais en attendant, le consommateur lambda a bien du mal à comprendre ce qui se passe ...

Complément
Le site Les Marchés rapporte que «Le ministère de l’Agriculture va augmenter les contrôles sanitaires. Au 1er janvier 2024, le ministère de l’Agriculture est seul compétent sur l'ensemble de la réglementation et des contrôles relatifs à la sécurité sanitaire de l’alimentation humaine et animale.»

L’augmentation, si elle a lieu, sera quoi qu’il arrive inféreure à ce qu’étaient les contrôles en 2012 !

Hérault : Deux nouvelles fermetures administratives de restaurants à Montpellier en raison d'un danger grave et immédiat pour la santé publique

Il ne perd pas de temps le nouveau préfet de l’Hérault ! 

 Ferrmeture de deux établissements à Montpellier : le «Grill house comédie» situé rue de Maguelone et le «Grill house» rue de l’herberie.

- denrées conservées à des températures non conformes : viandes crues à +13,3ºC au lieu de +4°C max
- méconnaissance des bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication
- locaux et équipements sales
- absence de traçabilité

L’établissement présente un danger grave et immédiat pour la santé publique.
La mesure de fermeture sera levée dès que l’établissement respectera les normes en vigueur.

Commentaires d’internautes
- Ptin j’ai un pote qui y mangé parfois en fin de soirée, il vomissait un coup sur deux, mais savait que c’était pas l’alcool.
- Un marteau avec les ustensiles de cuisine…
- Grill house comedy déjà le nom est éclaté au sol , qui va bouffer dans des trucs comme ça.
- Aller aussi au McDonald’s du Grau-du-Roi, toute les tables sont sales , c’est blinder de chat et chien que d’humain , l’employé du McDo joue avec le chien touche de partout et ensuite va cuisiner bref ça ma dégoûté j’ai demandé à emporter plutôt que du surplace et ensuite poubelle.

France : Démonstration de la nécessité des retenues d'eau et de la stupidité des écologistes

Les micro-organismes multitâches pourraient améliorer l’économie des biocarburants et l’impact climatique

Dans une nouvelle étude en microbiologie parue dans Applied and Environmental Microbiology, une revue de l’ASM, des chercheurs ont conçu des microbes pour produire deux produits précieux à partir de fibres végétales, améliorant ainsi l'économie des biocarburants et l'impact climatique. Lire l'article de GLBioénergie sur les microbes multitâches. Découvrez comment GL Bioenergy les a formés pour faire à la fois deux choses précieuses.

Des microbes multitâches pourraient améliorer l'économie des biocarburants et l'impact climatique. Les scientifiques de l'University of Wisconsin–Madison conçoivent des bactéries pour fabriquer deux produits précieux à partir de fibres végétales.

lundi 18 décembre 2023

Un voyage scolaire gâché par une intoxication alimentaire, 35 collégiens et un adulte malades

Cela devait être LA sortie de l'année pour ces collégiens d'un établissement de Nantes. Mais, à la fin du séjour à Paris, des maux de ventre ont commencé à se faire sentir, puis les vomissements, pompiers, hôpital... «Les profs ont bien assuré» disent les parents. Source France 3 du 18 décembre 2023.

Le voyage, préparé par plusieurs enseignants de ce collège de Nantes devait être un agréable séjour dans la capitale.

La quarantaine de jeunes du collège La Noël Lambert et cinq enseignants ont pris le train à 7 h du matin, mercredi 13 décembre. Direction Paris, pour trois jours de balades pédagogiques, dont deux nuits dans une auberge de jeunesse.

Tout se passait bien avec une visite du Panthéon, un spectacle à l'Opéra Garnier, la Cité de la musique. «Un programme d'enfer !» dit un parent. Jusqu'à samedi, le dernier jour lors duquel le programme prévoyait le matin un passage vers la Tour Eiffel et l'après-midi, une visite de l'Assemblée Nationale.

Des maux de ventre
Mais ce matin-là, quelques élèves ont commencé à ne pas se sentir suffisamment bien pour suivre le groupe dans son programme. Plusieurs sont restés à l'auberge de jeunesse, souffrant de maux de ventre et de nausées. Pas de chance.

Pour les autres, le voyage pédagogique s'est poursuivi... tant bien que mal. Et plutôt mal.

Après la Tour Eiffel, le groupe a pris la direction du Palais Bourbon et c'est là que plusieurs dizaines enfants ont, à leur tour, ressenti maux de ventre, maux de tête ou/et nausées. Certains ont même été pris de vomissements.

Vu l'ampleur que prenait cette situation aussi inconfortable qu'inquiétante, il a été décidé d'appeler les pompiers et de nombreuses ambulances ont été mobilisées pour prendre en charge les pauvres collégiens. Lesquels ont été répartis sur cinq hôpitaux différents, chaque groupe accompagné par un enseignant.

Un voyage de retour également mouvementé
Ceux qui n'étaient pas (encore) malades, ont pu faire le voyage de retour comme prévu le vendredi soir, mais plusieurs ont, à leur tour, été pris de vomissements dans le train.

Pour ceux qui étaient restés hospitalisés à Paris, tous ont pu, d'après nos informations, rentrer sur Nantes dans la journée de samedi. Aucun cas grave parmi les nombreux malades.

Alors que s'est-il passé ? Une gastroentérite fulgurante pour tout le groupe ? Peu probable. Les parents penchent plutôt pour une intoxication alimentaire contractée au cours d'un des repas pris lors de ce séjour.

36 personnes intoxiquées
L’Agence régionale de Santé d'Île-de-France que nous avons contactée, parle effectivement «d’une suspicion de Toxi-Infection Alimentaire Collective (TIAC). 35 enfants et un adulte ont présenté des symptômes digestifs compatibles (vomissements et maux de ventre), ayant justifié des consultations dans plusieurs services d’urgences parisiens. Plusieurs cas ont nécessité une surveillance de courte durée à l’hôpital.»
Le nombre d'hospitalisations semble être un peu inférieur selon une source parentale.

Un parent nous confirme avoir reçu un questionnaire à remplir sur les repas pris par l'enfant. Des prélèvements alimentaires et des analyses ont été faits, nous dit l'ARS.

Reste à connaître le résultat de l'enquête menée par l'ARS et à identifier le repas qui a posé problème à 35 enfants et un adulte qui se souviendront longtemps de ce voyage scolaire à Paris.

Commentaire
Pas d'information sur le site ou le compte X de l'ARS Île-de-France.
Quand au nombre de foyers de TIAC en France en 2023, il est temps que l'année se termine ...

Les 4 clés de la sécurité des aliments

 
A la maison, au restaurant, prenez l'habitude d'utiliser les 4 clés de la sécurité des aliments.

1. Nettoyer, prendre l'habitude la propreté, lavage des mains, nettoyer vos ustensiles et plans de travail, le réfrigérateur, etc.
2. Séparer, les aliments crus, viande, poisson, poulet, etc., des aliments prêts à consommer. Attention au transfert de contamination ou contamination croisée.
3. Cuire à la bonne température. Utiliser un thermomètre alimentaire.
4. Réfrigérer, mettre rapidement au réfrigérateur vos aliments sensibles à la contamination. Décongeler vos aliments au réfrigérateur.

Neuvième rappel de fromages de brebis en quatre mois pour cause de présence de Listeria monocytogenes : Où est le retour à un niveau de maîtrise satisfaisant de la sécurité sanitaire ?

Parmi l
es objectifs d’une alerte alimentaire, les autorités sanitaires nous disent :

- éviter que la situation ne se reproduise (par exemple en mettant en place des mesures adaptées au sein de l’entreprise concernée).
Ou encore,
- la réalisation d’inspections dans les entreprises concernées afin de vérifier l’évolution de la situation et de garantir le retour à un niveau de maîtrise satisfaisant de la sécurité sanitaire.

Oui mais voilà, après huit rappels de fromages de brebis en quatre mois pour cause de présence de Listeria monocytogenes, voici venir le neuvième rappel qui a eu lieu le 18 décembre 2023.

- rappel de fromage fermier pur brebis au lait cru de marque Kukulu.
- Date début/Fin de commercialisation : du 18/11/2023 au 28/11/2023
Motif du rappel : présence de Listeria monocytogenes
- Risques encourus par le consommateur : Listeria monocytogenes (agent responsable de la listériose)
- Distributeur : Leclerc Biarritz

Commentaire
Il y a eu 668 produits alimentaires contaminés par Listeria monocytogenes depuis le début de l’année 2023 versus 560 en 2022. Source RappelConso.
Selon les données du rapport 2022 One Health Zoonoses de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), la France a comptabilisé 451 cas de listériose humaine versus 435 en 2021, 334 en 2020, 373 en 2019 et 338 en 2018.
A suivre ...