jeudi 19 septembre 2019

Au 18 septembre 2019, plus d'un avis de rappel de produits alimentaires par jour!


Après janvier, février, mars, avril, mai, juin, juillet et août avec respectivement, 20, 25, 35, 43, 36, 19, 26 et 46 avis rappels de produits alimentaires, voici au 18 septembre, mon estimation avec 19 avis de rappel ...

Un grand merci au site Oulah! qui référence en temps et en ligne les avis de rappels. 


Notons dans ce contexte, que nos autorités ont diffusé un avis de rappel de produits alimentaires via le ministère de l'agriculture et deux via la DGCCRF, on doit pouvoir mieux faire ... mais tout va bien, la DGCCRF fait des contrôles réguliers sur le prix des produits pétroliers ...


Voici la liste des avis de rappel au 18 septembre avec quelques commentaires ... et neuf produits contaminés par Listeria monocytogenes ...

2 septembre 2019 : rappel de Pop-corn sucré et salé Toy Story 4 de marque Thomas Tucker Ltd vendu chez Primark. Peut contenir des protéines de lait (allergènes) non mentionnés sur l’étiquette. Risque potentiel pour toute personnes allergique au lactose. Information fournie par Oulah.

2 septembre 2019 : rappel de Pop-corn sucré et salé LOL Surprise de marque Thomas Tucker Ltd vendu chez Primark. Peut contenir des protéines de lait (allergènes) non mentionnés sur l’étiquette. Risque potentiel pour toute personnes allergique au lactose. Information fournie par Oulah.

3 septembre 2019 : rappel de fromages de chèvre de la ferme du Verdoulet pour cause de présence de salmonelles, information fournie par Oulah. Des fromages de chèvres au lait cru et ses faisselles sont retirés de la vente, « suite à la mise en évidence de la présence de salmonelles ». Source Le Dauphiné du 3 septembre 2019 : «  … un ou plusieurs malades ont été identifiés sur Avignon. C’est avec ces signalements que les services vétérinaires ont remonté la filière jusqu’à nous », indique Christophe Baumet, exploitant de cette ferme depuis 20 ans. Entre le 1er juillet et le 31 août, des produits (buchette, picodon, fumade, pyramide, bouchon, moulé frais, verdoulet, dragonnet, tomette et faisselle) ont été commercialisés dans de nombreux magasins du Vaucluse et de la Drôme ». Pas d’information sur le site du ministère de l’agriculture.

4 septembre 2019 : rappel de NANE Pfefferminze gerebelt (Menthe poivrée) de marque SULTAN. Source DGCCRF. Présence d’alcaloïdes pyrrolizidiniques et non pas comme l’indique la DGCCRF de « pyrrolizidine alkaloids ». Ce rappel fait suite à une notification au RASFF de l’UE le 8 août 2019 par l’Allemagne pour la présence d’alcaloïdes pyrrolizidiniques  (17183 µg/kg) dans de la menthe poivrée de Turquie. La France a demandé des information sur cette notification le 3 septembre d’où ce rappel plus que tardif (vacances?).

4 septembre 2019 : rappel de confiseries enrobées de chocolat de marque DE NEUVILLE, Amandes noir cacao : Toutes DDM jusqu'au 11/07/2020 ; Maïs grillées enrobées de chocolat noir : Toutes DDM jusqu'au 24/06/2020 ; Olives assorties : Toutes DDM jusqu'au 12/07/2020 ; Amandes chocolat sans sucres ajoutés :Toutes DDM jusqu'au 09/07/2020 ; Noisettes lait sans sucres ajoutés : Toutes DDM jusqu'au 20/06/2020 ; Amandes cannelle gianduja : Toutes DDM jusqu'au 11/07/2020. Mise en évidence de traces de sésame non mentionnées sur l’étiquetage, la société De Neuville procède au rappel de 6 produits, source DGCCRF.

4 septembre 2019 : rappel par la société LFO SAS de Bethmale au lait cru –180 g de marque Capitoul pour cause de présence de Listeria monocytogenes. Source Auchan.

4 septembre 2019 : rappel de Bethmale – 190 g de la marque Comptoirs des affineurs chez Système U pour cause de présence de Listeria monocytogenes.

5 septembre : rappel par Casino de Bethmale au lait cru – carton x2 fromages – poids variable de marque Comptoirs des affineurs pour cause de présence de Listeria monocytogenes. Ces deux produits ci-dessus et le troisième carton x2 fromages sont rappelés le 5 septembre chez Intermarché. Notons aussi que le 5 août 2019, « En raison d’une présence de Listeria monocytogenes dans le produit portant les références suivantes (et uniquement ces références) », voir l’affichette pour les détails, la Société Les Fromageries Occitanes (LFO) procède au retrait/rappel de la vente du produit : Bethmale au lait cru –150 g chez Système U. Une notification par la France au RASFF de l'UE le 6 septembre 2019 indique que le produit contenait 600 ufc/g de produit.

7 septembre 2019 : le ministère de l’agriculture communique : « La Ferme DURR (FR 67-055-001 CE), en lien avec les autorités sanitaires, procède donc ce jour au retrait de la vente et à un rappel de tous ses produits laitiers bio de la marque Durr (yaourts nature et aux fruits, crèmes, fromages blancs et fromages) quelle que soit la DLC/DDM, à l’exception des flans. Toute la production de cet établissement est à l’arrêt jusqu’à nouvel ordre. » Par ailleurs, il y a un « Signalement de cas de listériose : retrait et rappel de produits laitiers bio de la Ferme Durr (67) ». « Sept personnes atteintes de listériose, infectées par la même souche de Listeria, ont été identifiées par le Centre national de référence (CNR) des Listeria. Une huitième personne pourrait être concernée. » Ces produits sont commercialisés en vente directe à la Ferme Durr sur les marchés et en magasins sur tout le territoire français. Auchan communique le 9 septembre 2019 sur ce rappel. Rappel aussi chez NaturaliaNouveau communiqué du ministère de l'agriculture du 10 septembre concernant des Cas de Listériose : fermeture administrative de l’établissement et extension du retrait - rappel à tous les produits laitiers et produits de négoce issus de la « ferme DURR ». Une notification par la France au RASFF de l'UE a eu lieu le 11 septembre 2019 pour cause d'intoxication alimentaire suspectée, 240 ufc/g de Listeria monocytogenes. Rappel en Allemagne le 12 septembre 2019. 

7 septembre 2019 : rappel par la société Schneider Food (67720 Hoerdt) via les supermarchés Cora des produits de marque Traiteur Schneider : Garniture pour Flammekueche 500 g et 2.5 kg et 5 kg ; Garniture pour Flammekueche Extra-Crémeuse 475 g ; Flamm’Kit. Tous lots et DLC encore valides. Cause du rappel : l’atelier « yaourts » de notre ferme partenaire, avec laquelle nous collaborons pour la fabrication de nos garnitures pour Flammekueche, est suspecté d’une contamination par la Listeria monocytogenes. Aucun lien n’est établi entre cette contamination et nos produits, d’autant que l’atelier pour garnitures est bien distinct de celui des yaourts. Le risque est d’autant plus limité qu’à la cuisson la listeria est détruite. Rappel aussi chez Carrefour et chez Auchan, il s’agit de produits de 475 g, 500g et 2,5 kg. Trois affichettes de rappel pour Système U, 1, 2 et 3. Rappel au Luxembourg pour les produits Flammekueche 500 g et Schneider Flamm’Kit 360 g.

9 septembre 2019 : La Société Furic Solutions procède au rappel de la vente de Langoustines cuites 20/30 de marque Les Naturels chez Carrefour, « un contrôle a mis en évidence dans ces produits un résultat non conforme en sulfites (teneur supérieure aux limites autorisées). » Rappel également chez Système U mais plus tardif.

11 septembre 2019 : rappel de Coppa 8 tranches 80g de marque LEADER PRICE – 2 Euros pour cause de présence de Listeria monocytogenes.


12 septembre 2019 : « La société Salaisons de Bourbon procède au rappel d’un lot de barquettes de fromage de tête piment 4 tranches du rayon libre-service après avoir été informée d’une présence ponctuelle de Listeria monocytogenes », source Oulah! via Zinfos974.

16 septembre 2019: rappel de Mousse de foie de marque Casino pour cause de présence de Listeria monocytogenes. Merci qui, merci Oulah ! Deux jours après, rappel par Casino


16 septembre 2019: rappel de Duo Mousse de foie/Pâté de campagne de marque CASINO pour cause de présence de Listeria monocytogenes. Merci qui, merci Oulah ! Deux jours après, rappel par Casino. Il y avait déjà eu un rappel de pâté de campagne en janvier 2018.

17 septembre 2019 : rappel par la société Cooperl Arc Atlantique procède du produit « Auchan Essentiel pâté de tête 300g », suite à la mise en évidence d’un risque de présence de corps étrangers métalliques. Rappel par Système U de pâté de tête 300 g premier prix. Rappel aussi au Luxembourg

18 septembre 2019 : rappel par Auchan d’Auchan Eau de source de Montagne 5 L, source Pyrénéa, suite à un incident technique qui a potentiellement pu provoquer une altération de certains bidons. Avis de rappel publié par la DGCCRF le 20 septembre 2019.

18 septembre 2019 : rappel de Chupa chups drink strawberry de la marque Chupa chups, contenant l’allergène lait non mentionné sur l’emballage. Ce produit a été distribué en France comme le rapporte cette notification de la Belgique au RASFF de l’UE. Rappel en Belgique et au Luxembourg. Ce rappel devrait être effectif en France, oui mais quand ?


18 septembre 2019 : rappel chez Naturalia de farine de sarrasin 500 g Bio de marque Ma Vie Sans Gluten, suite à une détection d’alcaloïdes tropaniques (Datura) à un taux supérieur aux recommandations. Il y avait déjà eu deux rappels pour ce type de produits en août 2019, 1 et 2. Ne dit-on pas, jamais deux sans trois ...

Mise à jour du 19 septembre 2019. Plus le temps de se reposer que voici que Carrefour qui informe le 19 septembre 2019 :
La société « Brocéliande AHL SAS » procède au rappel de la vente de « Jambon cuit qualité supérieure - découenné dégraissé sans traitement antibiotique 4 tranches » de la marque FQC, suite à la mise en évidence de la présence de Listeria monocytogenes.

mercredi 18 septembre 2019

Autriche: Rapport 2018 sur la sécurité des aliments


« Le rapport sur la sécurité des aliments en Autriche donne une image de la situation », source article de Joe Whitworth paru le 18 septembre 2019 dans Food Safety News.

Selon le rapport annuel autrichien sur la sécurité des aliments, le nombre d'entreprises du secteur alimentaire jugées en infraction par la loi lors des audits de l'année dernière était à peu près le même que l'année précédente.

Le rapport couvre les inspections officielles effectuées en 2018 par les provinces autrichiennes, l'Agence autrichienne pour la santé et la sécurité des aliments(AGES) et le ministère fédéral du Travail, des Affaires sociales, de la Santé et de la Protection des consommateurs (BMASGK).

Au total, 43 581 inspections ont été effectuées sur 33 187 entreprises alimentaire. Des infractions ont été constatées dans 2 824 entreprises, soit 8,5% des entreprises inspectées, contre 3 058 ou 8,3% des entreprises sur 36 839 inspections en 2017.

On notera que le nombre d’inspections comparativement à notre pays qui est de 57 500 pour près de 400 000 entreprises de transformation, distribution et restauration à contrôler.

L’AGES et les organismes de contrôle de Carinthie et du Vorarlberg ont examiné 25 743 échantillons. Le pourcentage d’entreprise ayant des analyses positives était de 16,9%, inférieur à 17,5% en 2017 et comparable aux années précédentes.

Prélèvements dangereux pour la santé
Les risques, l'origine, le type, la composition et la qualité apparente de l'échantillon déterminent les types d'analyses effectuées. L'odeur, la saveur, l'apparence visuelle et l'étiquetage sont évalués. Les produits carnés, les produits laitiers et le poisson sont soumis à des analyses d'agents pathogènes tels que Salmonella et Listeria. Des analyses sont également effectués sur les métaux lourds tels que le plomb, le cadmium et le mercure, les résidus de pesticides ou les additifs.

Au total, 120 échantillons ont été jugés dangereux pour la santé, 723 ont été jugés impropres à la consommation humaine ou à l'usage auquel ils étaient destinés. Les causes les plus courantes étaient liées à l'étiquetage et aux informations susceptibles d'induire les consommateurs en erreur. Dans 397 échantillons, la composition n'était pas conforme aux normes requises et 942 analyses étaient inappropriées pour des raisons telles que la réglementation en matière d'hygiène.

Au total, 36 des 120 échantillons dangereux ont fait l'objet de plaintes en raison d'une contamination microbienne et d'un manque d'hygiène. Vingt et une plaintes à cause de contaminants ont été principalement liées à l'iode et aux métaux lourds et, dans certains cas, aux HAPs et aux aflatoxines. Des corps étrangers et des contaminants dangereux ont été retrouvés dans 20 échantillons. Quatorze ont été classés comme dangereux pour la santé en fonction des ingrédients ou de la composition.

Les plans de prélèvements ont lieu régulièrement tout au long de l’année sur toute une gamme de produits. Les 21 941 échantillons des plans analysés sont classés en 5 234 issus de la production interne, 10 299 échantillons du marché et 6 408 provenant d’audits ciblés.

Au total, 323 des 2 359 échantillons examinés ont donné lieu à des plaintes. Les causes les plus courantes étaient un étiquetage incorrect et/ou des informations trompeuses.

Quarante-six échantillons étaient impropres à la consommation en raison d'une contamination microbienne et/ou de problèmes organoleptiques et de niveaux élevés en plomb. Neuf échantillons ont été classés comme dangereux; trois produits à base de viande en raison de la préence de E. coli producteurs de shigatoxines (STEC), deux produits de viande salée en raison d'hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAPs), deux charcuteries en raison de la présence de Listeria monocytogenes, une autre charcuterie à cause de STEC et des produits de gibier en raison de la contamination par du plomb.

Résultats pour le poisson, le lait et la volaille
Au total, 97 des 827 échantillons de poisson examinés ont donné lieu à des plaintes. Les plus courantes étaient les infractions en matière d’étiquetage et/ou les informations trompeuses. La contamination microbienne et/ou des aspects organoleptiques causées par des problèmes d'hygiène ont entraîné 15 plaintes.

Dix-sept échantillons étaient impropres à la consommation humaine, huit à cause de contamination microbienne et/ou de problèmes organoleptiques, quatre à cause de la présence de mercure, deux à cause de nématodes et de Listeria. L'un était dangereux à cause de la contamination par Salmonella.

Au total, 143 des 2 124 échantillons de lait analysés ont donné lieu à des plaintes. La contamination microbienne due à des problèmes d'hygiène était la principale cause dans 65 échantillons. Un échantillon de lait cru ne convenait pas à cause des résidus de médicaments vétérinaires.

Vingt-six échantillons ont été classés impropres à la consommation, principalement à cause de la contamination microbienne. Trois étaient dangereux en raison de la présence de toxines de Staphylococcus, de la présence de Listeria monocytogenes et d’un corps étranger.

Au total, 67 des 884 échantillons de volaille ont donné lieu à des plaintes. Trente-trois étaient impropres à la consommation en raison d'une contamination microbienne, principalement causée par Salmonella. La contamination microbienne due à des problèmes d'hygiène a entraîné des plaintes pour six échantillons.

Résultats pour d'autres catégories de produits
Au total, 199 des 1 259 échantillons de pain et de produits de boulangerie ont reçu des plaintes. Dix-huit étaient impropres à la consommation, neuf en raison d'une contamination microbienne et un en raison d'une infestation par des insectes et d'une contamination par un corps étranger.

Au total, 104 des 861 échantillons de crème glacée ont donné lieu à des plaintes. Quarante-deux en raison de problèmes d'hygiène, montrant une contamination accrue - principalement par des entérobactéries, mais également par Bacillus cereus et E. coli dans des cas individuels. Un échantillon était dangereux en raison de la contamination par Bacillus cereus.

Un total de 326 échantillons sur 2 734 de fruits et légumes ont donné lieu à des plaintes. Quarante-cinq étaient impropres à la consommation humaine, en grande partie à cause de contamination microbienne et/ou d'altération après une mauvaise hygiène ou un stockage incorrect ou excessivement long.

Un total de 74 des 383 échantillons d’épices, assaisonnements et condiments ont donné lieu à des plaintes. Deux étaient impropres à la consommation en raison de la présence de Bacillus cereus.

Sept échantillons de jus de fruits et de boissons non alcoolisées et trois boissons alcoolisées ont été classés comme non appropriés en raison de la contamination microbienne. Vingt-cinq échantillons d'eau de boisson et d'eau conditionnée ne convenaient pas à la suite d'une contamination microbienne.

Trois échantillons de plats préparés ne convenaient pas à cause d'une contamination mineure par Listeria monocytogenes. Neuf échantillons ont été rejetés en raison d'une contamination microbienne causée par une mauvaise hygiène. Un plat préparé était dangereux à cause de Listeria. Sept des aliments prêts à consommer destinés à la consommation directe étaient dangereux en raison de la contamination par Bacillus cereus.

mardi 17 septembre 2019

Les cas de listériose en relation avec la consommation de produits laitiers bio seraient apparus dès février 2018


Produits rappelés en Allemagne
« Les premiers cas de maladie liés à l’éclosion à Listeria en France ont eu lieu en février de 2018 », source Food Safety News.

Selon les autorités de la santé publique, les sept personnes en France faisant partie d'une épidémie à Listeria liée à des produits laitiers bio sont tombées malades sur une période de 18 mois.

Les personnes infectées par la même souche de Listeria ont été identifiées par le Centre national de référence des Listeria, un huitième cas faisant toujours l'objet d'une investigation.


Santé Publique France a signalé que deux personnes étaient décédées, mais l'agence ne dispose d'aucune preuve permettant d'attribuer ces décès à une infection à Listeria.

Détails sur les patients
Les personnes sont tombées malades entre février 2018 et août 2019 et ont entre 36 et 93 ans. Cinq sont des femmes. Quatre vivent en Alsace ; la Bourgogne, l’Île-de-France et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur présentent toutes un cas.

Des investigations menées par Santé Publique France ont révélé que ces personnes avaient consommé des produits laitiers bio dans les semaines qui ont précédé la listériose. L'analyse d'échantillons d'aliments d'une entreprise basée dans le Bas-Rhin en Alsace a confirmé la contamination par Listeria. Les fromages au lait cru sont la source présumée de la contamination.

Les analyses effectuées par le Centre national de référence des Listeria ont confirmé que les souches trouvées dans les produits avaient les mêmes caractéristiques génétiques que celles isolées chez les patients. La consommation de produits de la Ferme Durr a également été confirmée par plusieurs patients.

La Ferme Durr a rappelé toutes les dates des produits laitiers bio de marque Durr, notamment du yogourt naturel et du yogourt aux fruits, de la crème, du fromage cottage et du fromage. Les produits ont été vendus directement auprès de l'entreprise, sur les marchés et dans les magasins partout en France. Des produits ont également été distribués en Belgique, en Allemagne et au Luxembourg. Rappel en Allemagne le 12 septembre 2019.

L'action de rappel a été prolongée quelques jours plus tard pour inclure des flancs et des produits tels que des produits de négoce, fromage et charcuterie revendus mais non produits sur le site.

Toute la production de la société a été arrêtée jusqu'à nouvel ordre, selon les autorités françaises, après qu'une investigation ait révélé « de graves dysfonctionnements dans l’entreprise » et les résultats des contrôles officiels ont révélé une « contamination étendue des locaux de l’établissement des installations et et une contamination de certains produits alimentaires. »

Cela peut prendre jusqu'à 70 jours après l'exposition à Listeria pour que les symptômes de la listériose se développent. Les symptômes de l'infection peuvent inclure des vomissements, des nausées, une fièvre persistante, des douleurs musculaires, des maux de tête importants et une raideur de la nuque.

Les femmes enceintes, les personnes âgées, les jeunes enfants et les personnes dont le système immunitaire est affaibli sont plus exposés aux maladies graves, aux infections potentiellement mortelles et à d'autres complications.

Matériel de référence certifié disponible
Dans le même temps, le Joint Research Centre (JRC) de la Commission européenne a publié un matériau de référence certifié (CRM) à utiliser comme garantie de qualité pour l'analyse de recherche de Listeria monocytogenes dans les laboratoires de contrôle des aliments.

L’objectif est de soutenir les États membres de l’UE lors de la surveillance de la listériose et d’assurer la collecte de données comparables sur la maladie.

L'évaluation du sous-type de Listeria monocytogenes est essentielle pour les investigations épidémiologiques ou pour le suivi de l’origine d ela contamination dans les entreprises alimentaires.

Dans l'UE, 2 480 cas ont été signalés en 2017, avec un taux de mortalité de 14%. La maladie est souvent grave avec des taux d'hospitalisation et de mortalité élevés. La consommation d'aliments prêts à consommer tels que du poisson fumé, la charcuteries et les fromages à pâte molle constitue le principal mode de transmission.

Il paraît que le monoxyde de dihydrogène ou MODH est une substance qui peut être dangereuse pour notre santé, il paraît ...


Je relaie bien volontiers cet appel concernant cette substance dangereuse, le MODH ou monoxyde de dihydrogène ...

Trois décès et plus de 200 personnes malades dans une épidémie à Listeria en Espagne


« Trois décès et plus de 200 personnes malades dans une épidémie à Listeria en Espagne », source article de Joe Whitworth paru le 17 septembre 2019 dans Food Safety News.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 220 personnes ont été malades et trois sont décédées dans le cadre d'une épidémie de listériose en Espagne.

Du 7 juillet au 13 septembre, 222 cas confirmés ont été signalés dans cinq régions d’Espagne: 214 patients en Andalousie, quatre en Aragon, deux en Estrémadure et un en Castille-León et Madrid.

La plupart des cas andalous ont été enregistrés à Séville avec 175 mais 17 personnes sont malades à Huelva, 11 à Cadix, six à Málaga et cinq à Grenade. Vendredi dernier, il ne restait que 21 personnes à l'hôpital.

L'épidémie a été attribuée à un produit à base de viande de porc rôtie et réfrigérée fabriqué en Espagne par Magrudis et vendu sous le nom de marque « La Mechá ». En général, environ 300 cas d’infection à Listeria en Espagne sont enregistrées chaque année.

Selon les autorités espagnoles, 66 cas probables et 80 cas suspects sont en cours d'investigation à Aragon, dans les îles Canaries, en Castille-et-León, en Castille-La Manche, en Catalogne, à Valence, en Estrémadure, à Madrid et à Melilla.

Cas internationaux potentiels
L'OMS a recommandé de ne pas restreindre les voyages ou les échanges commerciaux en raison de l'épidémie. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) surveille également l’incident.

Les autorités espagnoles ont signalé l’épidémie le 20 août à l'Organisation mondiale de la santé, via le réseau international des autorités de sécurité des aliments (INFOSAN). Trois jours plus tard, les autorités espagnoles avaient alerté les consommateurs sur la sécurité des aliments en leur demandant d'éviter tout produit vendu sous la marque Magrudis et qu'une autre société, Commercial Martínez León, a également vendu une petite quantité du rôti de porc réfrigéré impliqué.

La France a notifié un cas lié à un citoyen du Royaume-Uni qui avait voyagé en Andalousie. Les médias espagnols ont signalé des infections en Allemagne, mais les autorités espagnoles ont déclaré qu'aucune personne d'origine allemande n'avait encore été incluse dans l'épidémie.

Seuls trois cas de listériose ont été enregistrés avec une date de consommation postérieure au 17 août, mais ils ont tous acheté le produit avant l'alerte alimentaire. La période d'incubation maximale dans l'éclosion est de 30 jours, mais la listériose peut avoir une période d’incubation jusqu'à 70 jours.

Cinquante-sept pour cent des malades sont des femmes, dont 38 femmes enceintes et 24% ont 65 ans ou plus. Trois décès ont été signalés chez deux personnes de plus de 70 ans et une personne de plus de 90 ans qui était atteinte de listériose au moment de son décès. Six femmes ont eu des fausses couches liées à l'épidémie.

« Bien que les produits en cause aient été rappelés, compte tenu de la longue période d'incubation de la listériose (jusqu'à 70 jours), de la durée de conservation des produits en cause (trois mois) et de la popularité de cette marque de viande servie dans de nombreux restaurants, des cas supplémentaires sont attendus dans les prochaines semaines », ont déclaré des responsables de l'OMS.

« De plus, étant donné le nombre élevé de touristes en Espagne et en Andalousie, en particulier pendant les mois d'été, les voyageurs internationaux peuvent avoir été exposés pendant que le produit était sur le marché; bien que le risque de propagation internationale de maladies soit faible étant donné que les produits ont été rappelés et n’ont pas été exportés hors de l’Espagne. »

Cela étant, un rappel de produits de chez Magrudis a eu lieu en Allemagne.

Analyse WGS de la souche épidémique
Les autorités andalouses ont suspendu la production du porc en cause chez Magrudis et ordonné le retrait de tous les lots du marché. La société a rappelé tous les produits fabriqués depuis le 1er mai 2019.

Au cours des investigations menées à l'usine par les autorités espagnoles, Listeria monocytogenes a été isolée dans d'autres produits commercialisés sous la même marque. Le séquençage du génome complet (WGS) d’isolats par l’Instituto de Salud Carlos III en Espagne a révélé que les souches humaines et les souches alimentaires partageaient la même séquence. La souche a été caractérisée comme étant le sérovar IVb, séquence type 388, complexe clonal 388 et typage par cgMLST, CT8466.

Par ailleurs, l’Agence espagnole de sécurité alimentaire et de nutrition (AESAN) a informé qu’un échantillon de viande de porc rôtie réfrigérée de la marque « Sabores de Paterna » a été contrôlé positif pour Listeria et l’alerte a ensuite été étendue pour inclure tous les articles produits par Sabores de Paterna SCA Les produits étaient principalement distribués en Andalousie, mais aucune infection liée à l'alerte n'a été confirmée.

L’AESAN a également alerté le public sur la présence de Listeria dans des produits de la marque « La Montanera Del Sur », produite par Incarybe SL, basée à Benaoján (Málaga). Par précaution, les autorités andalouses ont ordonné le retrait de tous les produits fabriqués par la société, mais aucun cas de maladie n’a été enregistré.

Graphique illustrant les cas confirmés dans l'épidémie à Listeria du 15 juillet au 11 septembre 2019, par date d’apparition des symptômes. Source: SVEA, Regional Office for Health and Family Affairs. Regional Government of Andalusia.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
NB : Tous les liens sont de mon fait.

dimanche 15 septembre 2019

Décès d’un enfant huit ans après une contamination par des E. coli producteurs de shigatoxines présents dans des steaks hachés

Le Parisien.fr du 14 septembre 2019 rapporte, « Le petit Nolan, 10 ans, qui avait été intoxiqué par un steak haché Lidl, quand il avait 23 mois, est décédé ce samedi des suites de cette intoxication. Il avait été admis en soins intensifs plus tôt dans la matinée quand son cœur a lâché. »
En juin 2011, des steaks hachés contaminés par la bactérie E. coli et distribués par Lidl, avaient gravement rendu malade une quinzaine d'enfants dans les Hauts-de-France. L'un d'eux, Nolan, avait gardé de graves séquelles neurologiques, tandis que les autres ont développé un syndrome qui a de fortes chances de perturber à vie le fonctionnement de leurs reins.
« Ce garçon est malheureusement mort plusieurs fois, c'est un vrai drame pour la famille de Nolan qui vit un véritable calvaire depuis l'accident », a déploré Me Florence Rault, l'avocate de la famille.
Pour avoir omis d'opérer des contrôles sur les steaks hachés produits par son entreprise, Guy Lamorlette, âgé aujourd'hui de 78 ans, avait été condamné en 2017 à trois ans de prison, dont deux ferme, par le tribunal correctionnel de Douai (Nord). Un jugement confirmé en appel en février dernier, mais le septuagénaire s'était pourvu en cassation. 
Rappelons qu’à l’époque sur le blog, il était noté sur l’un des communiqués datant du 20 mai 2011 (ce lien n’existe plus aujourd’hui …) publié sur le site du ministère de l’agriculture, la société mise en cause rappelait
« des produits ayant subi plusieurs contrôles négatifs après cuisson mais issus d’une matière première potentiellement dangereuse avant cuisson. »

Sur l’un des commentaires d’un article du blog, le 29 juin 2017, il était noté,
La société de boucherie SEB-Cerf, basée à Saint-Dizier (Haute-Marne), était à l’époque le n°3 français de la viande hachée surgelée. L’établissement, mis en difficulté à la révélation de cette affaire en juin 2011, a été liquidé définitivement début novembre 2011. L’usine employait 180 personnes.
Victime d’un syndrome hémolytique et urémique (SHU), l’un des enfants malades, Nolan, a conservé de lourdes séquelles physiques et mentales. « Ça ne fera pas revenir mon fils comme il était avant, mais je suis contente du jugement, que [Guy Lamorlette] ait été interdit d’exercer dans la viande bovine », a réagi la mère de Nolan, Priscilla Vivier, devant la presse.
« On disait que c’était ma faute d’avoir donné ce steak à mon fils. Mais c’était eux, ils se sont permis de donner ça aux gens », a-t-elle ajouté.

Très grande tristesse ... 

De l'émergence des maladies infectieuses, doit-on s'en inquiéter?


« Lettre de la rédaction: Je suis un peu inquiet, n'est-ce pas? », source article d’opinion de Dan Flynn paru le 15 septembre 2019 dans Food Safety News.

Les maladies infectieuses d'origine alimentaire ne sont généralement pas considérées comme « hautement contagieuses ». Il y a bien sûr des exceptions. Les enfants en contact étroit peuvent se transmettre mutuellement des infections à E. coli.

Mais en règle générale, si vous ne mangez pas les aliments contaminés, vous ne tomberez pas malade juste parce que vous êtes en contact avec ceux qui les ont mangés.

Personne ne veut avoir une maladie infectieuse d'origine alimentaire, mais nous craignons probablement beaucoup plus ces maladies « très contagieuses ».

Le type de maladies contagieuses dont je parle est celui qui se transmet par voie aérienne ou par la sueur ou la salive d'une personne. Nous avons eu la chance de vivre à l’ère de la santé publique parce que la plupart de ces types de maladies contagieuses sont de l’histoire ancienne, du moins nous le pensions.

Je n'étais pas loin de l'université quand la planète Terre a éradiqué la variole. C'était très contagieux et mortel. Une armée de travailleurs de la santé publique l'a abattu sur tous les continents. Le monde a applaudi.

La variole n’existe plus que dans les laboratoires gouvernementaux et les stocks de vaccins ne sont disponibles que si jamais ça revenait. Pas plus tard que la semaine dernière, une société appelée Emergent BioSolutions fournissait 170 millions de dollars en vaccins contre la variole. Nous supposons qu'il faut envisager l'éradication et vacciner selon une approche ceinture et bretelles contre la variole.

Qu'est-ce qui rend le gouvernement nerveux face aux maladies infectieuses que nous pensions ne plus exister? C'est peut-être parce qu'elles continuent à apparaître.

Prenez la rougeole, par exemple. Une fois les maladies infantiles passées, nous avons pensé que la rougeole était de l’histoire ancienne.

La rougeole a tracé un nouveau territoire record en 2019. Du 1er janvier au 5 septembre 2019, 1 241 cas individuels de rougeole ont été confirmés dans 31 États. C’est le plus grand nombre de cas signalés aux États-Unis depuis 1992.

(En France, nous sommes sur les mêmes bases, car selon le ministère de la santé, « Depuis le 1er janvier 2019, 244 cas de rougeole ont été déclarés (contre 665 cas sur la même période en 2018). »

Plus de 75% des cas cette année sont liés à des épidémies à New York. La rougeole est plus susceptible de se propager et de provoquer des épidémies dans les villes américaines où des groupes de personnes ne sont pas vaccinés. Tout le monde veut croire sa propre science dans ce pays et nous avons grandi avec une génération dans certains endroits qui ne croient pas aux vaccins.

La majorité des cas 2019 de rougeole concernent des personnes qui n’étaient pas vaccinées contre la rougeole. La rougeole peut causer de graves complications. Au 5 septembre 2019, 130 des personnes qui avaient attrapé la rougeole cette année avaient été hospitalisées et 65 ont déclaré avoir des complications, notamment une pneumonie et une encéphalite.

La rougeole est très contagieuse. Elle se propage quand une personne infectée tousse ou éternue.

(Le ministère de la santé nous dit « Une personne contaminée par la rougeole peut infecter entre 15 et 20 personnes. »

De quoi d'autre pourrait-on s'inquiéter?

Eh bien, que diriez-vous de cela. Le Dr Marc K. Siegal, professeur de médecine et médecin à la Doctor Radio de la NYU Langone Health, explique que ce n’est qu’une question de temps avant l’apparition d’une épidémie de lèpre aux États-Unis.

« Certaines populations » aux États-Unis font que le pays est mûr pour une bataille contre la lèpre, qui s'appelle désormais « la maladie de Hansen ».

Les États-Unis ont chaque année 150 à 250 cas individuels de lèpre, contre 20 000 nouveaux cas par an en Amérique centrale et en Amérique du Sud. La lèpre est causée par une bactérie à croissance lente qui se propage aux endroits proches où l’on rencontre des conditions insalubres. (Pour les cas en France, voir ici.)

Ces conditions ne sont pas sans rappeler celles qui sont souvent décrites comme contribuant à l’épidémie d’hépatite A aux Etats-Unis. Au cours des 30 derniers mois, l’épidémie d’hépatite A a infecté près de 25 000 personnes et entraîné le décès de près de 250 personnes.

La lèpre se soigne facilement lorsqu'elle est détectée tôt, mais le problème que semble poser le Dr Siegal est que de nombreux médecins américains sont à la recherche d'une maladie du Moyen Âge. Mais le médecin de l'Université de New York s'est penché sur les conséquences de la tuberculose, de la rougeole et du typhus, puis a comparé le problème à la situation des sans-abri dans des régions comme le comté de Los Angeles et il pense qu’un retour de la lèpre est possible.

Nous ne pouvons pas permettre aux maladies contagieuses de prendre pied de quelque manière que ce soit et nous devons absolument empêcher ces maladies du Moyen-Âge de faire leur retour.

Pour atteindre ces deux objectifs, nous devons d’abord soutenir nos services locaux de santé. Nous devons étendre cet appui à l’ensemble de la communauté de la santé publique.

C’est agréable de vivre dans un pays qui ne laisse pas ses maladies contagieuses se déchaîner.

NBOn lira dans le dernier BEH (N° 21 - 23 juillet 2019), Épidémiologie de la lèpre en Nouvelle-Calédonie de 1983 à 2017.

samedi 14 septembre 2019

Manger du poisson par l'Anses

Manger du poisson, Pourquoi? Comment?, tels sont les objectifs de cette vidéo de l'Anses très bien faite, avec Charlotte Grastilleur, Directrice Santé Alimentation à l’Anses, en guest star ...

Aspect nutritionnel avec les fameux oméga-3, 
Manger du poisson deux fois par semaine dont un poisson gras, 
Varier les lieux d'approvisionnement et les espèces, 
Recommandations pour les personnes à risque concernant le poisson et les coquillages crus, y compris les crustacés décortiqués préalablement cuits ..

Comment conserver le poisson? 
Consommer rapidement après achat, si possible dans les 48 heures, Pour le préparer, attention, il vous faut une planche à découper pour le poisson cru et une planche à découper pour le poisson cuit.

Comment consommer le poisson? 
Cuit à coeur! 
Si l'on consomme du poisson cru, il faut impérativement que le poisson ait été préalablement congelé, par exemple dans le congélateur domestique pendant au moins 7 jours, en raison de la présence éventuelle de parasites ...notamment l'Anisakis.
On lira aussi quelques enquêtes de la DGCCRF sur le sujet:
On lira aussi La vie d'un poisson ? Pas si simple ... de l'Anses.

Baisse de 80% des antibiotiques chez les volailles britanniques en 7 ans, selon un rapport


« Baisse de 80% des antibiotiques chez les volailles britanniques en 7 ans, selon un rapport », source CIDRAP News.

Dans un rapport publié cette semaine par le British Poultry Council (BPC), le secteur britannique de la viande de volaille a réduit ses antibiotiques de 80,2% de 2012 à 2018 et ses antibiotiques « d'importance critique » de 82,6%, malgré une augmentation globale de 12,4% en 2018.

Le total des antibiotiques utilisés dans le secteur de la volaille au Royaume-Uni s'élevait à 81,8 tonnes en 2012, mais l'utilisation est tombée à 14,4 tonnes en 2017 avant de grimper légèrement à 16,2 tonnes en 2018, selon le rapport, qui attribue cette hausse à des maladies saisonnières chez les oiseaux.

« Ayant atteint un faible niveau d'utilisation, il est inévitable que notre chiffre annuel fluctue en fonction des défis auxquels nous sommes confrontés au cours de cette période », indique le rapport du BPC.

« L'essentiel est que nous continuions d'être ouverts et honnêtes quant aux raisons de ces fluctuations et à ce que nous faisons pour les atténuer à l'avenir. »

En outre, l'industrie a constaté une réduction de 19% des antibiotiques essentiels de 2017 à 2018, ont noté les auteurs du rapport. En 2012, l'industrie de la viande de volaille du Royaume-Uni utilisait 21% du total des antibiotiques homologués pour les animaux destinés à l'alimentation, mais cette part est tombée à 7,1% en 2017.

Le président du British Poultry Council, Graeme Dear, a déclaré dans un communiqué de presse: « Les volailles représentant la moitié de la viande consommée dans le pays, la gestion des antibiotiques dans l'industrie britannique de la viande de volaille joue un rôle crucial pour assurer une bonne santé et le bien-être des oiseaux, en garantissant une utilisation responsable des antibiotiques, préserver l'efficacité des antibiotiques et aider à produire la confiance des consommateurs en produits alimentaires. »

Au cours des années de l’étude, l’industrie avicole britannique a arrêté l’utilisation préventive des antibiotiques, a arrêté la polymyxine (colistine) en 2016, a utilisé des fluoroquinolones et des macrolides en dernier recours et a cessé en 2012 d’utiliser des céphalosporines de troisième et de quatrième génération, selon les auteurs du rapport.