Voici un extrait
du rapport d’un audit de la DG
Santé et
sécurité alimentaire en
Pologne
du
25 juin 2019 au 5 juillet 2019 afin
d’évaluer le système de contrôles officiels relatifs à la
sécurité microbiologique
des denrées alimentaires d’origine non animale.
Résumé
Ce
rapport
présente les résultats d’un audit effectué par la DG Santé et
sécurité alimentaire en Pologne du 25 juin au 5 juillet 2019
conformément aux dispositions du règlement
(CE) nº 882/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril
2004.
Les
objectifs de l’audit consistaient à évaluer le système de
contrôles officiels dans le domaine de l’hygiène des denrées
alimentaires afin de prévenir les contaminations microbiologiques
dans la production de denrées alimentaires d’origine non animale,
notamment en ce qui concerne la production primaire, les produits
surgelés, les germes et les graines destinées à la production de
germes.
Il
existe un système d’enregistrement des producteurs primaires et
d’agrément des transformateurs (congélation et découpe) de
fruits et légumes et de denrées alimentaires d’origine non
animale. Même si le nombre d’enregistrements de producteurs
primaires a connu une hausse depuis le dernier audit de la DG Santéet sécurité alimentaire en 2016, les autorités compétentes
ignorent le nombre de producteurs non enregistrés. Les contrôles
officiels s’appuient sur le prélèvement d’échantillons
officiels, principalement au stade du commerce de détail, et le pays
dispose de laboratoires officiels adéquats.
Toutefois,
la planification des contrôles officiels présente des lacunes en ce
qui concerne la hiérarchisation des contrôles officiels des denrées
alimentaires d’origine non animale, ainsi qu’en ce qui concerne
la mise en œuvre efficace des contrôles officiels dans les
établissements de transformation. En outre, la dispersion des
inspections dans de nombreux districts locaux ne permet pas aux
inspecteurs d’acquérir et d’entretenir une expérience
suffisante dans ce domaine pour effectuer des contrôles efficaces.
Par conséquent, les contrôles officiels ne peuvent pas toujours
être mis en œuvre efficacement, ce qui entraîne des contrôles
inadéquats dans certains établissements de transformation. Cette
situation a une incidence sur l’application des règles, puisque
les inspecteurs n’ont détecté que rarement des cas de
non-conformité pertinents dans ces établissements. Les chiffonnages
d’environnement permettant de détecter la présence de Listeria
monocytogenes n’ont été prélevés correctement que dans un
des trois transformateurs visités, et les inspecteurs officiels
responsables n’avaient pas connaissance des procédures appropriées
pour le prélèvement de ces échantillons.
Ces
lacunes ont un effet négatif sur l’efficacité des contrôles
officiels destinés à vérifier que les opérateurs du secteur
alimentaire détectent correctement les risques microbiologiques
(potentiels) et les réduisent à un niveau acceptable.
Le
rapport adresse des recommandations aux autorités compétentes afin
que celles-ci remédient aux manquements constatés et améliorent
l’exécution des mesures de contrôle.
NB:
Ce
texte
est la traduction de parties du rapport d’audit original [nº
de réf. DG(SANTE)/2019-6675].
Destiné à être consulté par les visiteurs de ce site, il n’a
cependant aucune valeur officielle. En tout
état de cause, il convient de se reporter au texte intégral du
rapport original.
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