Variant sud-africain |
Les 13 et 14 janvier 2021, deux cas confirmés d'infection par le coronavirus 2 (SARS-CoV-2) du syndrome respiratoire aigu sévère avec le variant B.1.351 ont été rapportés par le Laboratoire National de Référence pour les maladies respiratoires aux agences régionales de santé respectives (ARS, bureaux régionaux du Ministère de la Santé) pour l'Ile-de-France et pour les Pays de la Loire et à Santé publique France.
Ces cas avaient voyagé à la mi-décembre 2020 avec un groupe au Mozambique, qui partage une frontière avec l'Afrique du Sud, où ils ont participé à un rassemblement religieux. Une équipe conjointe d'épidémiologistes, d'agents de santé publique et de spécialistes cliniques et virologiques a coopéré dans toute la France pour enquêter d'urgence et lancer des mesures de contrôle.
Conclusion
Les rassemblements religieux et autres grands rassemblements ont joué un rôle important dans la propagation du SARS-CoV-2 depuis 2020. Les cas importés servent d'événements sentinelles pour les pays touchés qui ne sont pas en mesure de surveiller les variants émergents. Au moment de l'enquête, le variant SARS-CoV-2 B.1.351 n'avait été signalé qu'en Afrique du Sud. Cela met en évidence les difficultés à établir des lignes directrices pour identifier les zones à risque, ce qui était déjà un défi au début de la pandémie. Avant cette enquête, il peut y avoir eu d'autres cas importés du variant B.1.351, qui n'ont pas été détectés.
Selon les données limitées fournies par cette enquête, les temps d'incubation et les taux d'attaque clinique de ce variant semblent en ligne avec ceux décrits pour les souches de SARS-CoV-2 précédemment en circulation. Les intervalles, les taux de létalité et les nombres de reproduction dans les communautés, en particulier par groupe d'âge et par sexe à la naissance, doivent être mieux documentés pour guider les actions de santé publique futures. Les messages sur les mesures de barrière et de distanciation devraient être renforcés.
Commentaires. Merci aux auteurs qui ont réalisé cette étude car comme ils le disent, Cela met en évidence les difficultés à établir des lignes directrices pour identifier les zones à risque, ce qui était déjà un défi au début de la pandémie.
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