À la fin de la semaine dernière, les ministres de la santé du G7 ont souligné la «pandémie silencieuse» de la résistance aux antimicrobiens (RAMcomme l'une de leurs principales priorités en matière de santé.
Dans un communiqué publié à l'issue de leur réunion des 19 et 20 mai à Berlin, les ministres de la santé des pays du G7 (Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni et États-Unis) ont qualifié la RAM d'«urgence sanitaire et sociale» et un «problème économique» qui affectera le monde entier mais aura un impact significatif sur les pays à revenu faible et intermédiaire. Reconnaissant la résistance aux antimicrobiens comme une responsabilité partagée, ils se sont engagés à «prendre d'autres mesures urgentes et concrètes» pour résoudre le problème.
Parmi les actions auxquelles ils se sont engagés, figurent l'établissement de nouveaux systèmes nationaux de surveillance intégrée et/ou l'amélioration des systèmes existants sur la résistance aux antimicrobiens et l'utilisation d'antibiotiques dans les secteurs humain, animal, de la production végétale et de l'environnement, promouvoir une utilisation prudente et appropriée des antimicrobiens et encourager la gestion responsable des antimicrobiens, renforcer la mise en œuvre des programmes de prévention et de contrôle des infections dans l'ensemble du spectre One Health et le renforcement du pipeline de recherche et développement de nouveaux antibiotiques.
Le communiqué a également abordé les défis économiques qui ont entravé le développement de nouveaux antibiotiques et la nécessité pour les pays du G7 de développer des incitations pour renforcer les investissements dans le pipeline d'antibiotiques.
Ils ont ajouté: «Reconnaissant les circonstances spécifiques à chaque pays et les compétences des États membres, nous explorerons une gamme d'options d'incitation du marché, en mettant particulièrement l'accent sur le soutien des incitations d'attraction pertinentes».
Les autres priorités abordées dans le communiqué et incluses dans le volet santé du G7 comprenaient la collaboration pour surmonter la pandémie de COVID-19, le renforcement des capacités pour répondre aux nouvelles pandémies et la lutte contre les risques sanitaires du changement climatique.
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