vendredi 20 mai 2022

Pas simple de récupérer des pathogènes lors de la surveillances des environnements de fabrication alimentaire ...

«Les principaux facteurs environnementaux température, heure et typeayant une incidence sur la récupération de Salmonella Typhimurium, de Listeria monocytogenes et du virus Tulane à partir de surfaces»,source Journal of Food Protection.

Résumé
Les programmes de surveillance environnementale (SE) sont conçus pour, détecter la présence de pathogènes dans les environnements de fabrication alimentaire dans le but de prévenir la contamination microbienne des aliments.

Néanmoins, il existe peu de connaissances concernant l'influence des conditions environnementales sur la récupération microbienne au cours de la SE. Cette étude utilise un outil de la SE en mousse de polyuréthane disponible dans le commerce pour déterminer l'influence des facteurs environnementaux sur la récupération des pathogènes d'origine alimentaire.

Les objectifs spécifiques de cette étude étaient de déterminer si les conditions environnementales et la composition de la surface ont un impact sur la récupération des micro-organismes recherchés présents dans les environnements de transformation alimentaire.

Ces données sont comparées selon 1) le type de micro-organisme, 2) le type de surface, 3) la température ambiante et l'humidité relative, et 4) le temps d'exposition.

Deux bactéries (Listeria monocytogenes, Salmonella Typhimurium) et un substitut du norovirus humain (virus de Tulane [VT]) ont été inoculés sur trois surfaces non poreuses (polypropylène, acier inoxydable, néoprène). Les surfaces ont été maintenues dans une chambre climatique pendant 24 ou 72 h à 30°C/30 %, 6°C/85% et 30°C/85% d'humidité relative (HR). Les données indiquent que la récupération microbienne des surfaces environnementales varie considérablement (p ≤ 0,05) selon le type de micro-organisme, les conditions environnementales et le temps d'exposition.

Par exemple, tous les micro-organismes étaient significativement différents les uns des autres, la plus grande réduction logarithmique moyenne étant avec le VT avec 4,94 ± 1,75 log10 PFU/surface et la moindre réduction étant avec L. monocytogenes avec 2,54 ± 0,91 log10 UFC/surface. Dans l'ensemble, ces données peuvent être utilisées pour améliorer l'efficacité des programmes de SE et soulignent la nécessité de mieux comprendre comment les résultats des analyses de la SE sont influencés par les conditions environnementales de fabrication des aliments.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs !

2 commentaires:

  1. cet article d'avril 2022 est également intéressant:
    Pre-Growth Environmental Stresses Affect Foodborne Pathogens Response to Subsequent Chemical Treatments

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  2. https://mdpi-res.com/d_attachment/microorganisms/microorganisms-10-00786/article_deploy/microorganisms-10-00786.pdf?version=1649409233

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