Quelques informations glanées sur l’affaire Buitoni Nestlé. On sait aussi que dans l’affaire Kinder Ferrero, l’entreprise a indiqué que «Ferrero reconnait qu’il y a eu des défaillances internes, provoquant des retards dans la récupération et le partage d’informations dans les délais impartis. Cela a impacté la rapidité et l’efficacité des investigations. L’usine rouvrira seulement, une fois que les autorités l’auront certifiée.»
Que dire alors de Buitoni Nestlé ?
Cette décision (la fermeture de l’usine Buitoni) «fait suite à deux inspections d’hygiène approfondies» menées les 22 et 29 mars par des agents de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du Nord et de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), «dans le cadre de leurs investigations réalisées en lien avec l’alerte E. coli STEC», a précisé la préfecture à l’AFP. Source le matin.ch.
L’affaire des pizzas contaminées à la bactérie E.coli rebondit ce mercredi 6 avril, alors que le «Canard enchaîné» affirme que Nestlé, propriétaire de l’usine de Caudry (Nord) où les sont fabriquées les pizzas Buitoni, aurait fermé les yeux sur «de nombreuses anomalies graves en matière de nettoyage et d’entretien général des locaux et matériels, au niveau des deux lignes de production»
Selon une autre source, «L'information a été ensuite confirmée par l'AFP. Le Canard Enchaîné précise aussi qu'un test effectué sur la pâte à pizza de l'usine le 17 mars révélerait bien la présence de la bactérie E. coli, contrairement à ce qu'affirmait Nestlé le 31 mars.»
Il n’est pas avéré, à ce stade, que ces défauts d’hygiène soient directement la cause des contaminations. Mais ils peuvent faire de Nestlé et de Buitoni, sans doute pour longtemps, de vrais coupables dans l’opinion publique. Source Linéaires.
Mise à jour du 29 mai 2022. On lira l’article d’Olivia Détroyat, «Affaire Buitoni: enquête sur les défaillances sanitaires de Nestlé», paru dans Le Figaro en ligne du 17 mai 2022. Dans le journal papier du 28 mai, le titre devient «Buitoni: les raisons de la sortie de piste de Nestlé». Article réservé aux abonnés ou aux lecteurs du journal.
Réputé pour sa rigueur, le géant suisse est rattrapé par une dérive sanitaire locale. Sa discrétion est mal perçue.
Alors que le patron France de Ferrero a fait vendredi son mea culpa après le scandale des œufs Kinder contaminés à la salmonelle, rien de tel pour Nestlé. Sous le feu des projecteurs depuis plus de deux mois à cause de ses pizzas Buitoni Fraîch’Up contaminées à la bactérie E. coli, le géant suisse garde toujours le silence. Pourtant, sept nouvelles plaintes ont été déposées ce vendredi au tribunal judiciaire de Paris, et une enquête judiciaire planche sur les causes et responsabilités d’une des plus grandes secousses sanitaires qu’ait connues le leader mondial de l’alimentation (87 milliards d’euros de chiffre d’affaires).
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