mercredi 13 novembre 2019

Salmonella, E. coli O157, Listeria, Campylobacyer: 1,9 million de cas de maladies d'origine alimentaire par an aux États-Unis


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
« Salmonella, E. coli O157, Listeria, Campylobacyer: 1,9 million de cas de maladies d'origine alimentaire par an aux États-Unis », source Doug Powell du barfblog.
Dans le cadre des efforts en cours pour comprendre les sources de maladies d'origine alimentaire aux États-Unis, lInteragency Food Safety Analytics Collaboration (IFSAC) collecte et analyse les données sur les foyers de cas pour produire un rapport annuel contenant des estimations des aliments responsables de maladies d'origine alimentaire causées par des pathogènes.

Le rapport évalue dans quelle mesure quatre agents pathogènes - Salmonella, E. coli O157, Listeria monocytogenes et Campylobacter - et certains aliments et catégories d'aliments sont responsables de maladies d'origine alimentaire.

Le Centers for Disease Control and Prevention (CDC)  estiment qu’ensemble ces quatre agents pathogènes sont à l'origine de 1,9 million de cas de maladies d'origine alimentaire aux États-Unis chaque année.

Le plus récent rapport, intitulé « Estimations de l'attribution des origines des cas de maladies d'origine alimentaire pour 2017 concernant Salmonella, Escherichia coli O157, Listeria monocytogenes et Campylobacter à l'aide de données de surveillance pluriannuelle des éclosions, États-Unis » ou (Foodborne illness source attribution estimates for 2017 for salmonella, Escherichia coli O157, listeria monocytogenes, and campylobacter using multi-year outbreak surveillance data, United States, Sept.2019, CDC, FDA, USDA-FSIS), est disponible sur le site Internet de l’IFSAC.

Les estimations mises à jour, associées à d'autres données, peuvent aider à définir les priorités des agences et à contribuer à la création d'interventions ciblées permettant de réduire les maladies d'origine alimentaire causées par ces pathogènes. À mesure que davantage de données deviennent disponibles et que les méthodes évoluent, les estimations d'attribution peuvent s'améliorer. Ces estimations ont pour but d’informer et de mobiliser les intervenants et d’améliorer la capacité des agences fédérales à évaluer si les mesures de prévention fonctionnent.

L'USDA va payer 1 million de dollars à un abattoir lors d’un règlement en justice


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
« Face à face: l'USDA va payer 1 million de dollars lors d’un règlement avec Tyson Foods », source Doug Powell du barfblog.

Selon KATV, Tyson Foods a négocié un règlement d'un montant d'un million de dollars avec le ministère américain de l'agriculture (USDA).

L'entente est liée à une action en justice selon laquelle un transformateur de viande a dit qu’un inspecteur fédéral de la viande aurait menti sur l'inspection des porcs dans son usine de Storm Lake, Iowa, l'obligeant à détruire 8 000 carcasses et entraînant des pertes et des dépenses de 2,4 millions de dollars.

Tyson Foods a intenté une action en justice contre l’agence gouvernementale en mai après qu’un inspecteur avait signé les cartes d’inspection pour 4 622 porcs aux installations de Storm Lake. Les inspections ante-mortem n’ont jamais été menées par l’agence en personne, comme l’indique le rapport.

Le géant de la viande a pu montrer aux tribunaux que l'inspecteur ne quittait jamais sa voiture mais signait les cartes sans voir les porcs.

Tyson Foods a déclaré avoir subi des pertes de 2,48 millions de dollars à la suite de faux rapports. Au moment où il a eu connaissance des faits reprochés, les porcs inspectés par négligence avaient été mélangés dans un groupe plus large de quelque 8 000 carcasses de porc et ne pouvaient donc plus être identifiés de manière positive et le groupe entier devait être détruit.

« C’était une situation regrettable et nous remercions l’USDA de travailler avec nous pour remédier à nos pertes. Nous prenons très au sérieux notre engagement en matière de sécurité sanitaire des aliments et nous attendons avec intérêt de poursuivre notre partenariat avec l'USDA », a déclaré à Talk Business & Politics, Worth Sparkman, porte-parole de Tyson Foods.

mardi 12 novembre 2019

Agriculture fiction ? Vers une Wallonie « zéro agriculteur » !


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
Article paru dans La Libre.be le 25 octobre 2019, Vers une Wallonie « zéro agriculteur » !, Une opinion de Marianne Streel, présidente de la Fédération Wallonne de l’Agriculture (FWA), et de Anne Pétré Directrice des relations publiques de la FWA.

Merci à Olivier Masbou d'avoir mentionné cet article.
2029… La dernière exploitation agricole wallonne a fermé ses portes. C’est triste…tout le monde s’accorde à le dire : les médias, les responsables politiques, les citoyens… C’est triste, mais c’est un peu tard pour s’en apercevoir. Les paysages ont déjà beaucoup changé, depuis 4 ou 5 ans. Les terrains vagues sont de plus en plus nombreux, et des routes sont coupées partout dans le pays, parce que plus personne ne s’occupe d’entretenir le paysage.

L’approvisionnement alimentaire est devenu compliqué : les pénuries, et l’inflation sont un vrai problème, depuis que nous dépendons de pays étrangers pour nous nourrir. Les rayons des supermarchés sont presque vides. On sent monter l’agressivité dans la population. Surtout en ville... Il faut dire que la nourriture est devenue rare, et hors de prix.

A la campagne, les coqs ne réveillent plus les habitants, et plus aucun tracteur ne passe.

C’est plus calme…c’est TROP calme ! Par contre, la nature a repris ses droits. Un peu trop… Les citoyens qui essaient de cultiver leur propre potager ont du mal à s’en sortir.

Envahis d’herbes indésirables, leur production est bien maigre ! Il n’y a plus de vaches dans les prés. Quelques-unes vivent encore dans la nature, à l’état sauvage, et plus grand monde n’ose les approcher. Les villageois qui voulaient prendre une vache ou un cochon à la maison pour leur subsistance n’ont pas eu l’autorisation de le faire. Les normes environnementales et de bien-être qui étaient appliquées aux agriculteurs, et les contrôles mis en place existent toujours, et ils sont trop lourds à gérer.

L’exode a changé de sens. Autrefois, les citadins affluaient à la campagne pour y trouver du calme. Maintenant, ils retournent en ville, parce que l’accès à la nourriture y est plus facile, pour ceux qui ne savent pas cultiver. Ceux qui jadis étaient qualifiés de néo-ruraux ont perdu beaucoup d’argent, la terre et les maisons ne valent plus rien dans les villages, depuis que tout a été laissé à l’abandon.

Bref, les gens font comme ils peuvent pour se nourrir, mais ce qu’on peut encore trouver dans les magasins n’est pas vraiment fiable : personne ne peut réellement dire où cela a été produit, par qui…et surtout comment. Mais bon, quand la nourriture se fait rare, on devient moins regardant.

Le Ministre de l’Agriculture est devenu Ministre des importations alimentaires. Il a bien du mal à trouver des solutions durables. Il finira sans doute au chômage. Comme les anciens agriculteurs, et tous ceux qui travaillaient dans le secteur de l’alimentation, les ouvriers et les employés de l’agro-alimentaire, les bouchers et les boulangers, les restaurateurs et les artisans de produits de bouche, les transporteurs de matières premières agricoles, les commerciaux, les contrôleurs, les conseillers des cellules de conseil et d’accompagnement qui encadraient les agriculteurs et les gens qui travaillaient dans les administrations agricoles.

Les émissions qui parlent de cuisine et d’alimentation n’ont presque plus d’audience. Par contre, on voit de plus en plus de documentaires sur l’agriculture. Les gens sont un peu nostalgiques. Il paraît qu’on va ouvrir un parc de loisir à thème agricole pas loin de Bruxelles.

"Martine à la ferme" se vend à nouveau très bien… Les enfants adorent, c’est leur livre de chevet préféré.

Les fermes se sont toutes transformées en habitats partagés ou en équipement de loisir collectif. C’est bien…c’est bruyant, mais au moins, ça ne sent plus le fumier.

Dans les autres pays d’Europe, c’est la catastrophe aussi… L’agriculture familiale, c’est fini. Partout. Il reste juste quelques fermes usines, dans certains pays, mais après les scandales alimentaires qu’elles ont provoqués, les gens s’en méfient.
Fiction ou scénario catastrophe ?

Vous vous demandez ce que vous êtes en train de lire ? C’est un peu gros ? Cela ne vous semble pas crédible ? Oui, c’est vrai, nous avons peut-être un peu forcé le trait. Mais le moment est grave, et il est grand temps de se ressaisir et de chercher des solutions pour pérenniser notre modèle agricole familial.

Il est urgent de sortir d’une vision polarisée de notre agriculture wallonne, dont la diversité est, au contraire, la plus belle richesse.

Les prix de nos productions chutent, les agriculteurs souffrent, et beaucoup d’entre-eux peinent à assurer les remboursements et les charges de production. Et cela, ce n’est pas un scénario catastrophe, ni de la science-fiction : c’est la réalité.

Et ce n’est pas seulement triste, c’est dramatique. Et c’est une situation d’urgence !

Pour rappel, 48 % du territoire wallon voit sa gestion confiée aux agriculteurs. Ils gèrent la production alimentaire et non alimentaire, la beauté des paysages, ils s’occupent de l’environnement et de la biodiversité.

Notre agriculture repose sur l’élevage (bovins laitiers et viandeux, porcs et volaille, etc) ainsi que sur les cultures (escourgeon, froment, betteraves, maïs, chicorée, légumes de plein champ, lin textile, chanvre, etc…), les fruits, légumes ou plantes ornementales de nos horticulteurs. On voit aussi se développer des productions moins traditionnelles (escargots, safran…) et de nombreux services et diversifications (tourisme, produits de terroir, activités pédagogiques à la ferme…).

Nous devons impérativement préserver ce tissu rural si riche. Nous devons travailler sur les relations agriculteur-agriculteur, mieux collaborer entre nous. Mais il faut aussi que les relations agriculteur-citoyen, agriculteur-riverain, et agriculteur-consommateur se reconstruisent, sur le respect mutuel.

C’est une part du problème. Mais il faut aussi que le cadre politique et économique soit favorable, et aujourd’hui, c’est loin d’être le cas. Or, il est difficile de construire et d’investir sur un terrain économique fragile.

« Sans bactéries ni champignons, la Terre ressemblerait à Mars »


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
Les sols filtrent l'eau potable et font croître les denrées alimentaires. Cependant, ils ne peuvent remplir leurs fonctions que parce qu'ils contiennent des milliers d'espèces de champignons et de bactéries qui travaillent en harmonie, comme les rouages d'une horloge. C’est ce qu’ont démontré des scientifiques d'Agroscope et de l'Université de Zurich. Leurs résultats ont été publiés récemment dans la célèbre revue Nature Communications. En résumé: plus la communauté microbienne est riche en espèces, plus les fonctions de l'écosystème restent intactes, ce qui a un effet positif sur l'agriculture.
«Il s’agit probablement de la première étude qui démontre que les bactéries et les champignons présents dans nos sols sont organisés en grands réseaux et que ces réseaux remplissent des fonctions très importantes», explique Marcel van der Heijden, spécialiste en agroécologie chez Agroscope et à l'Université de Zurich. «Plus ces réseaux sont connectés, plus nos sols sont en mesure de contribuer à l'agriculture.»
Il ressort de cette étude que plus les bactéries et les champignons étaient nombreux dans les sols étudiés, plus les plantes absorbaient d'éléments nutritifs et plus la diversité végétale était importante. Par contre, si les sols ne contenaient que peu ou pas de microorganismes, seules des graminées poussaient et beaucoup moins d’éléments nutritifs étaient absorbés.

Mais le sol peut également perdre d'autres fonctions importantes s'il contient trop peu d'espèces de bactéries et de champignons: par exemple L’utilisation efficace des engrais, la décomposition de résidus végétaux ou le stockage du carbone atmosphérique. «Sans bactéries ni champignons, la Terre ressemblerait à Mars», affirme Cameron Wagg, premier auteur de l'étude.

Comme une usine géante
Les nombreuses espèces de champignons et de bactéries travaillent ensemble, comme dans une grande usine. L'une est responsable de la «réception des marchandises», l'autre du «stockage», une autre encore de «l'équipement des convoyeurs», une troisième du «soudage» et une quatrième du «nettoyage de la halle de fabrication ». Ce n'est que si tous les postes sont pourvus que l’usine est en mesure de fabriquer des produits de qualité», explique Marcel van der Heijden. «Moins l'usine a d'employés, moins elle produira.»
Les espèces bactériennes et fongiques occupent même chaque «emploi» plusieurs fois. «L'avantage est que si une espèce vient à disparaître, la suivante peut simplement prendre le relais.» Cela signifie que les sols fonctionnent même en cas de périodes de chaleur prolongées, de stress dû à la sécheresse ou d'autres influences environnementales.

Plus le sol est riche en espèces, plus il remplit de fonctions 
Le groupe de recherche a progressivement réduit la diversité des espèces dans les échantillons de sol. Il a pu ainsi mesurer la quantité de protoxyde d'azote produite par les différents sols et donc la perte d'azote, précieux pour les sols. Le groupe de recherche a également cherché à savoir si les réseaux microbiens dans le sol influençaient le lessivage d'éléments nutritifs importants, comme l'azote et les phosphates. Ensuite, une «analyse du système» a été effectuée et plusieurs fonctions ont été analysées simultanément (multifonctionnalité). Les résultats ont montré que plus la communauté microbienne d'un sol est complexe et riche en espèces, plus les fonctions de l’écosystème restent intactes, ce qui a un effet positif sur l'agriculture et l’environnement.

Tamiser jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien
Dans le cadre de l’étude, le groupe de recherche a utilisé des échantillons de sol d'une grande culture située dans le canton de Zurich. Afin de réduire progressivement la biodiversité du sol, des tamis toujours plus fins ont été utilisés. Par conséquent, certains échantillons présentaient une grande diversité de bactéries et de champignons, tandis que d'autres en présentaient très peu ou pas du tout. Ces échantillons de sol (inoculum) ont ensuite été mélangés avec de la terre stérilisée dans des chambres hermétiquement fermées. Un mélange de trèfle, de graminées et d’herbes pastorales a été semé dans plusieurs bacs de culture. Les chambres ont permis de mesurer l’échange gazeux.

Pub du ministère de l'agriculture sur la sécurité sanitaire des aliments, on n'est jamais si bien servi que par soi-même !


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
La page d’accueil du 12 novembre 2019 site du ministère de l’agriculture, une fois n’est pas coutume, s’intéresse à la sécurité des aliments avec ce titre « Sécurité sanitaire des aliments : comprendre le dispositif de contrôle et de veille ».
Qui effectue les contrôles sanitaires en France ? Quand, où et comment s'effectuent-ils, par quels services de l'État et pour quel type de produit ? Qu'est-ce qu'une alerte sanitaire et comment est-elle déclenchée ?
Retrouvez dans ce dossier tous les éléments à connaître sur le dispositif de contrôle et de veille en matière de sécurité sanitaire des aliments.
Consultez également toute l'actualité concernant la sécurité sanitaire.

On tente nous en mettre plein la vue, mais la réalité est bien différente, comme le blog vous le narre très régulièrement.

Sans doute cette campagne est-elle destinée à préparer les esprits à la reprise en main par ce même ministère de l'ensemble des contrôles en sécurité des aliments ? Qui sait ?

Cela ne doit pas vous empêcher de lire ces 12 cases, si vous pouvez aller jusqu’au bout ...

Survie de Campylobacter spp. dans des matières fécales de dinde et dans l'eau naturellement contaminées


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
Voici une étude qui traite des différences spécifiques liées à la survie de souches de Campylobacter spp. dans des matières fécales de dinde et dans l'eau naturellement contaminées. L'étude est parue dans Applied and Environmental Microbiology, une revue de l'ASM.

Résumé
Campylobacter jejuni et Campylobacter coli sont les principales causes de maladies d'origine alimentaire chez l'homme, la volaille constituant le principal vecteur.
Les dindes sont fréquemment colonisées par Campylobacter, mais on en sait peu sur la survie de Campylobacter dans les matières fécales de dinde, bien que les déjections fécales soient des vecteurs majeurs de la transmission intra-troupeaux de Campylobacter et de la dissémination dans l'environnement.

Notre objectif était d'examiner la survie de Campylobacter, comprenant différentes souches, dans des matières fécales fraîchement excrétées de troupeaux de dindes commerciales naturellement colonisées et dans des suspensions de selles de dindes dans de l'eau provenant du poulailler.

Les suspensions fécales et aqueuses ont été conservées à 4°C et les populations de Campylobacter ont été dénombrées sur des milieux sélectifs toutes les 48 heures. Les isolats de C. jejuni et de C. coli ont été caractérisés en termes de résistance à un panel d'antibiotiques, et un sous-ensemble a été sous-typé à l'aide d'un typage MLST. Campylobacter a été récupéré dans les selles et dans l'eau pendant 16 jours maximum. L'analyse de 548 isolats (218 C. jejuni et 330 C. coli) a révélé que C. jejuni a survécu plus longtemps que C. coli dans les fèces (P = 0,0005), alors que l'inverse a été observé dans l'eau (P <0,0001).

Des différences de survie spécifiques à la souche ont été notées. Les isolats de C. jejuni multirésistants du type de séquence 1839 (ST-1839) et la souche associée ST-2935 font partie des isolats ayant survécu le plus longtemps dans les matières fécales; ils ont été récupérés pendant 10 à 16 jours, tandis que les isolats de C. coli multirésistants ST-1101 ont été retrouvés dans les matières fécales pendant 4 jours maximum. Les données sur la survie de Campylobacter après excrétion des volailles peuvent contribuer à une meilleure compréhension de la dynamique de transmission de ce pathogène dans l'écosystème de la production de volailles.

Importance
Campylobacter jejuni et Campylobacter coli sont les principaux pathogènes d'origine alimentaire, la volaille constituant le principal réservoir. En raison de leurs besoins de croissance, ces Campylobacter spp. peuvent être incapables de se reproduire une fois excrétés par leurs hôtes aviaires, mais leur survie dans les matières fécales et dans l'environnement est essentielle à la transmission dans l'écosystème de la ferme. Réduire la prévalence des troupeaux positifs pour Campylobacter peut avoir un impact majeur sur le contrôle de la contamination des produits de volaille et sur la dissémination environnementale des pathogènes. Cependant, la compréhension de la capacité de ces pathogènes à survivre dans des véhicules importants pour la transmission, tels que les matières fécales et l'eau de l’élevage, reste mal comprise, et peu d'informations sont disponibles sur les différences de survie associées aux espèces et aux souches.

Ici, nous avons utilisé des conditions modèles pour étudier la survie de C. jejuni et C. coli provenant de troupeaux de dindes naturellement colonisés, ainsi que de divers génotypes et profils de résistance aux antimicrobiens, dans les selles de dinde et dans l’eau des élevages.

Les autorités de Singapour agissent après 30 cas de maladie liées à un traiteur


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
« Les autorités de Singapour agissent après 30 cas de maladie liées à un traiteur », source Food Safety News.

Les autorités de Singapour ont suspendu la licence d'un traiteur parce que près de 30 personnes sont tombées malades après avoir consommé des aliments préparés par l'entreprise.

Le ministère de la Santé et la Singapore Food Agency (SFA) sont en train d’enquêter sur des rapports plus tôt ce mois-ci concernant des cas de gastro-entérites touchant 29 personnes ayant développé des symptômes après avoir consommé des aliments préparés par Taj Catering, propriété de Singapore Fast Food Pte Ltd. Une personne a été hospitalisée mais a depuis quitté l‘hôpital.

Une investigation du ministère de la santé et de la SFA a révélé des problèmes d'hygiène et cette dernière a suspendu la licence du traiteur jusqu'à nouvel ordre. Les agences n'ont pas précisé quel aliment ou quel agent avait provoqué la maladie.

Tous les manipulateurs d'aliments travaillant dans les locaux suspendus doivent se présenter à nouveau et réussir une formation d'hygiène alimentaire avant de pouvoir reprendre le travail. Les responsables de l’hygiène alimentaire chez Taj Catering doivent se présenter à nouveau et suivre une formation de responsable en hygiène alimentaire avant de pouvoir reprendre leurs fonctions.

Ce serait une bonne idée à mettre en place en France ...

La société est tenue de nettoyer et de désinfecter les locaux, y compris le matériel et les ustensiles.

Des responsables de la SFA ont déclaré que l'agence n'hésiterait pas à prendre des mesures à l'encontre de quiconque violerait la loi sur la santé publique environnementale. Ils ont également conseillé au public qui découvre de mauvaises pratiques d'hygiène dans les établissements d'alimentation d'appeler un centre de contact avec des détails pour les investigations de suivi.

Suspension levée et avertissement pour les fêtes
Dans le même temps, SFA a levé la suspension de Mum’s Kitchen Catering Pte. Ltd. et sa filiale, Cherish Delights Pte. Ltd le mois dernier.

Les licences d’exploitation de Mum's Kitchen Catering et de Cherish Delights ont été suspendues les 10 et 11 septembre respectivement, après que le ministère de la Santé et SFA eurent été informés de deux foyers distincts de gastro-entérite impliquant 40 personnes ayant consommé des aliments dans les entreprises du 31 août au 7 septembre. 4. Trois personnes ont été hospitalisées mais ont quitté l’hôpital depuis.

Les deux entreprises ont éliminé tous les aliments prêts à consommer, décongelés et périssables, et ont nettoyé et désinfecté leurs locaux, y compris leurs équipements et ustensiles. Ils ont également présenté des plans pour améliorer le systéme de sécurité sanitaire des aliments, notamment en s’assurant que le personnel suivent les bonnes pratiques d’hygiène alimentaire et à une préparation correcte des aliments.

Les responsables de la SFA ont déclaré qu'aucune erreur d'hygiène n'avait été constatée lors des inspections des deux locaux après les éclosions et qu'une investigation sur la cause de la maladie était en cours.

Enfin, la SFA a rappelé aux exploitants du secteur alimentaire et aux consommateurs d’utiliser de bons aliments et d'avoir une bonne hygiène personnelle et environnementale avant les fêtes de fin d'année.

Un nombre important d'incidents de gastro-entérites ont tendance à se produire d'octobre à mars car un plus grand nombre de consommateurs mangent au restaurant, commandent des aliments chez les traiteurs ou achètent des aliments cuits ou prêts à consommer pour les fêtes.

Le ministère de la santé a estimé que 69% des épidémies de gastro-entérites à Singapour étaient dues à la consommation d'aliments contaminés.

La SFA travaille également avec des représentants de l’Association of Catering Professionals Singapore (ACAPS), Restaurant Association of Singapore (RAS) et la Singapore Hotel Association (SHA) sur l’importance de l’hygiène et de la sécurité des aliments.

Une entreprise autrichienne a envoyé de la viande douteuse dans d'autres pays de l'UE


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
Produits rappelés par Hofer en Slovénie
« Une entreprise autrichienne a envoyé de la viande douteuse dans d'autres pays de l'UE », source article de Joe Whitworth paru le 12 novembre 2019 dans Food Safety News.

Du bœuf et du porc en provenance d'Autriche suspectés d'être impropres à la consommation ont été distribués dans 10 autres pays.

Les autorités autrichiennes ont inspecté un abattoir de Styrie à la fin du mois d'octobre et soupçonnent que de la viande impropre à la consommation humaine a été introduite dans la chaîne alimentaire. L'Agence autrichienne pour la santé et la sécurité alimentaire (AGES) n'a pas répondu à une demande de commentaire.

La viande de l'abattoir a été livrée dans des régions telles que la Styrie, la Basse-Autriche, Vienne, Salzbourg et la Carinthie. Les autorités vétérinaires et alimentaires vérifient les circuits de distribution, y compris les acheteurs en gros et les fabricants.

Distribution en Europe
Une notification sur le portail du système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) du 25 octobre 2019 montre que la viande a également été envoyée en Bosnie-Herzégovine, Croatie, République tchèque, Allemagne, Hongrie, Italie, Slovaquie, Slovénie, Suisse et au Royaume-Uni.

Un porte-parole de la Food Standards Agency a déclaré à Food Safety News qu'il avait reçu une notification du RASFF des autorités autrichiennes lui indiquant que de la viande impropre à la consommation humaine avait été distribuée dans d'autres pays.

Dix-sept porcs et une vache abattus se sont avérés ne pas porter les marques de salubrité requises.

« Tous les produits fabriqués à partir de cette viande ne sont pas considérés comme propres à la consommation humaine. La viande n'est pas autorisée à entrer dans la chaîne alimentaire et devrait être retirée du marché », a déclaré le porte-parole.

« La viande impliquée a d'abord été vendue à une entreprise en Croatie, qui à son tour a distribué des travers de porc à une entreprise située au Royaume-Uni. Les autorités locales ont confirmé qu'elle n'avait pas été distribuée, ni vendue aux consommateurs. »

Les animaux sont examinés avant et la viande est inspectée après abattage. Si la viande est conforme aux exigences de la législation vétérinaire et alimentaire, elle porte un cachet sanitaire. Si, après abattage, la carcasse n'est pas conforme aux exigences légales, elle doit être stockée séparément, marquée comme impropre à la consommation humaine et ne pas entrer dans la chaîne alimentaire.

Produits rappelés par Lidl en Slovénie
Rappels en Slovénie
Les autorités slovènes ont déclaré que la viande de 18 animaux abattus du 17 septembre au 22 octobre aurait pu être mise sur le marché sans respecter les exigences réglementaires. D'après les registres de l'abattoir, les autorités autrichiennes n'ont pas été en mesure de déterminer les dates concernées. Le retrait de toute la viande mise sur le marché au cours de cette période a donc été demandé.

L'Administration slovène alimentaire, vétérinaire et de la protection des végétaux (UVHVVR) a déclaré qu'elle avait été informée du problème via l'alerte du RASFF et que les entreprises du secteur alimentaire ont commencé à retirer des produits carnés, y compris des saucisses, car les matières premières sont préoccupantes.

La liste actuelle montre que 15 entreprises sont concernées, Bien Kmetija Janežič, d.o.o., Spirala d.o.o., Janko Sirc s.p. - Mesarstvo, Vigros d.o.o., Domače mesnine d.o.o., Pohorske mesnine d.o.o., TMK Košaki, Meso izdelki Žerak Marko sp, Peloz d.o.o., Mesarija Mlinarič d.o.o., Engrotuš d.o.o., Lidl Slovenija, Hofer, Mercator, Mesarstvo Robert Dobravec s.p., bien que la plupart des produits aient des DLC de cette année, ils vont jusqu’en avril 2020.

Les fournisseurs inclus dans ces rappels comprennent Mesarija Mlinarič d.o.o., Josef Reiner GmbH & Co KG, Fleischhof Raabtal et Ramsauer Fleisch GmbH.

Plus tôt cette année, un abattoir de viande polonais a été filmé en train d'abattre des vaches malades et de la viande a été envoyée à 15 États membres de l'UE. Les contrôles vétérinaires n'ayant pas été effectués comme prévu, la viande bovine a été présumée impropre à la consommation.

lundi 11 novembre 2019

Bactériophages: des pouvoirs anciens redécouverts


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
« Bactériophages: des pouvoirs anciens redécouverts », source BfR 42/2019, 4 novembre 2019.

Le forum du BfR sur les virus mangeurs de bactéries en tant que ressource pour lutter contre les pathogènes.

L'augmentation de la résistance aux antimicrobiens et des pathogènes persistants a de nouveau amené les bactériophages à se focaliser sur l'intérêt scientifique au cours des dernières années.

L’Institut fédéral allemand pour l’évaluation des risques (BfR) a organisé par conséquent le forum de protection des consommateurs du BfR « Bactériophages, des alternatives aux antibiotiques? » les 7 et 8 novembre 2019 à Berlin-Marienfelde.

Des experts de la recherche, de la surveillance des aliments et de l'industrie alimentaire ont présenté le sujet et discuteront des opportunités et des risques liés à l'utilisation de phages dans la production alimentaire. Les bactériophages sont des virus qui infectent exclusivement les bactéries. Partout où des bactéries peuvent être trouvées, des phages sont également présents, dans le sol, dans l'eau ou dans nos aliments, sans nuire à l'homme.

« Les maladies causées par la présence de bactéries dans les aliments constituent un problème mondial majeur », a déclaré le professeur Dr. Andreas Hensel, président du BfR.

Les agents pathogènes sont présents dans la plupart des animaux d'élevage, d'où ils sont transférés dans les produits alimentaires finis via le processus d'abattage. « Il est donc urgent de développer des méthodes alternatives pour réduire la présence de pathogènes dans la production et la transformation des produits alimentaires », a poursuivi Hensel. C'est là que les bactériophages sont considérés comme une alternative.

Les bactériophages se caractérisent par le fait qu'ils peuvent infecter et tuer certaines bactéries de manière ciblée. Les bactériophages ont été utilisés pour traiter les infections bactériennes dès le début du 20ème siècle. Après la découverte de substances antibiotiques et leur large utilisation en tant que médicaments, les bactériophages ont été oubliés dans la plupart des pays.


Les applications sur les phages, telles que l’utilisation thérapeutique pour les personnes ou les animaux malades et pour la lutte contre les pathogènes multirésistants, seront présentées à la convention. La classification juridique actuelle de l'utilisation des phages dans la production alimentaire sera également abordée. Lors de la manifestation, on discutera en particulier de l’état actuel des connaissances et des questions pressantes pour une utilisation sûre des phages.

« FAQ sur les bactériophages », source FAQ du BfR du 6 novembre 2019.

Les bactériophages (phages) sont des virus qui infectent exclusivement les bactéries. Le terme phage est dérivé du grec et signifie « mangeur de bactéries ». Les phages possèdent généralement une gamme d'hôtes étroite, de sorte qu'ils ne peuvent souvent infecter et tuer que quelques souches d'une espèce (par exemple, E. coli). On distingue deux types: les phages virulents (lytiques) et les phages tempérés. Le processus des phages virulents se multiplie dans les bactéries infectées, ce qui entraîne leur désintégration. Les phages nouvellement formés sont ensuite libérés dans le cadre de cette opération. En revanche, les phages tempérés peuvent intégrer leur génome dans celui de la bactérie. Les bactéries continuent à vivre et se propagent ensuite avec le génome du phage.

L’Institut fédéral allemand pour l’évaluation des risques (BfR) a rédigé des FAQs sur le sujet des bactériophages.

De l'application des mesures de prévention et de maîtrise de l'influenza aviaire prises par la France, vue par un audit de la DG Santé de l'UE


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
Voici le résumé du rapport final de l’audit réalisé par la DG Santé de l’UE en France du 19 mars 2019 au 27 mars 2019 afin d’évaluer l’application de mesures de prévention et de maîtrise de l'influenza aviaire.

Ce rapport décrit les résultats d’un audit réalisé en France du 19 au 27 mars 2019 en tant que composante du programme d'audit publié par la direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire.
L’audit avait pour objectif d’évaluer l’application des mesures de l’UE p pour contrôler les foyers d’influenza aviaire. L’équipe d’audit a porté une attention particulière à:
  • l'efficacité (en termes de mise en œuvre) des mesures prises dans les populations de volailles affectées ;
  • la mise en œuvre du plan d'urgence applicable ;
  • le respect des règles concernant l'expédition pour le commerce intra-UE de lots de volailles vivantes, poussins d'un jour et œufs à couver.
Au moment des foyers d'influenza aviaire hautement pathogène en 2016/17, le système de préparation aux situations d’urgence relatives à la santé animale en France n’était pas apte à réagir efficacement et rapidement aux défis de cette crise. Les faiblesses de certaines composantes du système, que les autorités connaissaient depuis novembre 2014, a contribué à exacerber les difficultés inhérentes au contrôle de la maladie dans une zone de très forte densité de volailles où la sensibilisation et l’application de mesures préventives liées à la maladie ont longtemps été négligées.

L’absence d’investigations épidémiologiques ainsi que l’incapacité du laboratoire à faire face à l’augmentation des demandes d'échantillons a privé les autorités des informations nécessaires pour anticiper les foyers et à prendre les mesures de contrôle appropriées.

Les autorités compétentes aux niveaux national, régional et départemental ainsi que l'industrie touchées par les foyers ont analysé les facteurs qui ont affecté la dynamique et la taille des foyers, et ceux qui ont empêché une réponse plus efficace.

Les leçons apprises ont déjà amélioré de nombreux composantes du système de préparation aux urgences en matière de santé animale, les règles de prévention de la maladie tout au long de la chaîne de production dans l’industrie du foie gras et ont optimisé surveillance de l'influenza aviaire.

Malgré les difficultés rencontrées dans la gestion de les foyers, les autorités ont correctement atténuer les risques de transmission de la maladie à d’autres États membres.

Le rapport contient des recommandations aux autorités françaises compétentes en vue de rectifier les lacunes identifiées et l'amélioration de la mise en œuvre des mesures de maîtrise.

Les réponses des autorités compétentes aux recommandations du rapport d’audit sont ici.


Sur ce sujet, on lira « Comment sont gérées les crises sanitaires ? » dans « Santé animale : le rôle du Chef des services vétérinaires », source ministère de l’agriculture du 21 mars 2019.