Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de
produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à
nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux
entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un
manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire
une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
« Salmonella,
E. coli O157, Listeria, Campylobacyer: 1,9 million de
cas de maladies d'origine alimentaire par an aux États-Unis », source Doug
Powell du barfblog.
Dans
le cadre
des efforts en cours pour comprendre les sources de maladies
d'origine alimentaire aux États-Unis, l’Interagency
Food Safety Analytics Collaboration (IFSAC) collecte
et analyse les données sur les foyers
de cas
pour produire
un rapport annuel contenant des estimations des aliments responsables
de maladies d'origine alimentaire causées par des pathogènes.
Le
rapport évalue dans quelle mesure quatre agents pathogènes -
Salmonella,
E.
coli
O157, Listeria
monocytogenes
et Campylobacter
- et certains aliments et catégories d'aliments sont responsables de
maladies d'origine alimentaire.
Le
Centers
for Disease Control and Prevention (CDC) estiment
qu’ensemble ces quatre agents pathogènes sont à l'origine de 1,9
million de cas de maladies d'origine alimentaire aux États-Unis
chaque année.
Le
plus
récent
rapport,
intitulé « Estimations
de
l'attribution
des
origines
des
cas de
maladies d'origine alimentaire pour 2017 concernant Salmonella,
Escherichia coli O157, Listeria monocytogenes et Campylobacter à
l'aide de données de surveillance pluriannuelle des éclosions,
États-Unis »
ou
(Foodborne
illness source attribution estimates for 2017 for salmonella,
Escherichia coli O157, listeria monocytogenes, and campylobacter
using multi-year outbreak surveillance data, United States,
Sept.2019, CDC, FDA, USDA-FSIS),
est disponible sur le site Internet
de l’IFSAC.
Les
estimations mises à jour, associées à d'autres données, peuvent
aider à définir les priorités des agences et à contribuer à la
création d'interventions ciblées permettant de réduire les
maladies d'origine alimentaire causées par ces pathogènes. À
mesure que davantage de données deviennent disponibles et que les
méthodes évoluent, les estimations d'attribution peuvent
s'améliorer. Ces estimations ont pour but d’informer et de
mobiliser les intervenants et d’améliorer la capacité des agences
fédérales
à évaluer si les mesures de prévention fonctionnent.
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