jeudi 7 mars 2019

Des aliments pour enfants ne respecteraient pas la réglementation européenne sur l'acrylamide, selon le BEUC

Selon un communiqué de presse du BEUC (Bureau européen des unions de consommateurs) du 6 mars 2019, « Acrylamide dans nos aliments : un nouveau test montre que l’UE doit davantage protéger les consommateurs ».
Dix organisations de consommateurs ont testé plus de 500 denrées alimentaires connues pour contenir de l’acrylamide, telles que chips, biscuits, café et céréales pour le petit déjeuner. 
Ce sont particulièrement les biscuits et gaufrettes qui posent problème, avec un tiers des échantillons dont les teneurs en acrylamide atteignent ou dépassent les valeurs indicatives. 
Ces résultats sont d’autant plus préoccupants que les enfants de moins de 3 ans consomment souvent ces produits, pour lesquels les teneurs de référence en acrylamide sont plus élevées que pour les biscuits spécialement destinés aux bébés et jeunes enfants. 

Cependant, lorsqu’on applique les seuils plus stricts réservés aux biscuits pour bébé, près de 2 biscuits « classiques » sur 3 ne conviennent pas aux jeunes enfants. 
Le BEUC demande également à la Commission européenne de fixer des teneurs indicatives pour les chips de légumes. Les tests montrent qu’en moyenne, les chips de carottes, betteraves ou encore panais – souvent perçues comme des alternatives plus saines – contiennent deux fois plus d’acrylamide que les versions à base de pomme de terre.

Les résultats complets sont détaillés dans l’annexe de la lettre du BEUC à la Commission européenne.

Selon ce site,
Le dépassement concerne 13% des produits industriels comme des bouillies et des petits pots, ainsi que 6,3% des biscuits pour bébés. Par ailleurs, près de deux tiers de 44 biscuits sucrés et snacks salés destinés aux enfants de moins de trois ans ne respectent pas ces valeurs limites. 
Les chips aux légumes sont aussi pointés du doigt. Considérées comme un produit sain par bon nombre de personnes, leur teneur médiane en acrylamide est deux fois plus élevée que celle des pommes de terre. La raison de ce taux excessif: une absence de valeurs de référence pour cette catégorie.
Complément. Une information du 6 mars 2019 de la DGCCRF, « L’acrylamide dans les aliments : une préoccupation de santé publique ».

En fait, rien de bien nouveau, sauf un article du 20 novembre 2017 qui est recyclé.

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