mardi 12 septembre 2023

Intoxication alimentaire dans un restaurant de Bordeaux : Signalement de 7 cas probables de botulisme

«Huit cas graves de botulisme à cause de conserves servies dans un restaurant à Bordeaux», source actu.fr.

Huit personnes ont été admises au CHU de Bordeaux, atteintes de botulisme, dont trois en réanimation. L'infection a eu lieu samedi 9 septembre au Tchin Tchin Wine Bar, à Bordeaux.

Plusieurs personnes ont été admises samedi 9 septembre 2023, au CHU de Bordeaux, atteintes de botulisme. Une information, obtenue par Sud Ouest.

Autre décompte selon l’ARS de Nouvelle Aquitaine, «Intoxication alimentaire : signalement de 7 cas probables de botulisme dont 6 sont pris en charge au CHU de Bordeaux du 12/09/2023».

La plupart des personnes sont de nationalités étrangères (américaines, canadienne, allemande). Elles ont toutes fréquenté au cours de la semaine dernière le même bar de Bordeaux, le Tchin Tchin Wine Bar. Les aliments suspectés sont à ce stade des conserves de sardines faites maison par le restaurateur.

Compte tenu du temps d’incubation (de quelques heures à quelques jours) et du caractère grave de la maladie (le botulisme est mortel dans 5 à 10% des cas), l’ARS Nouvelle-Aquitaine a alerté le réseau de SOS Médecins et les services d’urgences. Les personnes qui ont fréquenté cet établissement bordelais sont appelées à la plus grande vigilance et à consulter en cas de symptômes.

La Direction Départementale de la Protection des Populations de la Gironde (DDPP) a mené immédiatement les investigations dans l’établissement et effectué 10 prélèvements pour recherche de germes et de toxines botuliques. Toutes les conserves présentes sur site ont été consignées en l’attente des résultats d’analyse. Les analyses seront effectuées par l’Institut Pasteur pour déterminer quelle est la toxine incriminée. Elles sont attendues dans les 3 jours.

Par ailleurs, la DDPP demande par mesure de prévention à l’établissement de restreindre dès aujourd’hui et jusqu’à nouvel ordre son activité au service du vin et d’en-cas qui ne sont pas susceptibles de présenter un risque botulique.

On lira la fiche de description de danger biologique transmissible par les aliments de l’Anses sur Clostridium botulinum, Clostridium neurotoxinogènes.

Selon Sud-Ouest,

À ce stade, le gérant du restaurant suspecté d’être à l’origine de cette intoxication, nous a confirmé que des prélèvements avaient été effectués par les inspecteurs de l’Agence régionale de santé (ARS), notamment sur des denrées stérilisées par ses soins. Un plat concentrait particulièrement les recherches. «Je reconnais que j’avais un lot de sardines stérilisées et qu’à l’ouverture j’ai dû en jeter certaines qui avaient une forte odeur. D’autres paraissaient saines et ont été servies aux clients», nous a-t-il indiqué, ne cachant pas son désarroi : «Je suis dévasté pour ces clients s’il s’avère qu’ils sont tombés malades chez moi.»

NB : Photo d’illustration.


Complément
Lire aussi le communiqué de la préfecture de la Gironde, «Intoxication alimentaire : signalement de 7 cas probables de botulisme dont 6 sont pris en charge au CHU de Bordeaux».

Mise à jour du 13 septembre 2023

Le bilan s'alourdit. Les autorités sanitaires annoncent ce mardi soir la mort d'une personne par intoxication alimentaire alors que 8 autres sont hospitalisées, dont 7 en réanimation, en Gironde et en Île-de-France. Elles sont toutes tombées malades après avoir mangé dans un restaurant de Bordeaux entre le 4 et le 10 septembre. Source BFMTV.

Selon ce site britannique, une femme est décédée du botulisme en France et 12 autres personnes sont soignées.

Urgence Intoxication alimentaire grave : 10 cas de botulisme, dont 8 hospitalisés et 1 décès, liés à la fréquentation d'un restaurant à Bordeaux, source communiqué de Santé publique France du 13 septembre.

Mise à jour du 15 septembre 2023

On lira le communiqué de Santé publique France du 14 srptembre 2023, «Cas de botulisme alimentaire à Bordeaux : 15 cas recensés, dont 10 hospitalisés et 1 décès. Point de situation au 14 septembre 2023.»

Mise à jour du 12 octobre 2023

On lira l’étude, «Food-borne botulism outbreak during the Rugby World Cup linked to marinated sardines in Bordeaux, France, September 2023», parue le 12 octobre dans Eurosurveillance.

lundi 11 septembre 2023

France : Tout peut arriver en matière de rappel de produit alimentaire pour le consommateur !

Un rappel en retard de six jours par exemple …

Brève information car le blog vous en a parlé en détail ici le 7 septembre 2023, mais le rappel initial par Carrefour a été diffusé le 5 septembre 2023.

Voici qu’enfin, le 11 septembre (photo ci-dessus), soit 6 jours après, RappelConso fait le job ...

Faites une œuvre artistique avec des milieux gélosés et participez au concours Agar Art de l'ASM

L’American Society for Microbiology (ASM) vous informe que le concours d'art avec des milieux gélosés est désormais ouvert.

Faites preuve de créativité et soumettez votre œuvre d’art au concours Agar Art de renommée internationale de l’ASM. Le thème du concours de cette année est «Microbiologie dans l’espace». Vous avez jusqu'au 27 octobre pour soumettre votre candidature dans la catégorie Traditionnelle ou Open.

La Coopérative de l'eau des Deux-Sèvres dénonce de nouvelles dégradations

Des joints de tuyauterie en caoutchouc peuvent laisser échapper des additifs dans l'eau potable, selon une étude

«Des joints de tuyauterie en caoutchouc peuvent laisser échapper des additifs dans l'eau potable, selon une étude», source ACS News.

L’étude «Occurrence of Polymer Additives 1,3-Diphenylguanidine (DPG), N-(1,3-Dimethylbutyl)-N′-phenyl-1,4-benzenediamine (6PPD), and Chlorinated Byproducts in Drinking Water: Contribution from Plumbing Polymer Materials» est parue dans Environmental Science & Technology Letters.

Lorsque l’eau potable s’écoule dans les tuyaux et dans un verre, elle heurte les joints en caoutchouc de certains systèmes de tuyauterie. Ces pièces contiennent des additifs qui contribuent à leur flexibilité et à leur durabilité, mais ces composés potentiellement dangereux peuvent s'infiltrer dans l'eau potable, selon une étude à petite échelle publiée dans Environmental Science & Technology Letters de l'ACS. Les auteurs rapportent que des composés libérés, généralement liés à la pollution des pneus, se sont également transformés en d'autres sous-produits indésirables.

Pour améliorer la résistance et la durabilité du caoutchouc, les fabricants mélangent généralement des additifs. Les scientifiques ont montré que la poussière des pneus peut transporter ces substances, telles que le 1,3-Diphenylguanidine (DPG) et le N-(1,3-Dimethylbutyl)-N′-phenyl-1,4-benzenediamine (6PPD), dans les cours d'eau. Le DPG et le 6PPD ont également été détectés dans des échantillons d’eau potable, même si l’on ne sait pas exactement comment ces composés y sont parvenus.

Dans des recherches antérieures, Shane Snyder et Mauricius Marques dos Santos ont découvert que ces additifs du caoutchouc peuvent réagir avec les désinfectants présents dans l'eau potable simulée. Leurs essais en laboratoire ont généré une variété de composés chlorés, dont certains pourraient endommager l'ADN. L’équipe souhaitait désormais évaluer si, dans le monde réel, les raccords de tuyauterie en caoutchouc pouvaient libérer du DPG et du 6PPD et former des sous-produits chlorés dans des échantillons d’eau potable.

Dans cette étude pilote, l’équipe a collecté l’eau du robinet de 20 bâtiments et a détecté des additifs polymères à des niveaux de parties par billion dans chaque échantillon. Les chercheurs expliquent que ces composés ne sont pas actuellement réglementés, mais que les niveaux mesurés sont potentiellement préoccupants, sur la base des résultats de leur étude précédente à partir d’essais biologiques sur cellules humaines. Et les échantillons provenant d’aérateur de robinet contenaient les quantités totales les plus élevées. Tous les échantillons contenaient du DPG et un de ses sous-produits chlorés, tandis que du 6PPD et deux autres composés contenant du chlore ont été retrouvés chacun dans moins de cinq échantillons. Il s'agit du premier signalement de sous-produits chlorés du DPG dans l'eau potable, selon les chercheurs.

Pour voir si ces composés pourraient provenir de système de tuyauterie, l'équipe a testé les joints toriques et les joints d'étanchéité en caoutchouc de sept appareils commerciaux, notamment des aérateurs de robinets et des joints de raccordement. Dans l’expérience, les joints sont restés dans l’eau avec ou sans désinfectants chlorés pendant deux semaines maximum. La plupart des joints, à l'exception de ceux à base de silicone, libèrent des additifs DPG et 6PPD. De plus, les pièces de tuyauterie placées dans l'eau traitée au désinfectant généraient des formes chlorées de DPG en quantités conformes à celles observées dans les échantillons d'eau potable. Étant donné que certains joints de tuyauterie en caoutchouc ont libéré du DPG et du 6PPD, les chercheurs indiquent que l'eau potable, ainsi que la pollution des pneus, pourraient être une voie d’exposition humaine à ces composés.

Légende de la photo. Des joints de tuyauterie en caoutchouc peuvent libérer des additifs potentiellement dangereux dans l’eau potable, où ils peuvent se transformer en sous-produits chlorés. Svetliy/Shutterstock.com.

Les maladies infectieuses d’origine alimentaire propagent la résistance aux antibiotiques

«Les maladies infectieuses d’origine alimentaire propagent la résistance aux antibiotiques», source communiqué de la Michigan State University.

Une recherche de la Michigan State University montre que de nombreuses souches d'un agent pathogène d'origine alimentaire portent et partagent des gènes de résistance aux antibiotiques au Michigan

En collaboration avec le Michigan Department of Health and Human Services (MDHHS), des chercheurs de la Michigan State University (MSU) ont montré que des gènes de résistance aux antibiotiques sont répandus dans la bactérie Campylobacter jejuni, l'une des principales causes de maladies d'origine alimentaire.

L'équipe a découvert que plus de la moitié de C. jejuni, isolés chez des patients du Michigan, sont génétiquement protégés contre au moins un antibiotique utilisé pour lutter contre les infections bactériennes. L'étude complète de l’équipe est publié dans la revue Microbial Genomics.

«Nous savons que ces agents pathogènes existent depuis toujours, mais l'utilisation d'outils plus sophistiqués de séquençage du génome nous permet de les examiner différemment», a dit Shannon Manning, responsable du projet et professeur à la MSU Research Foundation au Département de microbiologie et de génétique moléculaire. «Nous avons découvert que les génomes sont extrêmement diversifiés et contiennent de nombreux gènes capables de les protéger contre de nombreux antibiotiques.»

L’article de l’équipe fournit des informations techniques précieuses aux épidémiologistes, aux agents de santé et à d’autres spécialistes, mais Manning a également souligné ce que les découvertes de l’équipe signifient pour la personne lambda.

Bien que la plupart des adultes en bonne santé puissent combattre ces microbes sans antibiotique, il y a des personnes pour lesquelles C. jejuni présente une préoccupation sérieuse. Les infections peuvent entraîner une hospitalisation, des complications auto-immunes et neurologiques, une invalidité à long terme, voire la mort.

Comprendre l’étendue de la résistance aux antibiotiques chez cette espèce, ainsi que les antibiotiques auxquels les différentes souches sont résistantes, peut aider les patients à bénéficier plus tôt de meilleurs plans de traitement.

«Si nous connaissons le type de gènes de résistance aux antibiotiques que possède Campylobacter jejuni, alors nous savons quels antibiotiques ne pas administrer à un patient», a dit Manning. Cela peut conduire à de meilleurs résultats pour les patients et à des séjours hospitaliers plus courts.

Cette découverte a également des implications plus larges. Une fois que des personnes ont combattu une infection et que l’agent pathogène a été tué, avec ou sans antibiotique, ses gènes peuvent persister, y compris ceux qui confèrent une résistance aux antibiotiques. D’autres microbes peuvent alors capter ces gènes, les intégrer dans leur propre génome et acquérir une résistance.

«C’est vraiment important. Les pathogènes d’origine alimentaire sont omniprésents. On les trouve dans les aliments que nous consommons, mais aussi dans les animaux et les environnements avec lesquels nous sommes régulièrement en contact», a dit Manning. «S’ils sont porteurs de gènes de résistance, non seulement ils peuvent nous rendre malades, mais ils peuvent aussi facilement transférer ces gènes à d’autres bactéries.»

Cela souligne l'importance de l'hygiène et de la sécurité des aliments, a dit Manning, notamment en évitant la contamination croisée avec d'autres aliments et des surfaces avant cuisson.

L’analyse génétique de l’équipe a également permis aux chercheurs d’identifier l’hôte ou la source de souches spécifiques. Autrement dit, ils pourraient prédire si les bactéries provenaient d’animaux spécifiques ou s’il s’agissait de généralistes que l’on trouve couramment chez plusieurs hôtes.

«Lorsque nous avons effectué cette analyse génomique, nous avons constaté que la plupart des patients du Michigan étaient infectés par des souches liées à des hôtes poulets ou bovins», a dit Manning. Les infections étaient également plus susceptibles de se produire dans les zones rurales, a découvert l'équipe, ce qui suggère que l'exposition à ces animaux et à leur environnement pourrait être importante à surveiller et potentiellement à contrôler.

Se concentrer sur le Michigan et travailler avec des hôpitaux de tout l’État a également permis aux chercheurs de révéler des informations plus granulaires et locales. En étudiant les 214 souches récupérées sur de vrais patients, les chercheurs ont observé des tendances spécifiques au Michigan qui autrement seraient passées inaperçues.

Bien que le Centers for Disease Control and Prevention exploitent un réseau national de surveillance des agents pathogènes d'origine alimentaire, de nombreux États, dont le Michigan, ne font pas partie de ce système.

«Nous avons des facteurs écologiques et agricoles uniques au Michigan qui peuvent avoir un impact sur la façon dont ces agents pathogènes survivent et prolifèrent chez certains hôtes et environnements», a dit Manning, dont l'équipe étudie également d'autres contributeurs majeurs aux maladies d'origine alimentaire, notamment E. coli, Shigella et Salmonella.

«Si vous ne les recherchez pas et ne les évaluez pas, vous ne pourrez pas identifier les facteurs les plus importants pour les infections et la résistance aux antibiotiques ni définir en quoi le Michigan diffère des autres régions», a-t-elle dit.

Cette évaluation est, en partie, l’objectif du Michigan Sequencing Academic Partnership for Public Health Innovation and Response, ou MI-SAPPHIRE, une subvention que le MDHHS a accordée à l’équipe de Manning l’année dernière. Le programme MI-SAPPHIRE est également soutenu par le CDC.

Cette subvention a été cruciale pour pousser le projet jusqu'à la ligne d'arrivée, a dit Manning, bien que l'équipe y travaille depuis des années par le biais du Enterics Research Investigational Network soutenu par le National Institutes of Health.

dimanche 10 septembre 2023

Près de 27 randonneurs malades à cause de norovirus sur le Pacific Crest Trail en 2022, selon le CDC

«Près de 27 randonneurs malades à cause de norovirus sur le Pacific Crest Trail en 2022, selon le CDC», source article de Stephanie Soucheray paru le 8 septembre 2023 dans CIDRAP News.

Dans Morbidity and Mortality Weekly Report, des auteurs ont publié le compte-rendu d'au moins 27 cas de gastro-entérite aiguë (GEA) signalés parmi les randonneurs de le Pacific Crest Trail en août et septembre 2022, suggérant une éventuelle épidémie à norovirus qui a rendu malades les randonneurs partageant des latrines et une cabane.

Bien que seuls 27 randonneurs aient répondu à une enquête REDCap publiée sur un groupe Facebook populaire auprès des randonneurs du Washington Pacific Crest Trail en septembre 2022 et aient signalé une maladie, les réseaux sociaux ont été remplis de nombreux récits de GEA parmi les randonneurs basés à Washington tout au long de l'année 2022.

Parmi les réponses à l'enquête auprès des 27 randonneurs malades du Pacific Crest Trail, les enquêteurs ont collecté des symptômes, des emplacements et des coordonnées. Vingt (74%) des personnes interrogées ont signalé une maladie de courte durée (médiane de 2,5 jours) et 17 (22%) ont signalé des vomissements et de la diarrhée.

«Vingt et un (95%) répondants à l'enquête, qui ont signalé une date d'apparition, ont indiqué qu'ils étaient tombés malades dans un tronçon de 73 milles (45,3 km) du Washington Pacific Crest Trail ; ce qui suggère un potentiel d'exposition environnementale», ont écrit les auteurs.

Un environnement difficile pour maîtriser norovirus

Les prélèvements environnementaux de deux latrines, d'une cabane de sentier et de stations d'eau effectué en octobre n'a montré aucune contamination par Escherichia coli ou norovirus, mais «… les liens épidémiologiques ont tous soutenu la conclusion que l'épidémie était principalement causée par norovirus et que l'exposition à des surfaces contaminées à l'intérieur des cabines et des latrines VIP ont probablement amplifié la transmission.

Les sentiers de randonnée constituent un environnement difficile à maîtriser pour norovirus, ont indiqué les auteurs, soulignant le manque d'eau propre et de savon facilement accessibles pour se laver les mains. Les désinfectants pour les mains à base d’alcool, bien que courants dans les campings, ne sont pas efficaces contre norovirus.

NB : La photo est Peter Stevens / Flickr cc.

Le Pacific Crest Trail est un sentier de grande randonnée et d'équitation de l'ouest des États-Unis. Allant de la frontière mexicaine à la frontière canadienne, il est long de 4 240 km.

Sécurité des aliments et réfrigérateur : Un thermomètre alimentaire est très utile

«Un document sur le thermomètre encourage les personnes à vérifier les températures sûres», source article de Joe Whitworth paru le 9 septembre 2023 dans Food Safety News.

Des scientifiques d'un centre de recherche alimentaire au Pays de Galles distribuent des thermomètres pour réfrigérateur dans le cadre d'un projet de recherche sur la sécurité des aliments.

Des chercheurs du ZERO2FIVE Food Industry Centre de la Cardiff Metropolitan University distribueront des thermomètres lors du Amgueddfa Cymru Food Festival à Cardiff le 9 septembre.

Dans le cadre du projet, «Votre réfrigérateur est-il assez froid ?» 1 000 personnes recevront un thermomètre gratuit à emporter chez elles. Il leur sera demandé de télécharger des informations sur la température de leur réfrigérateur sur un portail en ligne.

La collecte de données a commencé lors d'un autre événement en août, au cours duquel 500 thermomètres ont été distribués. Les travaux se poursuivent jusqu'en octobre, après quoi l'analyse des données aura lieu et les résultats seront préparés sous forme de résumé pour présentation lors de la conférence de l'International Association for Food Protection (IAFP) en 2024.

Le projet de science citoyenne vise à obtenir des informations sur les températures de fonctionnement du plus grand nombre de réfrigérateurs possible afin de déterminer s'ils conservent les aliments en toute sécurité sanitaire. Les participants participeront à un concours pour gagner un bon d'achat de 100 £ (116,4 euros).

Comment participer ?

Les scientifiques expliqueront aux personnes ce qu'ils doivent faire et une fiche d'information bilingue fera partie du pack de thermomètres. Les participants doivent placer le thermomètre dans la zone de rangement de la porte du réfrigérateur et laisser la porte fermée pendant au moins 15 minutes. Des recherches antérieures ont montré que la porte du réfrigérateur est l’endroit le plus chaud du réfrigérateur.

Ensuite, ils doivent ouvrir le réfrigérateur et prendre une photo de la température indiquée sur le thermomètre.

Les participants scannent le code QR ou visitent l'adresse internet indiquée sur la fiche d'information pour télécharger une image de la température affichée. Le portail contient des questions concernant la démographie, la température et les pratiques de réfrigération. Le portail permettant de soumettre des informations sur la température restera ouvert jusqu'au 9 octobre.

Lorsqu'une température supérieure aux 5°C recommandés est enregistrée, les personnes sont informées que le fait d'avoir un réfrigérateur fonctionnant à ce niveau peut encourager les micro-organismes responsables d'intoxication alimentaire et les bactéries d'altération à se développer plus rapidement. Le portail indique également aux participants qu'ils peuvent réduire le risque de maladie et contribuer à prévenir le gaspillage alimentaire en ajustant progressivement le cadran, de sorte que la température sur le thermomètre soit de 5°C ou moins.

Bénéfice des projets de science citoyenne

Pour participer au projet, rendez visite aux chercheurs de ZERO2FIVE dans la zone Good Food Cardiff lors du festival gastronomique au St Fagans National Museum of History.

Des recherches précédentes de ZERO2FIVE ont révélé que les personnes font confiance à leur réfrigérateur pour garantir que les aliments soient comestibles, souvent sans vérifier s’il fonctionne à la bonne température. La plupart des ménages ne disposent pas de thermomètres de réfrigérateur, ce qui signifie que des personnes peuvent conserver des aliments à une température supérieure à la température recommandée de 5°C. Cela peut entraîner une croissance plus rapide des bactéries d’altérioration et d’intoxication alimentaire.

Ellen Evans, qui dirige le projet, a dit : «Ce projet passionnant de science citoyenne donnera aux personnes la chance de participer à des recherches importantes, mais surtout, il permettra aux personnes de vérifier si leur réfrigérateur fonctionne à une température sûre et potentiellement de réduire la température. leur risque d’intoxication alimentaire. Les thermomètres de réfrigérateur sont un outil inestimable, et c’est une excellente occasion d’en obtenir un gratuitement.

Entre-temps, la conférence de la UK Association for Food Protection est prévue au All Nations Centre à Cardiff le 22 novembre 2023. Les conférenciers et le programme final doivent encore être confirmés.

samedi 9 septembre 2023

Val d'Oise : Nouvelle fermeture administrative d'une boulangerie à Montmagny

- locaux et équipements sales
- présence de déjections et d’un cadavre de nuisibles et d’insectes
- denrées conservées dans des conditions inadéquates et à des températures non conformes
- bonnes pratiques d’hygiène non respectées
- locaux non équipés d’un dispositif permettant un nettoyage hygiénique des mains
- gestion des déchets source de contamination des denrées
- traçabilité des denrées non assurée

Du fait de ces manquements et en raison du risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire, l’établissement a fait l’objet d’une fermeture.

La mesure de fermeture sera levée dès que l’établissement sera aux normes en vigueur.

Commentaires d’internautes

- Je ne comprend pas comment il peuvent réouvrir après? Pour moi c’est interdiction d’exercer dans le domaine de l’alimentaire !
- Bravo monsieur le préfet. Ou vous communiquez bien, ou bien les autres départements connaissent beaucoup moins de contrôles.
- Mon Dieu... encore merci pour votre vigilance.
- C’est une dinguerie je vais finir par croire que tout les restaurants sont sales de l’intérieur.
- Mdrrr le bâtiment où est situé la boulangerie est tout récent, ça veut tellement rien dire.
- Paramètre, tactique, pressing constant. Nan, ce préfet est trop chaud.
- Il y a pas de peine plus lourdes pour mise en danger de la vie d’autrui. Vu le nombre de fermeture on a l’impression que trop de commerçants prennent ça à la légère.  

Quand un distributeur britannique ne trouve pas le temps de nettoyer ...

4 semaines et votre magasin n'arrive toujours pas à nettoyer ?
Cet œuf séché dégoûtant est là depuis 4 semaines ! Je l'ai signalé au magasin et à vous-mêmes ici. 
RIEN n'est fait. 
C'est un danger pour la santé.