L'Anses vient de mettre à jour le 7 avril 2021 son article sur La sécurité sanitaire des aliments, de la fourche à la fourchette. Le rôle de l'Anses est décrit ainsi,
Le lait, la viande, les légumes…tous les aliments que nousconsommons peuvent être source de contamination. A travers la transmission de bactéries, de parasites, de virus d’origine animale ou végétale ou de contaminants chimiques, notre alimentation est susceptible de provoquer des maladies ou intoxications chez l’Homme. La sécurité sanitaire des aliments se situe dans une approche globale «une seule santé», à l’interface de la santé des animaux, des végétaux et de l’Homme. Pour protéger le consommateur des risques liés à la contamination des aliments et prévenir les épidémies potentielles, il est essentiel d’intervenir sur toutes les étapes de la chaîne alimentaire, «de la fourche à la fourchette».
Le lecteur atttentif aura remarqué que s'agissant des toxi-infections alimentaires, dont il est question dans l'article, ne saura rien, hélas, des très récents résultats en hausse, une nouvelle fois, des données 2019 relatives aux toxi-infections alimentaires collectives publiées par Santé publique de France. On lira à ce sujet sur le blog,
Un précision sur Salmonella dont il est question dans un focus. Il y a 198 000 cas annuels de salmonelloses en France mais 183 000 par transmission ou origine alimentaire, selon Santé publique de France.
Par ailleurs, selon les données sur Estimation de la morbidité et de la mortalité liées aux infections d’origine alimentaire en France métropolitaine, 2008-2013,
Les infections à Salmonella spp. arrivent en 3e position en nombre de cas (183 002 cas, 12% du nombre total), en 2e position en nombre d’hospitalisations (4 106 hospitalisations, 24% du nombre total) et en 1ère position en nombre de décès (67 cas décédés, 26% du nombre total).
L'Anses cite «environ 72 décès, 4 400 hospitalisations et plus de 198 000 cas par an en France.»
L'article de l'Anses traite ensuite «Intervenir de la fourche à la fourchette» et décrit bien les diiférents types d'interventions de l'Anses, mais étonnament l'article ne cite pas lles autres interventions-clés comme les auto-contrôles, jamais cités par l'Anses ; même si l'Anses n'est pas une agence chargée des contrôles ou des auto-contrôles, il me semble que les auto-controntrôles sont un maillon essentiel de la fourche à la fourchette dans la mise place de HACCP …
Le lecteur attentif ne saura toujours pas que les contrôles comme les inspections de nos autorités sanitaires sont en baisse relative de la fourche à la fourchette depuis plusieurs années.
Le volet sur «le consommateur, un acteur à part entière de la sécurité sanitaire des aliments» est intéressant en rappelant qu'«un tiers des foyers de toxi-infections d’origine alimentaire déclarés en France survient dans le cadre familial.»
Effectivement en 2019, en France, certes 32% des toxi-infections alimentaires collectives sont survenues dans le cadre de repas familiaux, mais 41% en restauration commerciale et 27% en restauration collective (entreprises, cantines scolaires, banquets, instituts médico-sociaux. Mais là curisuement l'Anses n'en dit pas un mot ...
L'intérêt uniuque de cet article est donc, pour ma part, la liste des aliments à éviter pour les personnes sensibles, vous me direz, ce n'est déjà pas mal,
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