jeudi 3 juin 2021

Hygiène du linge et contrôle des odeurs: État de la science

«Hygiène du linge et contrôle des odeurs: État de la science», source AEM. L'article est disponible en intgralité ici.

Résumé
Le lavage des textiles - vêtements, linge de maison, chiffons de nettoyage - élimine fonctionnellement la saleté et des fluides corporels qui empêchent la transmission et la réexposition aux agents pathogènes ainsi que le contrôle des odeurs. Ainsi, un bon lavage du linge est essentiel pour contrôler les microbes qui causent des maladies et produisent des odeurs. La pratique du lavage du linge varie d'une région à l'autre et est influencés par la culture et les ressources. Cette revue vise à définir le lavage du linge comme une série d'étapes qui influencent l'exposition de la personne traitant le linge aux agents pathogènes – en ce qui concerne l'élimination et le contrôle des agents pathogènes et des bactéries responsables des odeurs, en tenant compte des types de textiles. Définir le lavage du linge de cette manière aide à mieux éduquer le consommateur, à mettre en évidence les domaines où des recherches supplémentaires sont nécessaires, et comment maximiser les produits et les ressources.

Le contrôle des micro-organismes lors du lavage du linge implique des opérations mécaniques (agitation, trempage), des procédés chimiques (détergent, eau de Javel) et physiques (détergent, température). La température joue le rôle le plus important en termes de contrôle des agents pathogènes, nécessitant des températures supérieures à 40°C à 60°C pour une inactivation correcte. Alors que les détergents jouent un rôle dans la réduction de la charge microbienne lors du lavage du linge grâce à la libération de microbes attachés aux tissus et à l'inactivation des microbes sensibles aux détergents (ex : virus enveloppés). L'utilisation d'additifs (enzymes) et d'eau de Javel (chlore, oxygène activé) devient indispensable dans les lavages avec des températures inférieures à 20°C, notamment pour certains virus entériques et les bactéries. Une approche structurée est nécessaire qui identifie toutes les étapes du processus de lavage du ling et tente d'identifier chaque étape par rapport à son importance pour le risque d'infection et la production d'odeur.

Conclusions

L'objectif du lavage du linge est de maîtriser à la fois l'exposition aux micro-organismes pathogènes et le contrôle des odeurs. Les deux sont interdépendants et le contrôle de l'un implique le contrôle de l'autre. L'un des plus gros problèmes dans l'évaluation de l'efficacité de ces objectifs pour le processus de lavage du linge est l'absence d'une approche cohérente et structurée de tous les facteurs impliqués. Une approche structurée est nécessaire qui identifie toutes les étapes du processus et tente de quantifier, à la fois les risques d'infection et la réduction des odeurs. Un facteur qui doit être évalué est la stratégie à la maison qui peut être utilisée pour minimiser les impacts environnementaux (consommation d'énergie) tout en minimisant les odeurs et l'exposition aux maladies causées pardes microbes. L'utilisation de basses températures pendant le lavage peut nécessiter des stratégies telles que l'utilisation d'un désinfectant et/ou un séchage prolongé en machine, notamment lorsque certains virus et bactéries entériques peuvent être présents. Il est également nécessaire de considérer le lavage du linge, des vêtements de travail et professionnels, la démographie du foyer domestique, les différences régionales dans les pratiques de lavage du linge et le type de textiles. Tous ceux-ci sont nécessaires pour fournir des conseils aux ménages afin de maximiser les avantages de lavage du linge.
Études pour mieux définir et communiquer les risques associés au lavage du linge
La recherche doit être axée sur la fourniture d'informations pouvant être utilisées pour identifier les risques et comment ils peuvent être réduits de manière plus quantitative. L'utilisation des arborescences d'événements pour définir les impacts de chaque procédé de lavage du linge et l'évaluation quantitative du risque microbien permet de quantifier l'impact de chaque procédé en termes de réduction des odeurs et de risque d'infections. Cela peut ensuite être utilisé pour développer un guide pour le lavage du linge domestique qui n'est pas encore disponible et aurait le plus grand avantage. En fait, il n'y a pas de compréhensions d'une définition de ce que signifie atteindre un niveau de réduction du risque «sûr» des pratiques de lavage du linge. Les recherches sur l'efficacité du lavage en machine seul n'ont été détaillées que récemment. La figure proposée ci-dessus illustre ces besoins. Plus d'informations sur les types et la concentration en bactéries pathogènes et responsables d'odeurs dans le linge peuvent être utilisées pour mieux définir les stratégies de traitement. Tout en prenant également en considération la démographie du ménage, en ce qui concerne les types et la rugosité des textiles (vêtements professionnels, épaisseur et usage). À cet égard, la meilleure combinaison de produits peut être sélectionnée. Une meilleure information sur l'impact du stockage avant et après le lavage des textiles est également nécessaire. Nous sommes désormais à une époque où l'on s'inquiète de plus en plus de la propagation d'agents pathogènes émergents et des moyens de prévention et de contrôle en particulier avec la pandémie actuelle de COVID-19 associée au SRAS-CoV-2. Avec des informations supplémentaires grâce à de futurs efforts de recherche, nous pouvons fournir les meilleures options de blanchiment pour assurer un ménage sain.

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