Après requiem pour E 171, voici que l'affaire pourrait rebondir très bientôt d'après ce que semble rapporter le BfR d'Allemagne, à vous de voir si les explications du BfR vous ont convaincu, mais compte tenu de la pression exercée ici et là par les marchands de peur en France, même par voie orale, le E 171 aura une existence difficile en France ...
Dioxyde de titane, la recherche reste nécessaire, source Questions et réponses du BfR du 22 mai 2019. Traduction par mes soins -aa.
Dioxyde de titane, la recherche reste nécessaire, source Questions et réponses du BfR du 22 mai 2019. Traduction par mes soins -aa.
Le
dioxyde de titane (TiO2) est approuvé comme additif
alimentaire E 171 et peut être utilisé comme pigment de couleur
blanche, entre autres, dans les confiseries et les enrobages, par
exemple dans les dragées et le chewing-gum.
Sous
le nom de CI 77891, la substance est également utilisée sous forme
de nanoparticules dans les produits cosmétiques tels que le
dentifrice ou les crèmes solaires.
Cependant,
la majeure partie du dioxyde de titane produit est utilisée dans des
domaines techniques tels que la fabrication de peintures, de vernis,
de papier et de plastiques.
Les
chercheurs et le public discutent actuellement des risques possibles
pour la santé liés à l'absorption du dioxyde de titane.
Plusieurs
nouvelles études ont été lancées, la décision de classer le
dioxyde de titane en tant que substance dangereuse est en attente,
sur la base d'une proposition de l'Agence européenne des produits
chimiques (ECHA), et la récente
réglementation française annonçant la suspension par la France à
partir de 2020 pour une durée d'un an la mise sur le marché
d'aliments contenant l'additif alimentaire E171.
Les
experts font la distinction entre l'ingestion orale (par la
consommation), cutanée (par la peau) et par inhalation. Concernant
l'inhalation, le comité des risques de l'ECHA a proposé que,
conformément au règlement CLP, le dioxyde de titane soit classé
comme substance dangereuse avec la mention « présumé
cancérogène en cas d'inhalation ». Selon l'Autorité
européenne de sécurité des aliments (EFSA), concernant l'ingestion
orale du dioxyde de titane en tant qu'additif alimentaire, les
données disponibles n'indiquent aucune préoccupation pour la santé
des consommateurs. Cependant, une dose journalière acceptable (DJA)
ne peut actuellement pas être déduite pour l'additif car, en
particulier, les données sur la toxicité pour la reproduction sont
insuffisantes ou inadéquates.
L'Anses
a conclu en avril 2019 à l'absence de données scientifiques
permettant de lever les incertitudes entourant la sécurité de
l'additif E171. L'Anses a confirmé dans ses recommandations la
nécessité de disposer de données pour caractériser les
différentes formes physico-chimiques du E 171 et de données
toxicologiques complémentaires sur les effets possibles de leur
inclusion. L'EFSA a conclu en mai 2019 que l'avis de l'Anses ne
contenait aucune nouvelle découverte significative remettant en
cause l'évaluation antérieure de l'EFSA sur l'utilisation du
dioxyde de titane (E 171) en tant qu'additif alimentaire (EFSA,
2019).
Les
ministère de l'environnement et de l'économie en France ont annoncé
en avril 2019 que les aliments contenant l'additif E 171 ne devraient
pas être commercialisés en France pendant un an à partir de 2020.
L'EFSA
et le BfR poursuivront leurs travaux scientifiques sur le dioxyde de
titane. En particulier, il faudra examiner les données de toxicité
sur la reproduction qui, selon les recommandations de l'EFSA, sont
actuellement collectées dans une nouvelle étude.
Le
BfR a rassemblé des questions
fréquemment posées et des réponses concernant le dioxyde de
titane dans les aliments.
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