vendredi 6 septembre 2019

De la détection de norovirus humains dans les aliments


« Un chercheur présente une méthode pour détecter norovirus dans les aliments », source Food safety News.

Une méthode rapide de détection des norovirus humains dans les aliments a été proposée en Finlande.

Les résultats font partie d'une thèse de doctorat, « Human Noroviruses: Detection in food and new transmission routes », comparant quatre méthodes d'extraction publiées pour la détection de norovirus dans la laitue, le jambon et les baies surgelées.

Maija Summa, une spécialiste en médecine vétérinaire, en santé environnementale et en contrôle des aliments, travaille à l'unité de virologie de l'autorité alimentaire finlandaise (Ruokavirasto).

Les norovirus sont classés en sept génogroupes et les norovirus humains appartiennent aux génogroupes I (GI), II (GII) et IV (GIV).

Défi de détecter les virus dans les aliments
Les norovirus humains sont responsables chaque année d'un grand nombre de cas de gastro-entérite humaine aiguë dans le monde, dans tous les groupes d'âge, et provoquent des maladies d'origine alimentaire dans des pays tels que la Finlande, par des flambées causées par divers vecteurs, notamment de l'eau et des denrées alimentaires contaminées.

Selon les rapports de la Commission européenne, en Europe et en Finlande, les coquillages, les baies, en particulier les framboises congelées, les légumes et les aliments composés, sont les principaux responsables des foyers de norovirus humains.

Dans la plupart des éclosions à norovirus d'origine alimentaire, l'agent responsable est identifié uniquement dans les échantillons de selles de patients et de personnes qui manipulent des aliments et rarement dans les échantillons d'aliments. La détection de virus dans les aliments pose un problème: les virus sont souvent présents dans les échantillons d'aliments à des concentrations faibles.

Selon la thèse, d'autres méthodes de détection des norovirus humains dans les aliments ont été développées, mais beaucoup prennent du temps et la sensibilité a été très variable.

Quatre méthodes comparées
Les quatre méthodes comparées comprenaient l’une basée sur une méthode d’ultrafiltration, un kit commercial NoroCheck IMS basé sur la séparation immunomagnétique, la troisième sur une méthode d’ultracentrifugation et la dernière, une combinaison de deux méthodes basées sur la précipitation au PEG.

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