vendredi 27 septembre 2019

Nouveau décès d'une enfant en lien avec un syndrome hémolytique et urémique


Après le décès d’un enfant huit ans après une contamination par des E. coli producteurs de shigatoxines présents dans des steaks hachés le 14 septembre 2019, voici qu’un communiqué de l’ARS Rhône-Alpes-Auvergne du 19 septembre 2019 rapporte le « Décès d'une jeune fille de 12 ans dans l'Ain des suites d'un syndrome hémolytique et urémique (SHU) ».
Ce mercredi 18 septembre, l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes a été informée du décès hier soir, d’une jeune fille de 12 ans scolarisée au collège Jean-Moulin à Trévoux.
Cette jeune fille est décédée des suites d’un syndrome hémolytique et urémique (SHU). Le SHU est une complication rare d’une atteinte digestive qui se caractérise notamment par une insuffisance rénale aiguë. L’atteinte digestive survient le plus souvent après la consommation d’aliments contaminés par des germes comme certaines viandes pas assez cuites ou des produits au lait cru, etc.
Une « enquête » est en cours pour tenter d'identifier l'aliment en cause dans ce syndrôme.
La jeune fille, élève du collège Jean Moulin de Trévoux dans l’Ain a présenté les premiers signes digestifs le dimanche 8 septembre au soir. Elle est allée à l’école le lundi et n’y est pas retournée les jours suivants. Son état s’étant dégradé, elle a été hospitalisée le jeudi 12 septembre. Une enquête va être menée pour tenter d’identifier l’aliment responsable.
Episodes de troubles digestifs au sein du collège Jean Moulin
Mardi 10 septembre matin, 11 autres enfants scolarisés (de la 6e à la 3e) au collège Jean Moulin de Trévoux (Ain) ainsi qu’un enseignant ont également présenté des troubles digestifs de type maux de ventre, diarrhées et fièvre. Cet épisode, chez 11 enfants et 1 adulte sur 620 élèves qui ont pris leur repas à la cantine, ne permet cependant pas de conclure à une Toxi-infection alimentaire collective (TIAC).
En effet, les résultats des analyses effectuées sur les repas pris la veille, le lundi 9 septembre, sont tous négatifs. En outre, une inspection de la cuisine de l’établissement menée par la direction départementale de la protection de la population (DDPP) n’a relevé aucune anomalie.
A ce jour, aucune confirmation d'un lien entre l'épisode de troubles digestifs chez les 11 élèves et l'enseignant et le décès de cette jeune fille.
A ce jour, compte tenu des informations en sa possession, l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes ne confirme pas l’existence d’un un lien entre le décès de cette jeune fille et l’épisode de troubles digestifs chez les autres élèves et l’enseignant. Toutes les investigations nécessaires seront menées sans délai par l’Agence régionale de santé avec l’appui de Santé publique France.
Enfin, contrairement à ce qui a été suggéré dans certains articles de presse, l’isolement d’une salmonelle n’est pas confirmé à ce jour.

Selon ce média,
En réagissant ainsi, les pouvoirs publics cherchent à atténuer l'angoisse voire la colère du côté des parents d'élèves, alors même que la coïncidence des faits ne manque pas de les interpeller. 
Une cellule psychologique a été mise en place dans l'établissement scolaire pour soutenir les camarades de classe de la victime, les autres élèves qui lui étaient proches, ainsi que les enseignants, dans cette épreuve.

A suivre ...

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