« Sujet
de préoccupation concernant la production et les restaurants
de sushis,
après
la publication
d’un
audit »,
source
FoodSafety Authority of Ireland (FSAI) du
26
septembre 2019.
L'Autorité
de sécurité des aliments d'Irlande (FSAI) a publié les résultats
d'un audit ciblé qui révèle un niveau inacceptable de
non-conformités de la part des installations de production et de
transformation de sushis en Irlande.
L'audit
des fabricants de sushis, des restaurants et des points de vente à
emporter a révélé 76 infractions à la réglementation en matière
de sécurité des aliments.
Environ
90% des entreprises contrôlées n'avaient pas mis en place les
contrôles nécessaires pour protéger la santé humaine. Toutes les
entreprises du secteur alimentaire sont légalement tenues de mettre
en place des systèmes de contrôle robustes de la sécurité des
aliments; toutefois, sur les 11 établissements audités, un seul ne
présentait aucune infraction à la législation en matière de
sécurité des aliments et d'hygiène.
L’audit
a été entrepris en raison d’une augmentation signalée de 80% du
nombre de restaurants proposant des sushis depuis 2018. Parallèlement
à l’audit publié, la FSAI a publié un nouvel avis sur la
production de sushis en toute sécurité pour aider les producteurs
de sushis à se conformer à la la loi et les conseils sont
disponibles ici.
Nous
avons audité trois grands fabricants qui fournissent et produisent
également des sushis pour le secteur marchand.
Les huit restaurants audités allaient de petits établissements où
les sushis étaient servis aux consommateurs sur place, en passant
par de petits points de vente où les sushis étaient livrés à
domicile.
Selon
Dr Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, le poisson cru
provenant d'eau douce et d'eau salée peut constituer une source
potentielle d'infection pour l'homme en raison de la présence de
parasites. Par conséquent, les contrôles visant à garantir que le
poisson cru utilisé dans les sushis est exempt de parasites sont
essentiels, car il n’existe pas de procédé de cuisson dans les
sushis pour éliminer les parasites potentiellement dangereux.
Parallèlement,
le riz à sushi a besoin de contrôles spécifiques en matière de
sécurité des aliments pour éviter la présence de bactéries
d'origine alimentaire spécifiques que l'on trouve couramment dans le
riz.
« La
demande de sushis
a connu une croissance rapide, ce qui peut être perçu comme une
option alimentaire saine par les consommateurs. Notre audit
a cherché à déterminer si les contrôles de sécurité sanitaire
des aliments étaient suivis et les conclusions sont très
préoccupantes. L'audit s'est concentré sur les contrôles de
sécurité des aliments en place concernant la congélation du
poisson pour le contrôle des parasites et les
contrôles temps/température, ainsi que sur le contrôle du pH du
riz acidifié pour
sushi. »
« Il
en ressort que plus des trois quarts des entreprises du secteur
alimentaire ne disposent pas de contrôles adéquats en matière de
sécurité des aliments. Nous avons également constaté des
enregistrements de traçabilité médiocres, qui sont critiques en
cas de rappel d'aliments, si nécessaire. Les normes médiocres dans
l'ensemble sont préoccupantes et suggèrent un manque de prise de
conscience de la part du secteur dans son ensemble des graves risques
pour la sécurité des aliments que peuvent poser les sushis si les
contrôles de sécurité des aliments en place sont inadéquats.»
L’audit
de la FSAI a révélé:
- 76 infractions à la législation alimentaire requérant des mesures correctives
- 90% des entreprises du secteur alimentaire auditées ne disposaient pas de contrôles adéquats en ce qui concerne les activités de production et de transformation des sushis
- 75% des entreprises du secteur alimentaire ne respectaient pas les exigences de la législation en matière de congélation du poisson pour le contrôle des parasites
- Plus de 90% des entreprises du secteur alimentaire ne disposaient pas de contrôles opérationnels adéquats pour la production de riz pour les sushis.
« Nous
avons trouvé du poisson congelé en train de décongeler à la
température ambiante. Le dégivrage ne doit être effectué que dans
les réfrigérateurs afin d'éviter que les bactéries se multiplient
à la température ambiante. Nous avons trouvé que les congélateurs
n'étaient pas au minimum requis de -20°C
pour la
maîtrise
des
parasites
dans
les
poissons, ainsi que des
poissons livrés sans vérification de la température. Bien que les
établissements
dans
notre audit aient toutes rectifié les problèmes et que nous ayons
maintenant fourni des conseils spécifiques pour aider le secteur au
sens large à améliorer les normes, nous continuerons d’appliquer
des mesures répressives en cas de non-conformités
vis-à-vis
de
ceux qui ne
respectent
pas
les
textes
réglementaires
qui
sont là pour
protéger la santé de leurs clients »,
a souligné le Dr Byrne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.