L'Anses informe le 19 novembre 2020, « Covid-19 : pas de rôle épidémiologique des animaux sauvages et domestiques dans le maintien et la propagation du virus en France ».
Suite à l’acquisition et à l’analyse de nouvelles données scientifiques, l’Anses a actualisé son expertise publiée en avril 2020 sur la transmission potentielle de la maladie Covid-19 par l’intermédiaire des animaux domestiques. L’Agence confirme qu’à ce jour les animaux domestiques et les animaux sauvages ne jouent aucun rôle épidémiologique dans le maintien et la propagation du SARS-CoV-2 en France, où la diffusion du virus est aujourd’hui le résultat d'une transmission interhumaine par voie respiratoire. Certaines situations particulières, comme une forte concentration d’animaux réceptifs au SARS-CoV-2, appellent toutefois à la vigilance pour ne pas constituer, à l’avenir, un réservoir animal favorable à la propagation du virus.
Dans le paragraphe, « Les animaux domestiques et sauvages ne jouent pas à ce jour de rôle actif dans l’épidémie Covid-19 », on peut lire,
A ce jour et à la lumière des éléments scientifiques actuellement disponibles, l’Agence confirme que les animaux domestiques et sauvages ne jouent pas un rôle épidémiologique dans le maintien et la propagation du SARS-CoV-2. A ce stade, cette diffusion est le résultat d'une transmission interhumaine par voie respiratoire.
Toutefois, la réceptivité de certaines espèces animales au SARS-CoV-2 étant désormais établie, le risque de constitution d’un réservoir animal existe. À cet égard, l’Anses recommande d’être particulièrement vigilant vis-à-vis de situations impliquant des contacts entre l’Homme et les espèces réceptives (chats, visons…), dans des conditions de densité importante d’animaux, et de promiscuité animal-Homme particulièrement en milieu clos ou confiné.
Un communiqué de plusieurs ministères du 22 novembre 2020 rapporte la Surveillance du SARS-COV-2 dans les élevages de visons : un élevage contaminé.
Des analyses sont réalisées depuis mi-novembre dans le cadre d’un programme scientifique conduit par l’ANSES pour définir le statut sanitaire des 4 élevages de visons français vis-à-vis du virus SARS-COV-2.
A ce stade, ces analyses ont permis de révéler que le virus circulait dans un élevage d’Eure-et-Loir. Dès qu’ils ont eu connaissance de ces résultats, les Ministres concernés ont immédiatement ordonné l’abattage de la totalité des 1000 animaux encore présents sur l’exploitation et l’élimination des produits issus de ces animaux, afin de protéger la santé publique contre la Covid-19. Un autre élevage est indemne. Des analyses sont encore en cours dans les deux derniers élevages et les résultats sont attendus dans le courant de la semaine. Si des résultats s’avéraient positifs dans l’un de ces deux élevages, les mêmes mesures d’abattage que dans le premier élevage concerné seraient appliquées.
Les résultats des analyses réalisées sur les éleveurs des 4 élevages se sont tous révélés négatifs. Une surveillance renforcée a été mise en place pour 4 personnes en lien avec l’élevage contaminé et de nouvelles analyses sont en cours.
L’analyse de séquençage du virus sera connue d’ici la fin de la semaine et doit permettre d’exclure toute contamination par le variant SARS-COV-2
La surveillance et les mesures de biosécurité renforcées sont maintenues dans les trois autres élevages.
Les ministres rappellent l'importance des gestes barrières pour lutter contre la propagation de la Covid-19 : il s’agit de protéger les visons d’une éventuelle contamination à partir du personnel des élevages, mais aussi, par précaution, d’éviter les contacts entre des animaux qui seraient infectés et le personnel des élevages.
D'une part, l'Anses nous dit « Les animaux domestiques et sauvages ne jouent pas à ce jour de rôle actif dans l’épidémie Covid-19 ». Attention à la crédibilité scientifique !
D'un autre côté, on nous dit,
« Le virus circulait dans un élevage d’Eure-et-Loir. (…) Les Ministres concernés ont immédiatement ordonné l’abattage de la totalité des 1000 animaux encore présents sur l’exploitation et l’élimination des produits issus de ces animaux, afin de protéger la santé publique contre la Covid-19. »
« Les résultats des analyses réalisées sur les éleveurs des 4 élevages se sont tous révélés négatifs. »
Je peux comprendre la protection de la santé publique contre la Covid-19, mais aucune personne n'a été malade ... c'est encore le principe de précaution qui a tué ces visons ...
Au Danemark, selon Courrier International,
Le gouvernement social-démocrate avait ordonné, le 4 novembre, que 17 millions de visons soient abattus pour parer à une mutation du Covid-19. L’ordre était illégal et scientifiquement douteux. Mogens Jensen (ministre de l'agriculture -aa) s’excuse et annonce quitter son poste ce mercredi.
Côté scientifique, un chercheur ayant travaillé sur les nombreuses variations du coronavirus chez le vison a expliqué dans le New Scientist qu’il était «complètement idiot» de croire que le futur vaccin serait inefficace contre des nouvelles versions du coronavirus dues à une mutation.
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