vendredi 22 novembre 2019

Construire un meilleur bactériophage pour lutter contre les bactéries résistantes aux antibiotiques


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

« Construire un meilleur bactériophage pour lutter contre les bactéries résistantes aux antibiotiques », source Mary Ann Liebert, Inc. Éditeur.

Des chercheurs étudient des bactériophages modifiés comme solutions de rechange aux antibiotiques pour infecter et tuer les bactéries multirésistantes. Un article publié dans la revue PHAGE: Therapy, Applications, and Research, une nouvelle revue évaluée par des pairs de Mary Ann Liebert, Inc., traite du potentiel d'une approche innovante en biologie synthétique pour améliorer les thérapies par phages et du rôle que peut jouer une biofonderie pour rendre cette approche réalisable et efficace.

Cliquez ici pour lire l'article en intégralité et gratuitement sur le site Internet de PHAGE jusqu'au 21 décembre 2019.

L’article intitulé « Building Better Bacteriophage with Biofoundries to Combat Antibiotic-Resistant Bacteria » (Construire de meilleurs bactériophages avec des bases biologiques (biofoundry) pour lutter contre les bactéries résistantes aux antibiotiques) a été co-écrit par Karen Weynberg, Université du Queensland (Sainte-Lucie) et CSIRO Future Science Platform (Brisbane) et Paul Jaschke, Macquarie University ( Sydney, Australie.

Les auteurs discutent des promesses de la thérapie par des phages en tant qu’alternative radicale aux antibiotiques et de l’utilisation de la biologie synthétique pour concevoir de nouveaux phages aux caractéristiques souhaitables.

Ils décrivent également l'utilisation récente d'installations de pointe appelées des biofoundries, dans lesquelles des processus de laboratoire automatisés à haut débit peuvent accélérer la bioingénierie, la modification et la sélection des bactériophages, rendant ainsi leur développement plus efficace et plus économique.

« Cet article résume bien l'état actuel des connaissances en matière d'utilisation de la biologie moléculaire pour créer des ‘phages de nouvelle génération’ », déclare Martha Clokie, rédactrice en chef de PHAGE et professeur de microbiologie à l'Université de Leicester. (Royaume-Uni). « Une fois que nous avons compris la biologie de ces organismes, le ciel est peut-être la limite en ce qui concerne la manière dont nous pouvons les concevoir pour les rendre encore plus adaptés à des objectifs spécifiques. »

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