Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de
produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à
nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux
entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un
manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire
une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
Une
épidémie de listériose a fait un total de 1 060 cas dénombrés
en Afrique du Sud, dont 218 décès,
selon les dernières statistiques officielles. Selon l'ONU, cet
épisode est le plus grave jamais enregistré au monde.
L'Afrique
du Sud a officiellement déclaré lundi 3 septembre 2018 la fin
de la pire épidémie de listériose jamais recensée au monde, qui a
tué 216 personnes sur son territoire depuis janvier 2017.
Que
faut-il donc faire d’une entreprise ou d’une branche d'un groupe qui a une
telle réputation ?
« Tiger
Brands envisage la vente de sa branche charcuterie »,
source article
de Joe Whitworth paru le 9 novembre 2019 dans Food Safety News.
Tiger
Brands envisage de vendre son entreprise de viandes transformées
identifiée comme étant à l'origine de l'épidémie de Listeria
en Afrique du Sud en 2017 et 2018.
Dans
le cadre d'un examen stratégique, la société avait envisagé la
possibilité de céder son Value Added Meat Products (VAMP) business
(c’est-à-dire
son activité
produits de viande à
valeur ajoutée),
qui comprend Enterprise Foods, en 2017. Toutefois, l'éclosion et la
fermeture d'installations de fabrication ont retardé l'évaluation.
L'épidémie
de listériose a commencé au début de 2017 et a été déclarée
terminée en septembre 2018 avec 1 065 cas confirmés et 218 décès.
En mars 2018, il a été identifié comme étant un produit à base
de viande préparé prêt à manger, appelé polony, fabriqué dans
une usine de Polokwane gérée par Enterprise Foods, propriété de
Tiger Brands.
Lors
de la réouverture de l'entreprise au début de l'exercice 2019, une
revue a été lancée.
Offres
reçues
Un
communiqué du marché boursier de Tiger Brands a déclaré que
l'entreprise « ne correspondait plus
parfaitement à son portefeuille » et qu'il conviendrait
d'envisager de quitter la catégorie.
Elle
a confirmé qu'il y avait eu « plusieurs offres
indicatives » et qu'un processus de diligence raisonnable
avait été entamé avant qu'une décision finale ne soit prise.
Les
responsables de la société ont déclaré que les actions
n'affectaient pas son engagement dans le processus judiciaire en
matière de recours collectif en cours.
En
avril de cette année, les propriétaires de Tiger Brands ont annoncé
leur intention de se défendre contre l’action en justice
relative au rôle de la société dans l’épidémie. La première
étape du processus concerne la responsabilité. Les dommages
seraient traités dans un deuxième temps si le tribunal décidait
que la société était responsable.
Le
cabinet d'avocats Richard Spoor représente plus de 1 000 personnes
touchées par l'épidémie de listériose. La firme de Seattle,
Marler Clark LLP, est consultante pour les avocats dans ce dossier.
Au
début de l’année, Tiger Brands a assigné des laboratoires
d’analyses
alimentaires
à comparaître afin de connaître l’identité de ceux qui avaient
soumis des échantillons pour analyses
de la listériose et les résultats de ces analyses
pendant
la période de
l’épidémie.
Cette action est distincte, mais a le pouvoir
de retarder, le litige principal.
Aucune
audience n'est prévue pour cette année, mais cela pourrait arriver
d'ici le milieu à la fin de 2020.
Commentaires.
Non seulement cette entreprise a empoisonné des centaines de
personnes mais en plus elle ne reconnaît pas sa responsabilité,
comment appelle-t’on cela ?
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