mardi 19 novembre 2019

Bio or not bio, est-ce vraiment la question ? Choses lues sur le bio et la santé ...


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Il est aujourd'hui question des spasmes ou des soucis dans le Bio ... avec des choses lues ici ou là et qui, à mon sens, mérite votre attention ...

N'étant ni un adepte, ça vous l'aurez compris, ni un spécialiste du sujet je préfère vous adresser quelques saines lectures ...
Dans son « billet » paru dans le numéro de septembre du magazine Que Choisir, Alain Bazot s’emporte contre l’« épandage de fausses promesses » opéré dans le cadre de la transition écologique annoncée par le gouvernement. Visiblement atteint d’une phytophobie aiguë, le président de l’UFC-QueChoisir estime que le bannissement total des produits phytosanitaires (à l’exception de ceux autorisés en bio) ne va pas assez vite. Le plan Écophyto se voit rebaptisé « Éco-pipeau » dans le même temps qu’il se félicite d’avoir signé la pétition de l’association Nous voulons des coquelicots

« Mais bon sang, qu’attend l’État pour privilégier la santé de ses citoyens plutôt que les intérêts à court terme des lobbys agricoles et industriels ? », s’interroge-t-il.

Le bio, est-ce une alternative ? 

Bernhard Url : En 2050, 10 milliards d’hommes vivront sur cette planète. Ils voudront tous se nourrir et s’habiller. Si nous ne voulons pas détruire la planète au niveau de la biodiversité et du climat, il s’agit là d’un incroyable challenge pour l’agriculture. De nombreuses mesures sont nécessaires. Notamment, éviter le gaspillage de nourriture, changer nos habitudes alimentaires ainsi que les pratiques agricoles. Mais pour une perspective globale, le bio n’apporte pas la solution.

Comment faire, alors ?

Bernhard Url : Nous devons combiner les avantages d’une agriculture biologique – à savoir la santé du sol, la diversité des espèces et la biodiversité – avec les avantages de l’agriculture conventionnelle qui permet un rendement élevé. Cela s’appelle l’intensification durable. Nous devons produire plus de calories par mètre carré de terrain, et sans détruire l’environnement. 
Le bio, c’est évidemment des pesticides comme le cuivre, mais pas de synthèse. Et sans glyphosate par exemple, il faut désherber à la main. L’appel au bénévolat peut alors devenir indispensable comme dans le cas d’un jardin d’Iris dans l’Allier dont le propriétaire à fait appel aux bénévoles dans les colonnes de La Montagne. Il appelle cela la « Fête du désherbage ». Concrètement, cela consiste à faire travailler gratuitement des volontaires pour son exploitation. 
« En conclusion, nous ne savons pas si un régime biologique améliore la santé pour le moment. Ce qui est plausible est que l’alimentation bio est moins contaminée en pesticides de synthèse (moins de résidus quantifiés). Il n’y a pas de grandes différences nutritionnelles à part pour les oméga-3 mais cela est à remettre en contexte avec la variabilité naturelle en nutriments, l’espèce, les conditions météorologiques, le type de sol, la significativité en terme de santé/apports nutritionnels etc…
Le label bio ne garantit pas une absence de polluants, ni une qualité nutritionnelle supérieure ni un bénéfice pour la santé. Règlementairement, le bio impose des obligations de moyens sur les modes de production mais pas de résultats. »
Un film satirique du Synadis Bio sème le trouble dans la filière. FCD, et Interfel, entre autres, sont furieux. Extrait.
« Pour certains, le bio c’est juste une étiquette. Pour nous, c’est une éthique ». En balançant, le 13 novembre un petit film sur You Tube, le Synadis Bio a décidé de frapper fort, très fort, trop fort (peut-être). Ce spot montre un ‘méchant’ distributeur reconnaissant avec un cynisme parfait qu’il fait du bio « pour faire de l’argent ». « A travers un film satirique sur la surexposition médiatique du bio, parfois sujette au ‘greenwashing’ » explique le Synadis Bio, ses adhérents « alertent sur le manque de cohérence qui entoure parfois son développement. Ils souhaitent ainsi rappeler de façon implicite l’importance de remettre le sens et les valeurs de la bio originelle au centre ».

Lisez l’article pour bien comprendre ce règlement de comptes à OK Bio ...

Enfin last but not the least, il existe encore des personnes qui s'oppose à l'empire du bien comme en témoigne la prise de position du Président du conseil départemental du Cantal, 
Mi-novembre, Bruno Faure, président du Conseil départemental du Cantal a écrit aux principaux des collèges et des chefs de cuisine pour leur demander de pas inclure un menu végétarien dans les cantines une fois par semaine. Il veut défendre le Cantal, terre d’élevage. Source France 3 région du 18 novembre 2019.

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