vendredi 8 novembre 2019

Une étude passe en revue la situation de Campylobacter lié à la viande de volaille au Japon


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
« Current Status of Campylobacter  Food Poisoning in Japan » est un article, paru dans Food Safety, qui fait le point de façon très détaillé sur la situation liée à Campylobacter au Japon. L’article est disponible en intégralité.

Résumé
Selon les statistiques annuelles établies par le Ministry of Health, Labour and Welfare (MHLW) au Japon, Campylobacter a remplacé Salmonella et Vibrio parahaemolyticus en tant que principale bactérie responsable d'intoxications alimentaires en 2003.

Bien qu'en 2006, le nombre de cas à Campylobacter sur la base des statistiques du MHLW a été de 3 439, il a été estimé à 1 545 363 sur la base de la surveillance active, ce qui suggère que la surveillance passive produit une incidence environ 450 fois inférieure à celle révélée par la surveillance active.

Des investigations épidémiologiques sur les intoxications alimentaires causées par Campylobacter au Japon ont montré que la viande de poulet et ses produits constituaient la principale source d'infection, comme c'est le cas dans d'autres pays industrialisés.

Au cours des deux dernières décennies, la consommation de viande de poulet crue et de foie réfrigéré crue a augmenté au Japon. Bien que le MHLW recommande que la viande de poulet ne soit consommée qu’après avoir été bien cuite à cœur, il est probable que cela explique en grande partie l’incidence accrue de la campylobactériose humaine.

En réponse à cette situation, le Comité d'experts sur les micro-organismes/virus, Food Safety Commission of Japan (FSCJ) a révisé le profil de risque précédent lié à C. jejuni/coli dans la viande de poulet en ajoutant de nouvelles conclusions pour 2018.

En outre, le MHLW a révisé en 2014 le Poultry Slaughtering Business Control and Poultry Meat Inspection Act dans le but d'introduire progressivement le système d'analyse des dangers et de maîtrise des points critiques (HACCP) dans les installations de transformation de volailles. Par la suite, le gouvernement japonais a modifié la loi sur l'hygiène alimentaire en 2018, obligeant tous les exploitants du secteur alimentaire à mettre en œuvre un contrôle de l'hygiène basé sur les principes HACCP comme règle générale.

Ce document examine l’état actuel des intoxications alimentaires à Campylobacter due à la consommation de viande de poulet au Japon et souligne les problèmes sous-jacents à chaque étape de la chaîne d’approvisionnement alimentaire afin d’examiner la mise en œuvre de mesures efficaces de gestion des risques.

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