Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de
produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à
nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux
entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un
manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire
une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
Résumé
Selon
les statistiques annuelles établies par le Ministry of Health,
Labour and Welfare (MHLW) au Japon, Campylobacter a remplacé
Salmonella et Vibrio parahaemolyticus en tant que
principale bactérie responsable d'intoxications alimentaires en
2003.
Bien
qu'en 2006, le nombre de cas à
Campylobacter
sur la base des statistiques du MHLW a
été de 3 439,
il a été estimé à 1 545 363 sur la base de la surveillance
active, ce qui suggère que la surveillance passive produit une
incidence environ 450 fois inférieure à celle révélée par la
surveillance active.
Des
investigations
épidémiologiques sur les
intoxications
alimentaires
causées
par Campylobacter
au
Japon ont montré que la viande de poulet et ses produits
constituaient la principale source d'infection, comme c'est le cas
dans d'autres pays industrialisés.
Au
cours des deux dernières décennies, la consommation de viande de
poulet crue et de foie réfrigéré
crue
a augmenté au Japon. Bien que le MHLW recommande que la viande de
poulet ne soit consommée qu’après avoir
été bien cuite à cœur,
il est probable que cela explique en grande partie l’incidence
accrue de la campylobactériose humaine.
En
réponse à cette situation, le Comité d'experts sur les
micro-organismes/virus, Food Safety Commission of Japan (FSCJ) a
révisé le profil de risque précédent lié
à C.
jejuni/coli
dans la viande de poulet en ajoutant de nouvelles conclusions pour
2018.
En
outre, le MHLW a révisé en 2014 le
Poultry
Slaughtering Business Control and Poultry Meat Inspection Act dans le
but d'introduire progressivement le système d'analyse des dangers
et de maîtrise des points critiques (HACCP) dans les installations
de transformation de volailles.
Par la suite, le gouvernement japonais a modifié la loi sur
l'hygiène alimentaire en 2018, obligeant tous les exploitants du
secteur alimentaire à mettre en œuvre un contrôle de l'hygiène
basé sur les principes HACCP comme
règle générale.
Ce
document examine l’état actuel des
intoxications
alimentaires
à
Campylobacter
due à la consommation de viande de poulet au Japon et souligne
les
problèmes sous-jacents à chaque étape de la chaîne
d’approvisionnement alimentaire afin d’examiner la mise en œuvre
de mesures efficaces de gestion des risques.
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