mercredi 8 janvier 2020

Les idéologues et le glyphosate



Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, ont réuni ce mardi 7 janvier le comité d'orientation stratégique et de suivi (COS) du plan national de réduction des produits phytopharmaceutiques, Écophyto 2+ visant à réduire la dépendance aux produits phytosanitaires et à accroître la protection des populations.

Ben voyons … mais avez-vous entendu que l’Anses indique que le glyphosate n’est probabement pas cancérogène
Après une légère baisse en 2017, le comité a constaté une augmentation globale forte des quantités vendues de produits phytopharmaceutiques en 2018. Cette évolution paraît liée à une anticipation des achats en fin d’année 2018, en prévision de l’augmentation de la redevance pour pollution diffuse qui taxe les substances les plus préoccupantes au 1er janvier 2019. Dans le même temps, le nombre et les quantités de substances les plus préoccupantes diminuent d’année en année ; la quantité de produits de biocontrôle augmente, tout comme l’engagement des agriculteurs dans des démarches reconnues économes en produits phytosanitaires.
Afin d’assurer davantage de transparence concernant l’évolution de l’utilisation des produits phytosanitaires, le Gouvernement s’engage à publier au premier semestre de chaque année les indicateurs de suivi du plan, qui seront consolidés au cours du 2ème semestre. Les données pour l’année 2019 seront donc disponibles dès la fin du 1er semestre 2020. L’accès aux données de vente territorialisées est également facilité par la mise en ligne d’un outil de visualisation géographique. Les ministres ont chargé l'ANSES, l'INRAE et l'Office français de la biodiversité (OFB), d'installer un comité scientifique et technique auprès du COS pour assurer une interprétation claire et robuste des indicateurs de suivi, mais également évaluer tout ou partie du plan, et proposer, le cas échéant, des évolutions pour renforcer la politique de réduction des produits phytosanitaires.

L'INRAE est le nom écologiquement et idéologiquement compatible de l’INRA …

L’Office français de la biodiversité (OFB) est le nom d’un nouveau machin du ministère de l’écologie créé au dernier trimestre 2019 ...
Conformément aux engagements du président de la République, le Gouvernement confirme le plan de sortie du glyphosate d’ici fin 2020, pour les usages pour lesquels des alternatives non chimiques existent, sans laisser les agriculteurs dans une impasse technique ou économique. Le nombre de produits autorisés par l’Anses est passé de 190 fin 2018 à 29 dossiers en cours d’examen début 2020. L'INRAE évalue à environ 250 euros/ha le surcoût moyen du désherbage mécanique en viticulture, soit, en moyenne, 7% de l'excédent brut d'exploitation, variant entre 5 et 11,5% de l’excédent brut d’exploitation en fonction des bassins et du type d’exploitations. L’impact économique d’un retrait du glyphosate sera évalué pour les autres filières. Sur ces bases, et au plus tard d’ici fin 2020, l’ANSES procédera au retrait d’autorisations de mise sur le marché parmi les 29 produits restant et contenant du glyphosate, dès lors que les usages présentent des alternatives non chimiques, acceptables sur le plan économique et pratique.

Un comptabilité faite par l'expert comptable INRAE, méfiance !

Par ailleurs, le gouvernement semble ordonner à l’Anses de procéder au retrait des autorisations, quid de l’indépendance de l’Anses ?

Complément du 10 janvier 2020. On écoutera avec intérêt cette vidéo de Mme Ducros dans L'Opinion

On lira aussi les points de vue sur ces tweets de Mme Woessner, ici et de Mme Ducros, ici.

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