En
2017, selon Europol,
« La
police espagnole avait procédé au démantèlement d’un groupe du
crime organisé vendant de la viande de cheval impropre à la
consommation humaine ».
Voilà qu'à nouveau « Un
groupe criminel présumé a vendu de la viande de
cheval potentiellement impropre à la consommation »,
source Food
Safety News.
Source Europol |
Les
autorités espagnoles ont démantelé un groupe présumé du crime
organisé qui vendait de la viande de cheval qui aurait pu être
impropre à la consommation humaine.
La
Garde civile espagnole (Guardia Civil) était soutenue par Europol.
L'organisation criminelle présumée, basée dans la province de
Barcelone, aurait falsifié des documents équins et vendu de la
viande de cheval sans les documents obligatoires pour soutenir leurs
activités. Des responsables ont également fouillé diverses écuries
en Catalogne.
Des
agents du service espagnol de la protection de l'environnement
(SEPRONA) ont découvert que la viande de cheval impliquée sur le
marché provenait de 300 chevaux tués dans des abattoirs. Les
documents de plus de 10 000 chevaux ont été vérifiés lors des
enquêtes.
Participation
à la chaîne d'approvisionnement
L'opération
a entraîné l'arrestation de 15 suspects et l'investigation
sur 13 autres pour avoir prétendument commercialisé de la viande de
cheval qui ne disposait pas des documents nécessaires à la
consommation humaine. Elle a abouti à la saisie de 185 passeports
pour chevaux falsifiés et à la détection de 100 autres chevaux non
conformes aux réglementations du marché alimentaire.
Des
membres du réseau criminel, actifs depuis 2015 selon des
responsables, ont falsifié des passeports pour chevaux dans des
abattoirs et des fermes de Barcelone, classant la viande comme apte à
l'alimentation humaine. L'abattoir, plusieurs fermes d'élevage, des
marchands de bétail et des vétérinaires étaient impliqués dans
les activités criminelles.
La
viande n'est plus disponible à la vente depuis 2018, lorsque la
Garde civile a commencé l'investigation
après que des problèmes de traçabilité aient
été détectés, ce qui signifie qu'elle a été retirée du marché.
Les
faux documents saisis ont montré que le groupe aurait pu être
responsable de l'introduction sur le marché de viande provenant de
centaines d'animaux abattus, ce qui n'était pas conforme aux
réglementations nationales et européennes.
Incidents
antérieurs
Ce
n'est pas la première fois que les autorités agissent dans ce
secteur. En 2017, 65 personnes ont été arrêtées en Espagne après
qu'une opération de la Guardia Civil et d'Europol ait
découvert un commerce de viande de cheval en Europe impropre à la
consommation humaine. Le
travail
ait
été
mené avec la Belgique, France, Italie, Portugal, Roumanie, Suisse et
Royaume-Uni.
Des
contrevenants ont été accusés de maltraitance d'animaux, de
falsification de documents, de détournement de justice, de délits
contre la santé publique, de blanchiment d'argent et de
participation à une organisation criminelle.
L'opération
Gazel a détecté que des chevaux en mauvais état, trop vieux ou
étiquetés comme impropres à la consommation ont été abattus dans
deux abattoirs différents. Les animaux venaient du Portugal et du
nord de l'Espagne, leur viande a été transformée dans un
établissement et envoyée en Belgique.
En
2019, la police espagnole a arrêté l'un des chefs de file présumés
du scandale de la viande de cheval de 2013.
La
Guardia Civil a arrêté le néerlandais Jan Fasen à la demande des
autorités françaises. Fasen a été condamné à deux ans de prison
et interdit de travailler dans l'industrie française de la viande
par un tribunal de Paris. Il avait été détenu par la Guardia Civil
lors de l'opération Gazel en juillet 2017 avant d'être libéré en
attendant son procès.
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