Voici
le résumé du rapport final d'un audit réalisé en Grèce du 10 au
19 septembre 2019 afin d'évaluer le programme national de contrôle de Salmonella dans des populations de volailles.
Ce
rapport
décrit les résultats d'un audit effectué en Grèce du 10 au 19
septembre 2019 dans le cadre du programme d'audit publié par la
direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire.
L'audit
avait pour objectif d'évaluer les mesures prises par l'autorité
compétente grecque en
afin
de contrôler Salmonella, en particulier la mise en œuvre du
programme national de lutte contre Salmonella dans différentes
populations de volailles (reproducteurs, poules pondeuses, poulets de
chair et dindes).
En
principe, la Grèce a obtenu de bons résultats avec la mise en œuvre
du programme national de contrôle de Salmonella avec
seulement des troupeaux reproducteurs dépassant l'objectif de
prévalence de l'UE et l'un des taux de notification les plus faibles
de cas humains à Salmonella parmi les États membres de l'UE.
Le
programme national de contrôle de Salmonella en Grèce est
conforme aux exigences de l'UE. Sa mise en œuvre est soutenue par un
réseau de laboratoires privés et officiels désignés détenant les
normes d'accréditation requises et exécutant leurs tâches avec
succès et en temps opportun. Les protocoles d'échantillonnage
officiels et des exploitants du secteur alimentaire semblent
adéquats.
Il
existe cependant plusieurs points faibles dans la mise en œuvre du
programme qui pourraient remettre en cause la validité des
résultats. Les exploitants du secteur alimentaire échantillonnent
avec une fréquence inférieure à celle requise pour presque toutes
les populations sans action efficace de l'autorité compétente.
Ceci, combiné au taux de détection beaucoup plus faible de
Salmonella dans l'échantillonnage des opérateurs par rapport
à l'échantillonnage officiel, rend la contribution des opérateurs
au programme national de contrôle de Salmonella pratiquement
inefficace.
Il
existe un certain nombre de restrictions et de lacunes dans le
systèmes en place qui empêchent que le personnel supplémentaire
recruté spécifiquement pour les tâches du programme national de
lutte contre Salmonella soit pleinement utilisé.
Cela
a un impact sur la performance des services officiels, qui étaient,
par exemple, pas toujours en mesure de respecter la fréquence
d'échantillonnage minimale pour toutes les populations de volailles.
Les
services officiels ont rapidement imposé des mesures restrictives
correctes aux exploitations/troupeaux infectés conformément aux
exigences de l'UE et tous les produits concernés ont été, en
principe, éliminés de manière appropriée ou soumis à un
traitement thermique.
Les
contrôles officiels n'ont pas détecté certaines non-conformités
des exploitants du secteur alimentaire (telles que les fréquences
d'échantillonnage et la documentation) et, dans certains cas, n'ont
pas pris de mesures adéquates pour garantir la correction des
carences détectées. Cela affaiblit la mise en œuvre correcte du
programme national de contrôle de Salmonella et son
efficacité.
L'autorité
centrale ne vérifie pas la performance des niveaux régionaux et
unitaires. Cette absence de vérification empêche l'autorité
centrale d'avoir des assurances quant à la mise en œuvre homogène
des procédures et qu'il y a une bonne utilisation des ressources
pour mettre en œuvre et/ou revoir efficacement le programme national
de contrôle de Salmonella selon les besoins.
Le
rapport contient des recommandations aux autorités compétentes pour
remédier aux lacunes identifiées.
NB : On lira aussi l'article de de Joe Wiltworth dans Food Safety News, DG Sante finds ‘weak points’ in Greek Salmonella control.
NB : On lira aussi l'article de de Joe Wiltworth dans Food Safety News, DG Sante finds ‘weak points’ in Greek Salmonella control.
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