Effectivement, les denrées végétales destinées aux vegans, végétariens et végétaliens ont un prix de 2 à 4 fois plus élevé, selon la DGCCRF et, en plus si ces denrées végétales sont bio, alors là, ce doit être le pompon ...
La
DGCCRF
nous informe le 27 janvier à propos du « Contrôle sur les
denrées végétales destinées aux vegans, végétariens et
végétaliens ».
On
apprend :
Les consommateurs sont de plus en plus nombreux à désirer réduire - voire de stopper- leur consommation de produits d’origine animale. Pour satisfaire cette demande, de nouvelles gammes de produits apparaissent et revendiquent le caractère végétal de leur composition.
Peut-être
que la DGCCRF pourrait nous fournir des sources pouvant
éventuellement étayer cette assertion …
L'objectif
de cette enquête
a été « de
vérifier qu’ils respectent les règles d’étiquetage, de
présentation des denrées, de composition et de caractéristiques
nutritionnelles. »
Cette
enquête est un vrai conte de fées :
Les suites données aux contrôles ont été essentiellement des suites pédagogiques ; l’enquête n’avait pas une vocation répressive mais avait essentiellement pour finalité d’acquérir une vision claire du marché et de rappeler la réglementation aux opérateurs.
Pourquoi
cette enquête ?
Le nombre de produits nouveaux pouvant répondre aux régimes végétaliens et végétariens augmente très rapidement. Les industriels développent des denrées composées dont la teneur en végétaux est très majoritaire et dont le prix est parfois 2 à 4 fois plus élevé que celui de leurs équivalents d’origine animale. Ces produits, tout en affirmant leur composition végétale, cultivent souvent l’ambiguïté avec ceux d’origine animale qu’ils visent à remplacer et utilisent des dénominations de vente ou des allégations empruntées au registre de la cuisine traditionnelle. L’objectif de cette enquête était donc de faire un état des lieux des pratiques commerciales observées (étiquetage, présentation, prix) et d’étudier la composition de ces denrées.
Entreprises
contrôlées
374 établissements ont été visités, principalement au stade de la distribution (grande et moyenne surface et commerces de détail et saisonniers). Des producteurs locaux identifiés lors des visites des enquêteurs ont également été contrôlés.
Résultats
- 18 injonctions
- 66 avertissements
L’enquête
de la DGCCRF révèle l’usage de dénominations de vente et de
présentation « qui puisent
dans le registre des produits d’origine animale pour désigner des
denrées qui revendiquent une composition exclusivement végétale. »
Ainsi, des produits végétaux cultivent l’ambiguïté ou sont vendus sous des dénominations réservées ou faisant référence à des produits laitiers (« Fromages vegan », « lait de chanvre »), carnés (« filet végétal façon canard », « bacon vegan », « jambon roulé aux herbes »), de la mer (« bâtonnets de poissons panés », « filet de saumon végétal ») ou au chocolat (« Lapin de Pâques en chocolat au lait végétal »), au miel (« Sirop au goût de miel et de caramel »).
Certaines dénominations font directement référence à des produits laitiers, viandes, poissons ou produits de charcuterie, ce qui contrevient aux usages, voire à la réglementation, et peut induire en erreur le consommateur. L’autre point important relevé concerne le prix de ces produits, plus élevé que leur équivalent d’origine animale.
Mais n'est-ce pas interdit toutes ces appellations trompeuses ?
Bref au final que
de découvertes pour la DGCCRF au cours de cette enquête ...
Mise à jour du 3 février 2020. Selon La France Agricole, La Répression des fraudes tape sur les produits végans.
Mise à jour du 3 février 2020. Selon La France Agricole, La Répression des fraudes tape sur les produits végans.
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