La
DGCCRF
a publié
une enquête le 7 février sur les « Contrôles
des étiquetages de viande de volaille ».
En France, la consommation de volaille est très diversifiée. De nombreux produits disposent d’un mode de valorisation (AOP, IGP, label rouge…) qui peut orienter le client lors de son acte d’achat. L’enquête de la DGCCRF visait à s’assurer du respect des règles d’étiquetage des carcasses et découpes fraîches, congelées ou surgelées de viande de volaille (poulet, dinde, canard, oie et pintade).
89 établissements ont été contrôlés : 34 professionnels de la production, de la transformation et de la conservation de viande de volaille (éleveurs de volailles commercialisant leur production, fermes proposant de la vente directe, abattoirs, transformateurs de viande de volaille, etc. ) ; 12 opérateurs au stade du commerce de gros (grogssistes intermédiaires, grossistes pour professionnels de bouche, centrale d’achat, etc. ) ; 37 commerces de détail (hypermarchés, supérettes, traiteur, etc.) ; 1 établissement d’entreposage et stockage frigorifique et 3 restaurants.
Des
anomalies récurrentes constatées sur les mentions obligatoires
L’enquête
montre que certaines
anomalies portant sur les mentions obligatoires persistent et
que
certains professionnels utilisent des dénominations non conformes ou
incomplètes.
Par exemple, des cuisses de poulet avec partie de dos sont commercialisées avec la dénomination de vente « Cuisses de poulet » et la dénomination commerciale « La cuisse de poulet blanc » sur la face principale de la barquette. La dénomination de vente réglementaire « Cuisse de poulet blanc avec partie de dos » apparaît uniquement, avec une taille de caractère beaucoup plus petite, au dos de la barquette. La présence simultanée de deux dénominations de découpes différentes telles que « Cuisses de poulet » et « Cuisses de poulet avec partie de dos » est non conforme.
Les contrôles effectués ont également permis de relever que l’espèce de la volaille et son origine n’étaient pas systématiquement précisées sur l’étiquetage. De manière générale, il a été constaté l’absence des mentions relatives à la catégorie de qualité (A et B), à l’état du produit (frais, congelé ou surgelé) sur des produits vendus préemballés et à l’indication du pays d’origine.
Mentions
volontaires : des manquements liés à l’usage d’allégations
valorisantes
… de nombreux produits portaient la mention « fermier » ou « poulet de ferme », termes utilisés de manière abusive, les professionnels concernés ne respectant pas les critères du mode d’élevage « fermier – élevé en plein air ». Par ailleurs, certaines illustrations (dessin d’une volaille qui picore dans l’herbe ou représentation d’un champ par exemple) sont susceptibles de laisser penser au consommateur que les poulets répondent aux critères du mode d’élevage « sortant à l’extérieur » alors qu’il s’agit en réalité de volailles élevées en claustration.
En
conclusion,
L’enquête de la DGCCRF montre qu’un grand nombre de professionnels contrôlés méconnaissent les obligations réglementaires en matière d’étiquetage et de dénomination des volailles. Au regard du nombre élevé d’étiquetages présentant des non-conformités, les actions de contrôle dans le secteur des volailles vont se poursuivre, afin d’assurer la protection économique du consommateur et l’exercice d’une concurrence loyale entre les différents acteurs de cette filière.
- 89 établissements contrôles et 39 avertissements, 7 injonctions et 3 procès-verbaux
Il
est dommage que la DGCCRF ne se soit pas intéressée à l'étiquetage
du poulet « nourri
sans OGM », au poulet élevé « sans
antibiotique »
ou bien encore au poulet bio ... ce sera sans doute pour une prochaine fois ...
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