Des chercheurs
zurichois font évoluer la méthode Crispr/Cas dite des « ciseaux
moléculaires », source ATS/AGIR.
Il est désormais
possible de modifier simultanément des dizaines, voire des centaines de gènes
dans une cellule.
La première publication sur Crispr/Cas remonte à 2012.
Depuis, la méthode s'est imposée en recherche biologique fondamentale et dans
d'autres domaines, comme la sélection des plantes pour l'agriculture.
Crispr/Cas permet de supprimer, remplacer ou modifier certains gènes de manière
relativement simple et rapide dans les cellules.
Depuis quelques années, les
chercheurs peuvent aussi augmenter ou réduire l'activité de certains gènes, a
indiqué aujourd’hui l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) dans un communiqué.
Jusqu'ici, les chercheurs ne pouvaient intervenir que sur
un gène à la fois par cellule, dans de rares cas sur deux ou trois
simultanément, voire sept, le record actuel en la matière. Or certains
processus cellulaires et facteurs de risque de maladies impliquent des dizaines
de gènes, et la communauté scientifique était à la recherche d'une « mise à niveau » des ciseaux
génétiques.
C'est ce que propose l'équipe de Randall Platt, du
Département des biosystèmes de l'EPFZ à Bâle dans la revue Nature Methods.
L'expérience décrit la modification d'une cellule à 25 endroits différents du
génome. Selon le professeur, ce nombre peut même être augmenté, à plusieurs
dizaines, voire plusieurs centaines de gènes. « Grâce à ce nouvel outil, nous pouvons mettre en pratique ce dont nous ne
pouvions auparavant que rêver », dit-il, cité dans le communiqué.
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