vendredi 8 novembre 2019

Les avis de rappel des produits alimentaires issus de l'agriculture biologique en France : Vers la fin d'un tabou ?


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
Un article paru le 8 novembre 2019 dans European Scientist de Philippe Joudrie traite des « Alertes sur l’alimentation : méfiez-vous aussi du Bio ! »
Oulah (site d’alertes) a répertorié 1007 rappels de produits de toute nature en France rien que pour l’année 2018 dont 332 concernaient des produits alimentaires. 
Dans le tableau ALERTES OULAH 2018 2019, il a été compilé les seules alertes alimentaires signalées par ce site entre février 2018 et le 31octobre 2019 (523 en 21 mois et donc, en moyenne plus d’1 alerte alimentaire par jour ouvré).

Comme indiqué dans le bilan réalisé à fin octobre 2019, il y aurait eu déjà 312 rappels en 2019. Le record de 332 rappels de 2018 sera donc pulvérisé …

De ces alertes/rappels/retraits, sont mis en avant différents points, que je vous laisse découvrir, dont les produits issus de l’agriculture biologique :
  • 36 problèmes de différentes natures sont recensés avec des produits issus de l’AB, soit 6,5 %. Alors que les achats de produits issus de l’AB représentent 5% en 2018.
Il y a donc d’ores et déjà une surreprésentation de problèmes liés à la consommation de produits issus de l’Agriculture Biologique (AB). Notons que si des alertes sont dues à des teneurs trop élevées en certains pesticides pour des produits « conventionnels », elles ne sont pas observées pour des produits issus de l’AB car ceux qui sont plus spécifiques à ce mode de culture (plus de 300 « biopesticides sont légalement autorisés y compris des dérogations pour des produits de synthèse interdits selon leur charte), ils ne sont même pas recherchés.
De plus, ce mode de culture, outre le fait qu’il n’a qu’une obligation de moyen et non de résultats, s’auto-autorise la présence de 5% de pesticides « conventionnels » qui seraient dus aux cultures voisines des champs cultivés selon le mode AB.
Il n’est pas difficile de prédire qu’avec la mise en marché d’un nombre de plus en plus grand de produits issus de l’AB, on observera des contaminations de plus en plus importantes (bactéries, champignons, présence de Datura notamment) et d’autant plus que les conservateurs sont le plus souvent absent réduisant fortement leur durée de conservation par le producteur et chez le consommateur.
Il est dommage que justement l’Agriculture Biologique n’ait pas compris un concept fondamental de la Biologie. il vaut mieux, en effet, manger avec des traces de pesticides que les pestes et leur cortège de toxines.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.