Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de
produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à
nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux
entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un
manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire
une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
« Une
étude britannique soutient le séquençage du génome entier pour la
surveillance de la résistance aux antibiotiques »,
source CIDRAP News.
Une
nouvelles étude menée par une équipe de scientifiques du
Royaume-Uni suggèrent que le séquençage du génome complet (WGS)
devrait être considéré comme une alternative aux tests
phénotypiques traditionnels pour la surveillance nationale de la
résistance aux antibiotiques.
Dans
une étude publiée le
12 décembre 2019
dans Eurosurveillance,
des chercheurs de la
Animal
and Plant Health Agency du
Royaume-Uni
et de l'Université d'East Anglia ont effectué des
WGS sur une collection de 515 isolats de
Escherichia
coli
prélevés sur des porcs dans 57 élevages
britanniques. Ils ont également testé leur sensibilité à un panel
de neuf antibiotiques, en utilisant la concentration inhibitrice
minimale (CMI) pour déterminer la résistance ou la sensibilité
phénotypique. Le but de l'étude était de déterminer si la
présence de gènes de résistance aux antibiotiques et de mutations
dans les isolats de
E
coli
pouvait prédire avec précision leur résistance aux antibiotiques
d'importance clinique et vétérinaire chez l'homme.
Dans
l'ensemble, la corrélation des résultats de WGS avec la sensibilité
aux neuf antibiotiques était de 98,9% pour la spécificité du test
et de 97,5% pour la valeur prédictive positive d'un test.
Le
coefficient kappa global (k = 0,914) a indiqué que la présence de
gènes de résistance aux antibiotiques était très prédictive
d'une sensibilité réduite et montrait une excellente corrélation
avec les données phénotypiques de la CMI des isolats.
Cependant,
il y avait une variation pour chaque antibiotique; cinq ont montré
un accord « presque parfait », trois ont montré un
accord fort et un a montré un accord modéré. Des ajustements
épidémiologiques limités suggérés ont augmenté la concordance
entre les données génotypiques et les valeurs kappa pour les quatre
antibiotiques avec un accord allant de fort à modéré.
Les
auteurs de l'étude affirment que le WGS offre l'avantage
supplémentaire de pouvoir détecter des gènes qui confèrent une
résistance aux antibiotiques qui ne sont pas systématiquement
testés dans des panels de la CMI, et peut identifier d'autres
éléments des souches bactériennes - tels que les types de séquence
multilocus et les plasmides - qui sont importants pour évaluer leur
capacité à transmettre la résistance aux antibiotiques.
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