Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de
produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à
nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux
entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un
manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire
une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
Il
est question d’un article intitué, « Efficacité par des consommateurs du lavage de mélanges de salades afin de réduire des norovirus
humains »
(Effectiveness
of Consumers Washing with Sanitizers to Reduce Human Norovirus on
Mixed Salad). Source
Doug
Powell du
barfblog.
Norovirus
humain (NoVHu) est l’une des principales causes de gastro-entérite
aiguë et d’épidémies d'origine alimentaire contractées dans le
pays.
Malgré
les efforts déployés par l'industrie pour limiter la contamination
des aliments par NoVhu,
sa prévalence dans les aliments vendus en
distribution
est importante. Les infections à NoVhu
sont souvent associées à la consommation de produits contaminés,
notamment de salades prêtes à consommer.
Ceci
est important car, selon les auteurs, « NoVhu a été rapporté dans 29% de toutes les alertes notifiées au
système d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les
aliments pour animaux ou RASFF en 2017 concernant les fruits et les
légumes. »
La
décontamination des produits par lavage avec des désinfectants est
une habitude du consommateur qui pourrait contribuer de manière
significative à la réduction du risque d'infection.
Le
but de notre étude était de mesurer l’efficacité des
désinfectants
chimiques dans l’inactivation des souches de
NoVhu
des génogroupes I et II sur des mélanges
de salades
à l’aide d’un test RTqPCR de viabilité avec
du
monoazide de propidium. L'ajout d'hypochlorite de sodium, d'acide
peracétique ou de dioxyde de chlore a considérablement amélioré
l'enlèvement
des virus par rapport à l'eau seule.
L'acide
peracétique a fourni l'efficacité la plus élevée, avec des
réductions en
log10 sur des taux de virus respectivement de 3,66 ± 0,40 et de 3,33
± 0,19 pour les génogroupes I et II. Le dioxyde de chlore a montré
une efficacité de désinfection plus faible.
Nos
résultats fournissent des informations utiles à l'industrie
alimentaire et aux consommateurs finaux pour améliorer la sécurité
microbiologique des produits frais vis-à-vis de virus d'origine
alimentaire.
En
conclusion, nos données confirment l’adéquation de l’hypochlorite
de sodium et en particulier de l’acide peracétique à appliquer
dans l’industrie de la découpe fraîche, en combinaison avec un
management optimal de l'hygiène et de la maîtrise des points
critiques de contamination possibles définis par le plan HACCP.
Puisque les deux produits peuvent aussi être potentiellement
utilisés dans les foyers domestiques, ainsi qu’en restauration
commerciale et collective.
La
mise en œuvre en tant que produits de désinfection chimique doit
être renforcée dans ces contextes afin
de réduire
le risque d'infections par HuNoV lorsque la contamination en
distribution
n'est pas complètement empêchée.
On pensera particulière au récent rappel de tomates cocktail en France chez Auchan le 1er décembre ...
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