vendredi 20 décembre 2019

43 personnes arrêtées après une intoxication alimentaires par des clams en Espagne


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

« 11 entreprises font l’objet d’une investigation pour activités illégales avec un chiffre d'affaires annuel de 9 millions d'euros », selon un communiqué d’Europol du 19 décembre 2019.

Une investigation sur le trafic de clams contaminées a abouti au démantèlement d'un vaste réseau de criminalité organisée impliquant des braconniers, des intermédiaires et des sociétés de distribution responsables de l'intoxication alimentaire d'au moins 27 personnes en Espagne.

L'investigation a impliqué l'Autorité portugaise de sécurité économique et alimentaire (Autoridade de Segurança Alimentar e Económica - ASAE), le réseau de lutte contre la fraude alimentaire (FFN) de la DG SANTE (Commission européenne) et était dirigée par la SEPRONA espagnole (division nature et environnement de la Guardia Civil) et coordonnée par Europol.

L'opération a abouti à 43 arrestations (39 en Espagne et 4 du Portugal), la saisie de 38,5 tonnes de palourdes d'une valeur de 350 000 euros et 80 000 euros en espèces et la localisation de cachettes où ils stockaient des palourdes capturées au Portugal. En outre, six perquisitions et sept inspections ont eu lieu, ce qui a conduit à l'investigation dans 11 sociétés.

9 millions d'euros de profit sur 1 000 tonnes de clams
Le réseau criminel a été actif pendant au moins un an, gagnant jusqu'à 9 millions d'euros, avec plus de 1 000 tonnes de clams capturées illégalement qui ont ensuite été saisies auprès des 11 sociétés espagnoles faisant l'objet de l'investigation. Les clams illégales ont été récoltées au Portugal puis déplacées en Espagne pendant les saisons les plus lucratives - l'été et les fêtes de fin d'année. Après un bref nettoyage, les clams contaminées ont été vendues sur les marchés et aux restaurants. Le lavage des clams permet de se débarrasser des bactéries (E. coli), mais n'a pas éliminé les virus (norovirus de génovroupes I et II et le virus de hépatite A).

Europol a coordonné les activités opérationnelles dès le début de l'investigation, facilité l'échange d'informations et a fourni un soutien analytique opérationnel et une expertise technique. Le jour de l'action, Europol a déployé une présence sur place pour recouper les informations opérationnelles en temps réel.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.