Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de
produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à
nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux
entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un
manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire
une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
« Les
plus petits microplastiques ne passent plus à travers les mailles du
filet »,
source communiqué
de l’Université de Gand du 26
décembre
2019.
Les
microplastiques se trouvent presque partout. Des scientifiques
d'Université
de Gand
et de VITO ont mis au point un moyen de surveiller désormais
également les plus petites particules.
Microplastiques
omniprésents
Les
microplastiques - de très petites particules de plastique – ne se
produisent pas seulement que dans les environnements habités,
mais aussi dans la neige des
régions polaires, ce qui suggère qu'ils peuvent être transportés
dans l'atmosphère sur de longues distances et éventuellement
également inhalés.
Tout
aussi alarmant est l'observation que ces microplastiques se retrouvent
aussi dans de nombreux, voire tous, les aliments et notre eau potable et
qu'ils (au moins les plus petits) sont absorbés par notre
organisme
lors de la digestion.
Des recherches supplémentaires sont bien sûr encore nécessaires pour pouvoir utiliser cette méthode en routine. Par exemple, les chercheurs soulignent la nécessité de développer une préparation d'échantillons appropriée pour séparer les microplastiques des particules organiques d'origine naturelle (d'origine végétale ou animale) et la nécessité d'optimiser davantage la technologie pour inclure des particules inférieures à 1 µm (nanoplastiques) pour être détectées.
La
surveillance de la présence de ces microplastiques et une évaluation
approfondie de leur impact possible sur différents écosystèmes et
en particulier sur la santé humaine sont plus qu’appropriées.
Mais c'est précisément là que le bas blesse, car il n'y a pas de
méthode pour caractériser de telles particules, et surtout les très
petites, d’une manière simple. En effet, la plus petite fraction
de microplastiques passe actuellement (littéralement) au travers des
mailles du filet dans la surveillance actuelle. Étant donné que
cette plus petite fraction de plastique contribue le plus au nombre
de particules, nous ne voyons aujourd’hui que la pointe de
l'iceberg plastique en termes de nombre réel de particules.
Nouvelle
méthode
Une
équipe de chercheurs de l'Université de Gand (UGent) et de
l'Institut flamand de recherche technologique (VITO)
a désormais démontré que la spectrométrie de
masse spectrométrie de masse couplée à un plasma inductif
(ICP-MS),
une technique utilisée pour doser les métaux lourds dans
tous les types d'échantillons, peut également être utilisée pour
caractériser les petits microplastiques.
L'équipe
de recherche a développé une méthode basée sur cette technique
qui leur permet de mesurer le nombre de particules de polystyrène
présentes dans un échantillon d'eau artificielle et de déterminer
leur taille à moins 1 µm.
Des recherches supplémentaires sont bien sûr encore nécessaires pour pouvoir utiliser cette méthode en routine. Par exemple, les chercheurs soulignent la nécessité de développer une préparation d'échantillons appropriée pour séparer les microplastiques des particules organiques d'origine naturelle (d'origine végétale ou animale) et la nécessité d'optimiser davantage la technologie pour inclure des particules inférieures à 1 µm (nanoplastiques) pour être détectées.
Bien
que des recherches supplémentaires soient donc nécessaires, cette
évolution est considérée comme une percée. Cette approche a le
potentiel de fournir les informations nécessaires aux études
environnementales et sanitaires, mais elle permet également de
réaliser de telles analyses assez rapidement.
D'énormes
quantités de microplastiques
La
présence de petites particules de plastique dans plusieurs, sinon la
totalité, des zones environnementales a été régulièrement
signalée dans les médias.
Le
terme «microplastiques» est utilisé pour désigner ces petits
fragments de plastique. La présence de ces microplastiques est le
résultat de l'utilisation immense et mondiale du plastique comme
matériau jetable.
En
2017, il a été calculé qu'entre 1950 et 2015, environ 6 300
millions de tonnes de déchets plastiques ont été générés, dont
la majorité s'est retrouvée dans des décharges ou le milieu
naturel. Par fragmentation et dégradation, ces déchets plastiques
sont convertis en une multiplicité de particules de plus en plus
petites (par exemple, une particule plastique de 1 mm a le même
volume que 1 000 000 000 de particules de 1 µm). Bien qu'il n'y ait
pas encore de définition généralement acceptée, le terme
microplastique est généralement utilisé pour les particules d'une
taille inférieure à 5 mm. Souvent, une distinction est faite entre
les gros (5 mm - 1 mm) et les petits (1 mm - 0,001 mm ou 1 µm). Le
terme nanoplastique est utilisé pour des particules inférieures à
1 µm.
NB : Vous pouvez retrouver tous les articles du blog où il est question de microplastiques, ici.
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