Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de
produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à
nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux
entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un
manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire
une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
La fricassée de champignons sauvages, un plaisir d'automne qui n'est pas sans danger : 22 personnes sont mortes en France entre 2010 et 2017 après une intoxication aux champignons, essentiellement des amanites phalloïdes, selon des chiffres officiels publiés mardi. source agri-mutuel avec l'AFP.
Au
total, 10 625 cas d’intoxication aux champignons ont été
enregistrés durant cette période, dont 239 graves, selon le
Bulletin
épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’agence sanitaire Santé
publique France
(Surveillance
nationale des intoxications alimentaires par des champignons : bilan
des cas rapportés au réseau des centres antipoison de 2010 à 2017
en France métropolitaine).
Les
personnes décédées étaient 10 hommes et 12 femmes âgés de 38 à
88 ans. Dans 15 de ces 22 cas, la mort a été causée par un
« syndrome phalloïdien », qui se déclare 6 à 24 heures
après l’ingestion. Il se caractérise par des vomissements, des
diarrhées, des douleurs au ventre et attaque le foie et les reins.
Dans 11 de ces cas, le champignon en cause était l’amanite
phalloïde, l’une des espèces vénéneuses les plus dangereuses.
Les personnes intoxiquées l’avaient confondue avec le rosé des
prés (agaric champêtre) ou la coulemelle, voire l’avaient
carrément ramassée et consommée sans la connaître.
Les
7 autres cas mortels étaient dus à un autre type de syndrome, dit
« sudorien », qui se déclare plus rapidement (de 15
minutes à 2 heures après l’ingestion). Causé par d’autres
champignons, certaines espèces de clitocybes ou d’inocybes, ce
syndrome est « considéré comme relativement peu dangereux »,
note le BEH. Mais il peut avoir des conséquences graves « chez
des patients présentant des antécédents cardiovasculaires »,
dont le cœur est fragilisé par l’intoxication.
Les
informations sur le mode d’obtention des champignons responsables
de ces intoxications ne sont connues que pour 2016 et 2017. Pour ces
deux années, les champignons avaient très majoritairement été
cueillis (93 % des cas), mais avaient parfois aussi été
achetés ou consommés au restaurant (7 %). « De nombreux
facteurs interviennent dans ces intoxications : confusion d’une
espèce comestible avec une espèce toxique, consommation de
champignons comestibles en mauvais état, défaut de cuisson
d’espèces secrétant des toxines (…) (morilles, shiitake),
quantité trop importante consommée (tricholome équestre) »,
relève le BEH.
Certains
champignons comestibles peuvent provoquer des intoxications dans ces
circonstances particulières: c’est le cas des rosés des prés
chez les personnes ayant un déficit en tréhalase (enzyme qui
dégrade un sucre appelé tréhalose, contenu en grande quantité
dans ces champignons). La plupart des intoxications ont logiquement
lieu en octobre, au plus fort de la saison des champignons, même
s’il arrive que des pics soient atteints dès août. « Il
est indispensable de faire identifier sa récolte par un spécialiste
en cas de doute sur la comestibilité d’un champignon, mais
également de la photographier avant sa cuisson », rappelle
le BEH. En outre, « il est recommandé de ne pas donner de
champignons sauvages aux plus jeunes ». Le plus jeune des
10 000 patients intoxiqués entre 2010 et 2017 n’avait que 9
mois, et 3,3 % des cas concernaient des enfants de moins de 5
ans.
Dans la conclusion, il est noté,
Dans la conclusion, il est noté,
Le nombre de cas n’a globalement pas diminué depuis le début de la surveillance et semble davantage lié aux conditions météorologiques favorisant la pousse qu’aux mesures de communication mises en œuvre. Si les relais dans les médias locaux doivent être privilégiés pour informer la population des risques liés à la consommation de champignons, la mise à disposition sur un site Internet d’une liste d’officines ou sociétés de mycologie où pouvoir apporter sa cueillette, comme en Suisse, pourrait inciter les cueilleurs à faire contrôler leur récolteCi-après, un extrait du film d'Yves Robert de 1958, Ni, ni connu, avec Louis de Funès ... à propos de champignons, mais que ...
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