Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de
produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à
nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux
entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un
manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire
une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
« Salmonella
en tête de liste des problèmes des consommateurs en
Allemagne », source article
de Joe Whitworth paru le 30 décembre 2019 dans Food Safety News.
Salmonella
dans les aliments est l'un des problèmes qui vient en tête de la
sensibilisation des consommateurs - à 95% - mais plus des trois
quarts des Allemands considèrent toujours que les aliments sont
sûrs, selon un sondage.
Les
résultats proviennent de
la
dernière
surveillance des
consommateurs,
une sondage
représentatif
de la population
de l'Institut fédéral pour l'évaluation des risques (BfR)
d’Allemagne.
Environ 1 000 personnes vivant dans des ménages privés âgés d'au
moins 14 ans ont été interrogées en août par téléphone au nom
du BfR.
Listeria
dans les aliments a été inclus dans le sondage pour la première
fois et n'était connu que d'un peu moins de la moitié des
répondants, mais près d'un cinquième est préoccupé par ce sujet.
Le
sondage a également révélé relativement peu de préoccupations au
sujet de certaines bactéries présentes dans les aliments, comme
Campylobacter, qui n'est connue que d'un quart des répondants.
Faible
inquiétude concernant les intoxications alimentaires
Un
sondage
Eurobaromètre sur la sécurité des
aliments
en Europe auprès de 28 000 participants dans 28 États membres en
avril 2019 avait
révélé des différences de perception des risques au sein de l'UE.
Une comparaison européenne montre que l'Allemagne est moins
préoccupée (22%) par « l'intoxication
alimentaire d’origine
bactérienne »
que l'UE dans son ensemble (30%).
Les
mycotoxines présentes dans les aliments sont plus largement connues
et alarment plus de personnes que lors de la précédente enquête
BfR en février 2019, près de la moitié des répondants s'en étant
inquiétés.
Le
professeur Andreas Hensel, président du BfR, a déclaré: « Le
fait que les gens considèrent désormais les mycotoxines dans les
aliments comme aussi dangereuses que Salmonella
ou les résidus de produits phytopharmaceutiques montre à quelle
vitesse la perception des risques pour la santé évolue. »
Sur
ce sujet, on lira l’article du blog, Allemagne
: Les mycotoxines dans les aliments inquiètent un nombre croissant
de personnes, selon le BfR.
Les
répondants perçoivent toujours les régimes alimentaires pauvres ou
malsains, la pollution climatique et environnementale et le tabagisme
comme les plus grands risques pour la santé. Lorsqu'on leur a posé
des questions sur des sujets sélectionnés, Salmonella
dans les aliments, les aliments génétiquement modifiés et la
résistance aux antimicrobiens ont atteints
des niveaux élevés dans la
sensibilisation des consommateurs.
Au
total, 95% des personnes connaissaient Salmonella dans les
aliments et un peu moins de la moitié s'en préoccupaient. Moins
d'un cinquième des personnes interrogées se sont dites préoccupées
par l'hygiène alimentaire à la maison.
Près
de la moitié ont déclaré que la qualité des aliments avait
tendance à diminuer, 16% seulement déclarant qu'elle augmentait.
Près de la moitié ont déclaré que la sécurité sanitaire des
aliments reste la même, avec seulement 17% déclarant qu'elle
augmentait.
Perception
du risque en Autriche
Parallèlement,
l'Agence autrichienne pour la santé et la sécurité alimentaire
(AGES) a également publié un sondage sur la perception des risques
parmi la population, les médecins et les journalistes.
En
Autriche, les résidus de pesticides dans les aliments sont au sommet
de l’échelle par
la population et figurent également parmi les principaux problèmes
chez
les
médecins et les
journalistes. Les deux tiers des répondants estiment qu'ils ne sont
pas suffisamment informés sur les problèmes de sécurité sanitaire
des aliments, mais par rapport à 2018, les préoccupations
concernant la sécurité sanitaire des aliments ont augmenté.
Le
faible niveau de préoccupation concernant les micro-organismes
pathogènes dans les aliments est resté inchangé par rapport aux
années précédentes malgré les épidémies et les décès dans le
pays, ce qui signifie que la perception des risques devrait être
plus élevée.
En
2018, l'Autriche a enregistré 27 cas à
Listeria
avec huit décès ; 7 982 cas
à
Campylobacter
avec six décès; 1 533 cas
à
Salmonella
avec cinq décès, 1 572 cas
à
norovirus avec quatre décès et 300 cas
d’infections
à E.
coli.
Thomas
Kickinger, directeur général d'AGES, a déclaré que les
Autrichiens accordent peu d'attention au risque de pathogènes dans
les aliments.
« Bien
qu'il y ait des milliers de personnes
malades
et des
décès chaque année. Malheureusement, l'anxiété des personnes
n'a souvent rien à voir avec un risque réel. Fondamentalement, les
Autrichiens ont confiance en la sécurité des
aliments.
Cependant, ils réagissent aux inconnues, telles que les
microplastiques dans les aliments ou les nouvelles technologies
alimentaires, avec une grande inquiétude, qu'il y ait ou non un
risque. »
Le
sondage a révélé pour la première fois qu'Internet était la
principale source d'information sur les problèmes de risque, suivi
par la télévision et les journaux.
Les
médecins sont les plus préoccupés par les microplastiques dans les
aliments, tandis que les journalistes perçoivent les substances
hormones-like comme le plus grand risque. La population considère
les microplastiques comme le principal risque.
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