Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de
produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à
nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux
entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un
manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire
une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.
Selon le communiqué de l’EFSA, « Le
nombre de personnes affectées par listériose en
2018 est similaire à celui observé en 2017 (2549 en 2018 contre
2480 l'année précédente). La tendance est toutefois à la hausse
depuis les dix dernières années environ. »
On se rapportera pour plus de détails au rapport de l’EFSA/ECDC sur « The European Union One Health 2018 Zoonoses Report ».
En
2018, 28 États membres ont signalé, 2 549 cas confirmés de
listériose chez l'homme, avec un taux de notification de l'UE de
0,47 cas pour 100 000 habitants, ce qui était comparable à 2017.
Les
infections à Listeria
ont été le plus souvent signalées dans le groupe d'âge de plus de
64 ans et en particulier dans le groupe d'âge de plus de 84 ans.
Une
tendance à la hausse statistiquement significative des cas confirmés
de listériose dans l'UE/EEE a été observée en 2009-2018 ainsi
qu'au cours des 5 dernières années (période 2014-2018). Le taux
de mortalité était élevé (15,6%), ce qui fait de la listériose
l'une des maladies d'origine alimentaire les plus graves sous
surveillance de l'UE.
En
2018, 14 éclosions
de listériose d'origine alimentaire ayant causé 158 cas humains ont
été signalées dans
l’UE.
Trois pays ont signalé 46 cas liés à l’épidémie dans
plusieurs
pays à
L.
monocytogenes ST6 lié à des
légumes surgelés. Le nombre de cas a
correspondu
à 9,8% des cas
domestiques
de
l'UE. En 2018, les ‘légumes et jus de fruits et autres produits
dérivés’ ont été les véhicules
alimentaires
à l'origine d’éclosions
d’intoxication alimentaire
les plus probantes
(deux), alors qu'en 2010-2017, les
véhicules alimentaires
causant
des éclosions
d’intoxication alimentaire
avec
des
preuves solides étaient d’abord des ‘aliments mélangés’,
suivis des ‘poissons et produits
de la pêche’,
puis
les ‘légumes
et jus de fruits et autres produits dérivés’ à
égalité avec
les
‘crustacés,
coquillages,
mollusques et produits dérivés’.
Au
niveau de la transformation et de la vente au détail, selon la
catégorie d'aliments prêts
à consommer,
respectivement jusqu'à 3,18% et 0,48% des
unités de
vente ont
été jugées non
satisfaisantes
conformément au Règlement
n°2073/2005.
La
proportion la plus élevée de résultats positifs a été signalée
pour les ‘poissons et produits de la pêche’, comme précédemment.
La
présence de L.
monocytogenes
variait selon la catégorie d'aliments prêts
à consommer et
variait de 0,09% pour les ‘fromages à pâte dure à base de lait
pasteurisé’ à 3,1% pour la
‘viande
bovine prête
à consommer’.
Pour
la France,
le nombre de cas humains de listériose respectivement pour 2018,
2017, 2016, 2015 et 2014,
est
le suivant : 338,
370, 375, 412 et 373.
Quatorze
États membres (Belgique, Estonie, Finlande, France, Allemagne,
Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Pays-Bas, Pologne, Roumanie,
Slovénie et Espagne) avaient une tendance à la hausse des cas de
listériose (p < 0,01) depuis 2009. Aucun des 28 États membres
n'avait de tendance à la baisse en 2009 et 2018 ou 2014 et 2018.
Cela étant la France est le second pays derrière la Pologne a avoir
un nombre élevé de décès avec 42 versus Pologne, 56 décès.
Dans
sept États membres (Belgique, France, Grèce, Hongrie, Irlande,
Pays-Bas et Slovénie), qui ont connu une tendance globale à la
hausse en 2009-2018, aucune augmentation significative n’a été
observée au cours des 5 dernières années (2014-2018).
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