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Voici que l'Anses met en garde selon une information du 12 mai 2021 contre les Compléments alimentaires à base de plantes contenant de la coumarine : attention à la surconsommation.
L’Anses a évalué le risque lié à la teneur en coumarine de certaines plantes pouvant être consommées en particulier dans les compléments alimentaires. Composé naturel odorant présent dans certaines plantes comme la cannelle, la coumarine est utilisée dans l’alimentation comme épice ou ingrédient aromatisant naturel. Consommée à de fortes doses, la coumarine peut provoquer des atteintes hépatiques. Afin d’éviter un dépassement de la dose journalière tolérable (DJT) fixée par l’Efsa, l’Agence recommande que l’apport de coumarine par les compléments alimentaires soit inférieur à 4,8 mg par jour pour un adulte de 60 kg. Par ailleurs, elle déconseille la consommation d’aliments riches en cannelle et de compléments alimentaires contenant de la coumarine par les personnes ayant des antécédents de maladie du foie.
La coumarine, un composé présent dans certaines plantes à des teneurs variables
Composé naturel odorant, la coumarine est utilisée dans certains produits cosmétiques et ménagers (parfums, désodorisants d’intérieur…) mais aussi dans l’alimentation. La coumarine est présente à l’état naturel dans certaines plantes telles que la cannelle, la fève tonka et le mélilot. La teneur en coumarine dans ces plantes ou leurs huiles essentielles est très variable et ces plantes peuvent être utilisées dans les compléments alimentaires sans qu’aucune teneur limite en coumarine ne soit indiquée.L’Agence s’est autosaisie pour évaluer l’exposition alimentaire de la population à la coumarine et le risque de dépassement de la dose journalière tolérable (DJT).
Un risque de dépassement de la DJT chez les forts consommateurs de compléments alimentaires
Environ 40 % des adultes et 43 % des enfants sont exposés à la coumarine à travers leur alimentation, notamment par la consommation de condiments (herbes, épices), de sauces, de viennoiseries, de pâtisseries, de gâteaux ou encore de biscuits sucrés.
L’Agence fixe un apport journalier de coumarine dans les compléments alimentaires
Afin d’éviter un dépassement de la DJT pour les populations les plus exposées, l’Anses recommande un apport de coumarine dans les compléments alimentaires inférieur à 4,8 mg par jour pour un adulte de 60 kg.
L'Anses demande
Eviter la consommation d’aliments riches en cannelle et de compléments alimentaires riches en coumarine pour les personnes ayant des antécédents hépatiques, et,
L'Agence déconseille aux personnes ayant eu des antécédents de maladie du foie ou prenant des médicaments pouvant provoquer des effets indésirables hépatiques, de consommer des aliments riches en cannelle ou des compléments alimentaires contenant de la coumarine.
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